La nouvelle condamnation par contumace de Sam Rainsy illustre un raidissement supplémentaire du pouvoir à Phnom Penh. Dans la perspective des élections de 2017 (municipales) et 2018 (législatives), le Parti du peuple cambodgien (PPC) du Premier ministre Hun Sen, affaibli après les élections de 2013, intensifie son contrôle sur la société et cherche à neutraliser l’opposition. Sommé par la communauté internationale de respecter le jeu démocratique (ie électoral), le pouvoir en place multiplie les intimidations afin de limiter les risques. Au point peut-être de générer une réaction incontrôlée ?