À l’approche du 75e anniversaire de la capitulation japonaise, le 2 septembre 1945, Japonais et Russes constatent qu’un traité de paix n’est toujours pas conclu entre les deux pays du fait qu’aucun compromis n’a pu être trouvé au sujet du sort des îles Kouriles du Sud, revendiquées de façon récurrente par le Japon et considérées comme inaliénables par la Russie. Le transfert éventuel de deux des quatre îlots du sud, Habomai et Shikotan, n’est plus envisagé par Moscou ou certains poussent à mettre un terme à toute discussion à ce sujet, arguant qu’il ne faut pas se leurrer sur les promesses de coopération japonaise.