Chine – Afrique
⦿ Angola : contents
⦿ Cap-Vert – États-Unis : autre cap
Après de longs débats internes et malgré de fortes réticences de la majorité de la population, le gouvernement japonais a décidé d’assouplir, le 26 mars 2024, ses directives sur les règles de transfert à l’étranger de matériels de défense. Cette révision devrait permettre l’exportation de l’avion de combat de nouvelle génération développé conjointement avec le Royaume-Uni et l’Italie et dont la mise en service est prévue pour 2035. Il s’agit d’une nouvelle étape importante pour positionner le Japon comme un futur acteur majeur du marché de l’armement mondial.
After lengthy internal debates and despite strong reluctance from the majority of the population, the Japanese government decided on 26 march 2024 to ease its strict directives on the transfer abroad of military equipments. This revision should allow the export of the new generation combat aircraft developed with the United Kingdom and Italy and whose entry into service is planned for 2035. This is a new important step in positioning the Japan as a future major player in the global defense market.
L’année 2022 a été atypique, elle aurait plu à Prévert qui aurait versifié sur les pluies de milliards de papiers et d’illusions au grand jeu du casino en ligne du monde. L’endettement général, 11 600 $ de dette totale étasunienne par terrien (8 milliards), enlève toute crédibilité à l’économie, devenu irrationnelle et protégée par des budgets militaires en explosion, comme les dettes des pays développés ! Les deux phénomènes – dettes et défense – seraient-ils liés ? Le dollar serait-il venu se réfugier sous le heaume du vaillant chevalier occidental, voire même guider son cerveau ? Le mondial de foot a coûté plus cher que toute l’aide au développement en 2022, mais la pauvreté continue de s’épancher en cascades, comme les émissions de CO2 qui ne cessent de croître (+ 2,6 % en 2022) malgré les engagements… paroles, paroles… et encore des paroles…que tu sèmes au vent.
Asie – Canada L’Asie en nombre
BRICS Nouvelle arme de Moscou ?
Chine – Afrique
Alors qu’ils ont quitté le pouvoir à l’apogée des relations entre Canberra et Pékin en 2013, les travaillistes de l’ALP* – vainqueurs des élections fédérales de mai 2022 – héritent aujourd’hui de profondes tensions sino-australiennes qu’ils attribuent au moins en partie au « manque de sophistication » de l’opposition, la coalition libérale-nationale (LNP). Après un gel de deux ans des relations diplomatiques entre l’Australie et la Chine, Xiao Qian – ambassadeur de la RPC – a récemment offert une reprise du dialogue à Canberra. Face aux défis économique et stratégique, le positionnement du nouveau Premier ministre travailliste, Anthony Albanese, sera donc déterminant au moment où l’Australie et la Chine célèbrent le 50e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques sur fond de duel sino-américain.
La 53e réunion consultative de sécurité entre la Corée du Sud et les États-Unis a permis de raffermir les liens entre les deux pays distendus depuis 2019 et d’ancrer un peu plus fortement la Corée du Sud dans le système d’alliances que les États-Unis cherchent à mettre en place en Indo-Pacifique. Elle n’a toutefois par permis de définir clairement le rôle que pourrait jouer par la Corée du Sud dans ce réseau d’alliances.
Asie – Chine – Mozambique En embuscade La poursuite des attaques de groupes se revendiquant du djihadisme et l’incapacité du gouvernement mozambicain à s’y opposer conduisent les majors des producteurs de [..] Chine – Afrique Surveillance électronique À l’image de la Chine, les pays africains, de plus en plus nombreux, mettent en place les multiples … Lire la suite
Le Royaume-Uni vient de dessiner l’avenir qu’il se souhaite à l’est de Suez : le retour dans une forme néo-impériale, appuyé sur une longue histoire dans l’océan Indien et une série d’alliances nouvelles ou renouvelées dans la région. Pressé également d’étendre ses marchés, il se promet d’y être un protecteur et promoteur des règles internationales et le héraut de la lutte contre le réchauffement climatique. Résolument adossé aux États-Unis et hostile à la Chine populaire, il se pose en homologue sinon en alternative de l’Union européenne.
