Après un largage américain de bouées acoustiques pour détection de sous-marins dans le secteur philippin de Thomas 2, une récupération technologique chinoise accompagnée d’une protestation de pure forme.
EEZ
Chine – France : 會自相矛盾嗎 Y aurait-il comme une contradiction ?
Le 25 avril 2024, l’amiral Geoffroy d’Andigné et le général Wang Xiubin ont signé un « Document-cadre sur la conduite d’un dialogue de coopération maritime et aérienne inter-théâtre entre le commandement du théâtre sud de l’Armée populaire de libération de Chine et la zone Pacifique de l’armée française ». Seuls des bulletins laconiques et des interprétations journalistiques de l’événement ont paru, et contrairement aux habitudes chinoises, le texte complet de l’accord n’a pas été rendu disponible. Un tel accord comporte sans doute des intérêts mais aussi des risques, compte tenu de la manière impérialiste dont la Chine entend gérer la question de la mer de Chine du Sud.
On April 25, 2024, Admiral Geoffroy d’Andigné and General Wang Xiubin signed a « Framework Document on Conducting Inter-Theater Maritime and Air Cooperation Dialogue between the Southern Theater Command of the People’s Liberation Army of China and the Pacific zone of the French army ». Only terse bulletins and journalistic interpretations of the event have appeared and contrary to Chinese custom, the full text of the agreement has not been made available. Such an agreement undoubtedly has interests but also risks given the imperialist way in which China intends to manage the question of the South China Sea.
Mers de Chine – Chine – États-Unis : Violations chinoises de l’espace aérien international
Le 17 octobre 2023, le département américain de la défense a pour la première fois rendu public le bilan des interceptions illégales et agressives d’avions américains par des chasseurs chinois au-dessus des mers de Chine de l’Est et du Sud et dans le détroit de Taïwan, entre l’automne 2021 et l’automne 2023.
On October 17, 2023, the US Department of Defense for the first time made public the results of illegal and aggressive interceptions of US aircrafts by Chinese fighters over the East and South China Seas and over the Taiwan Strait, between fall 2021 and fall 2023.
Mer de Chine du Sud – Inde : Un engagement indien qui s’affirme
Plusieurs indices récents démontrent que l’intérêt de l’Inde pour une mer de Chine du Sud en paix s’accentue, que ce soit dans les déclarations de son gouvernement comme dans le renforcement d’activités de coopération avec l’ASEAN dans son ensemble, le Vietnam et les Philippines en particulier.
Philippines – États-Unis : Perspective de reprise des patrouilles maritimes conjointes
Lors de la visite à Manille de Lloyd Austin début février 2023, Philippines et États-Unis sont convenus de reprendre les patrouilles maritimes communes, notamment en mer de Chine du Sud, auxquelles le gouvernement de Rodrigo Duterte, avait mis fin.
China – United States – Taiwan : Kissinger, bin Laden and Zelensky
Three personalities have fortuitously changed the course of history in the China-U.S. relationship to China’s benefit.
Indo-Pacifique : Maurice préfère la finance au sucre
La république de Maurice veut prendre une place éminente et originale dans l’économie indo-pacifique en développant les services d’intermédiation financière entre l’Asie et l’Afrique. Pour cela, elle devra vaincre les défis qui conditionnent l’accès à l’économie de la connaissance.
Chine – Australie : Agression chinoise par faisceau laser
Le 17 février 2022, en mer d’Arufara, un navire de la marine chinoise a illuminé par faisceau laser un avion de patrouille maritime australien. Canberra dénonce le caractère agressif d’un tel acte qui provoque une nouvelle altercation, bien que passagère, avec Pékin.
Mer de Chine du Sud – États-Unis – Chine : Limits in the Seas n° 150
Le 12 janvier 2022, l’un des bureaux spécialisés du Département d’État américain a publié, dans la série de ses études sur les délimitations maritimes de tous les États du monde, sa 150e. Elle porte spécifiquement sur la question des limites maritimes que Pékin donne à ses prétentions en mer de Chine du Sud. Les Chinois sont furieux. Les Philippines et le Vietnam expriment franchement leur satisfaction.
Mer de Chine du Sud – Chine – Riverains sud-est asiatiques : Tentative de fédération contre les actes coercitifs chinois
Fatigués des actes chinois de coercition à leur encontre dans leurs ZEE respectives en mer de Chine du Sud, cinq États riverains concernés ont décidé, sous l’impulsion de l’Indonésie, de tenter de fédérer leur action de résistance contre Pékin. Ils sont Brunei, la Malaisie, les Philippines et le Vietnam. Singapour, indirectement impacté par les incursions chinoises, est associé.
