L’avancement des différents programmes qui composent l’initiative chinoise du Corridor économique Chine-Pakistan (CPEC*) fléchit. Les raisons en sont multiples. Celle de la corruption a pris de telles proportions que même Pékin s’en alarme ! Si l’on excepte les projets ponctuels comme les centrales électriques, les difficultés que rencontre celui de l’axe ferré central sont préoccupantes tant pour Pékin qu’Islamabad. Sans la réalisation complète de cet axe, la raison d’être du CPEC, après avoir miroité, disparaîtrait comme une bulle de savon. Les deux régions situées à ses extrémités constituent de redoutables obstacles : le Baloutchistan au sud, le Gilgit-Baltistan au nord.
Progress on the various programs that make up the China-Pakistan Economic Corridor (CPEC *) initiative is weakening. There are multiple reasons. That of corruption has grown to such proportions that even Beijing is alarmed! With the exception of one-off projects such as power plants, the difficulties facing the central rail line are worrying for both Beijing and Islamabad. Without the full realization of this axis, the raison d’être of the CPEC, after having sparkled, would disappear like a soap bubble. The two regions located at its extremities constitute formidable obstacles: Balochistan to the south, Gilgit-Baltistan to the north.