Après plusieurs essais infructueux, le Japon a réussi à obtenir son premier contrat d’exportation de matériel de défense le 28 août 2020 avec les Philippines.
Chine Externalisation de la sécurité Chine – Afrique Angola : en berne Cap-Vert : coopération militaire Grands lacs : préférence pour le Rwanda Madagascar : Huawei en lice Chine – Corée du Sud – Mozambique Gaz en suspend Chine – Inde Charbon Inde – Portugal Attraction Timor oriental – Vatican – Portugal Visites Extrait de la Lettre … Lire la suite
Le 6 mars 2020, l’Assemblée nationale sud-coréenne a adopté en séance plénière une loi sur la promotion de l’innovation dans les sciences et technologies de défense.
Le dialogue bilatéral (2 +2) entre ministres des affaires étrangères et de la défense indiens et japonais, tenu le 30 novembre 2019 à New Delhi, a marqué un nouveau pas en avant dans la coopération de défense et de sécurité entre les deux pays. Cette avancée s’inscrit dans une convergence de vues sur la sécurité en Indo-Pacifique.
Européens et Américains considèrent habituellement comme étrange le comportement qui consiste à nouer des relations durables et confiantes avec des partenaires entre lesquels règne une rivalité manifeste (« qui n’est pas avec moi est contre moi »). Aussi sont-ils étonnés d’apprendre qu’il n’en va pas toujours de même dans la sphère asiatique. Une brève revue de l’ambivalence – mot ici dépourvu de sa valeur fréquemment péjorative – a été publiée récemment1. Ici, deux exemples, Singapour et Thaïlande, illustrent le souci d’équilibre que les pays d’Asie du Sud-Est tiennent à conserver dans leur coopération de défense entre les deux grandes puissances.
歐美國家總認為,要保持長期結盟而又相互信賴,對於相互競爭的國家 而言,是不可思議的事,但是,在亞洲卻並非如此。東南亞國家的國防軍備,同時和中美兩個大國合作,以達到其維持平衡的目的。新加坡與泰國即為兩個實例。
Europeans and Americans regard as strange the behavior of building long-lasting and trusting relationships with partners between whom there is a clear rivalry (« who is not with me is against me »). So they are surprised to learn that it is not always the same in the Asian sphere. A brief review of ambivalence – a word here devoid of its frequently pejorative value – has been published recently *. Here, two examples, Singapore and Thailand, illustrate the balance that the Southeast Asian countries want to maintain in their defense cooperation between the two great powers.
Asie Règne du conteneur
Mer de Chine du Sud – Chine – Camp du droit international de la mer.
Les accusations de militarisation des îles et autres sites occupés par Pékin en mer de Chine du Sud ne cessent pas. Les États-Unis profèrent des menaces. Mais si celles-ci ne sont pas suivies de quelques effets significatifs, Pékin poursuivra résolument sa stratégie d’appropriation du bassin marin.
L’alerte donnée en avril 2016, selon laquelle les Chinois projetaient de transformer complètement l’atoll effondré de Scarborough à l’identique des plateformes construites sur huit structures rocheuses des îles Spratleys, apparaît devoir se concrétiser en 2017. L’opération prévue, si elle est mise à exécution, constituera du côté de Pékin un test pour mesurer l’authenticité de la résolution américaine de contrôler au plus près les routes navales chinoises vers le Pacifique.
À la suite de la révélation présentée le 14 décembre 2016 par le Centre américain d’études stratégiques, selon laquelle les Chinois ont installé depuis peu des systèmes de défense sur les îles artificielles créées antérieurement par eux dans les Spratleys, est née une nouvelle polémique. En dehors de Pékin qui défend une telle initiative, les réactions des parties adverses, malgré la gravité de cette nouvelle étape conquérante chinoise, ne s’affichent pas avec la franche vigueur à laquelle l’on aurait pu s’attendre en pareille circonstance.