Chine – Philippines – Mer de Chine du Sud : Entre tensions persistantes et dialogue
Après que le gouvernement philippin a révélé, le 21 mars 2021, la présence indue de 220 bateaux des milices maritimes chinoises sur le haut-fond Whitsun, dans la zone économique exclusive (ZEE) du pays, ses velléités de réaction se heurtent à une impavide immobilité chinoise. Dans les rangs même du gouvernement philippin, et dans son opposition, le mécontentement frémit tandis que le président Duterte, toujours aussi soucieux de maintenir la qualité de ses relations de tributaire avec la Chine, déclare « bon à jeter à la corbeille » le jugement rendu par la Cour permanente d’arbitrage le 12 juillet 2016 et, à côté de cela, participe en visioconférence au 6e dialogue bilatéral avec Xi Jinping.
After the Filipino government made known, on March 21, 2021 the undue presence of 220 ships of the Chinese maritime militias on Whitsun reef, in Philippines exclusive economic zone (EEZ), Manila vain attempts to react are confronted to a Chinese unwavering immobility. As discontent is growing among some officials of the Filipino government, and among opponents as well, about their president’s policy towards China regarding the country’s trampled interests in the South China Sea, Rodrigo Duterte, still anxious to keep his tributary relations with China at the best possible level, dared to qualify the award pronounced by the Permanent Court of Arbitration on July 12, 2016 « just paper » fit for the “waste basket”. And besides that he hold with Xi Jinping, by videoconference, the sixth bilateral round of negotiations between the two countries.
Chine – Philippines – Mer de Chine du Sud : Vers une appropriation chinoise de tous les socles rocheux inoccupés dans les Spratleys
Le 21 mars 2021 les Philippins révèlent avoir découvert, le 7 mars, la présence de 220 bateaux de pêche chinois sur le haut-fond Whitsun, dans les Spratleys, en violation complète du droit de la mer relatif aux activités étrangères dans la zone économique exclusive (ZEE) d’un autre État, en l’occurrence celle des Philippines. Or il s’avère que les contrevenants appartiennent aux milices maritimes chinoises et que, selon les indices recueillis et l’histoire d’un passé récent, elles amorcent une annexion prochaine du récif. Le mode opératoire qui se dessine apparaît en effet pouvoir se calquer sur celui qui a été mis en œuvre par les Chinois à partir de 1995 pour s’emparer du haut-fond Mischief, puis le transformer complètement en île artificielle et en plateforme militarisée à partir de 2016.
Chine – mers de Chine : Entrée en vigueur de la loi chinoise sur l’exercice du droit de l’État en mer : perspective de crises majeures
Le 22 janvier 2021, le Comité permanent de l’Assemblée nationale populaire chinoise a promulgué la nouvelle « loi de la république populaire de Chine sur la police maritime ». Elle permettra aux garde-côtes chinois d’exercer le droit de l’État en mer sur toutes les zones maritimes revendiquées par Pékin au-delà de ses droits légitimes en mer de Chine de l’Est et du Sud ainsi que dans le détroit de Taïwan, et ainsi de mener des opérations de police dans plusieurs secteurs des zones économiques exclusives de ses voisins et en haute mer. En s’arrogeant un tel droit la Chine renforcera ses prétentions sur des espaces marins internationaux. Si les pays d’Asie du Sud-Est et les pays dont les marines fréquentent ces mers ne se liguent pas pour exiger immédiatement l’abolition ou la rectification d’une telle loi, son application, effective depuis le 1er février, conduira fatalement à des passes d’armes violentes entre garde-côtes chinois et forces navales sud-est asiatiques ainsi que celles des États-Unis et de leurs alliés.
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On the 22nd of January 2021 the Standing committee of Chinese People’s National Congress adopted the new “law of the People’s Republic of China on the maritime police”. That law shall allow the Chinese coast guards to enforce the maritime law all over the maritime areas that Peking is claiming beyond its legitimate rights in the East and South China seas as well as in the Taiwan strait, and thus to conduct maritime police operations over different parts of the exclusive economic zones of the other coastal States of the two seas, and over the remaining part of high sea in between in the South China sea. By availing itself with such prerogatives China will strengthen its claims over international maritime areas. If the South-East Asian Nations and the countries whose merchant ships and navies are accustomed to cross those seas or exercise there do not immediately demand the abolition or the modification of that law, it shall inevitably lead to violent clashes of arms between Chinese coast guards and the South East Asian countries’ naval forces and those of the United States and its allies.
Before the Taiwanese bolt has blown up
Before the Taiwanese bolt has blown up (updated) February 15, 2021 … Lire la suite
Chine – Mers de Chine : Loi chinoise en gestation sur l’exercice du droit de l’État en mer : perspective de crises majeures
Le 5 novembre 2020 l’Assemblée nationale populaire chinoise a publié l’ébauche d’une future « loi de la république populaire de Chine sur la police maritime ». Elle permettra aux garde-côtes chinois d’exercer le droit de l’État en mer sur toutes les zones maritimes revendiquées par Pékin au-delà de ses droits légitimes en mer de Chine de l’Est et du Sud ainsi que dans le détroit de Taïwan, et ainsi de mener des opérations de police dans plusieurs secteurs des zones économiques exclusives de ses voisins et en haute mer. En s’arrogeant un tel droit la Chine renforcera ses prétentions sur des espaces marins internationaux. Si les pays d’Asie du Sud-Est et les pays dont les marines fréquentent ces mers n’exigent pas immédiatement l’abolition ou la rectification de ce projet, l’application de la nouvelle loi, une fois adoptée, conduira fatalement à des passes d’armes violentes entre garde-côtes chinois et forces navales sud-est asiatiques ainsi que celles des États-Unis et de leurs alliés.
On the 5th of November 2020 the Chinese People’s National Congress published the draft of a future “law of the People’s Republic of China on the maritime police”. That law shall allow the Chinese coast guards to enforce the maritime law all over the maritime areas that Peking is claiming beyond its legitimate rights in the East and South China seas as well as in the Taiwan strait, and thus to conduct maritime police operations over different parts of the exclusive economic zones of the other coastal States of the two seas and over the remaining part of high sea in the South China sea. By availing itself with such prerogatives China will strengthen its claims over international maritime areas. If the South-East Asian Nations and the countries whose merchant ships and navies are accustomed to cross those seas or exercise there do not immediately demand the abolition or the modification of that project, that law once adopted shall inevitably lead to violent clashes of arms between Chinese coast guards and the South East Asian countries’ naval forces and those of the United States and its allies.
Mer de Chine du Sud – Chine – Philippines : Manille lève son moratoire sur l’exploitation des hydrocarbures dans sa zone économique exclusive
Le 15 octobre 2020, les Philippines ont pris la décision, annoncée comme ayant été prise unilatéralement, de lever les moratoires que les gouvernements successifs Aquino III et Duterte ont imposé, au motif de « force majeure », sur les activités d’exploration – exploitation des hydrocarbures sur cinq lots (blocks) en leur zone économique exclusive (ZEE). Apparemment, si d’un côté la décision a été prise parce que les besoins philippins en énergie deviennent cruciaux, de l’autre côté il s’agit d’abord de favoriser une possibilité de coopération avec la Chine sur les lots que conteste Pékin à Manille en raison de ses prétentions territoriales maritimes en mer de Chine du Sud.
Mer de Chine du Sud – Allemagne – France – Royaume uni : Une position responsable, mais très mesurée, des « 3 Big » européens face à la Chine
La note verbale commune adressée à l’ONU le 16 septembre 2020 par l’Allemagne, la France et le Royaume uni, pour défendre l’intégrité du droit de la mer en mer de Chine du Sud, a été saluée par la presse du monde libre comme un acte de courage des trois grands européens face au refus insistant de Pékin de se conformer au dit droit dans l’espace marin concerné. Cet élan d’enthousiasme a malheureusement conduit à une interprétation partiellement erronée de l’initiative européenne.
The verbal note conveyed to the United Nations on September 2020 the 16th by Germany, France, and the United Kingdom, in order to defend the integrity of the law of the Sea in the South China Sea, has been hailed by the free world’s press as an act of courage from the part of the three European bigs in front of Peking insistent refusal to abide by that law over the concerned area. That burst of enthusiasm has unfortunately lead to a partially distorted interpretation of the European initiative.
Chine – États-Unis – Mer de Chine du Sud et riverains : En attendant Biden
Depuis juin 2020, la tension monte fortement en mer de Chine du Sud, au point de faire craindre le déclenchement d’un conflit entre Chinois et Américains, les premiers ne supportant pas que soient remises en cause leurs prétentions sur cette mer, les seconds luttant pour contraindre les premiers à y respecter le principe de la liberté de la navigation. Cette tension se traduit par un foisonnement d’activités navales et aériennes des deux côtés. Le 13 juillet, les États-Unis aggravent la tension en prenant la défense des pays riverains de la mer dans la défense de leurs droits souverains légitimes contre la Chine qui les bafoue. La situation n’est cependant pas susceptible de dégénérer tant que les élections présidentielles américaines n’ont pas eu lieu.
Since June 2020 the level of tension is severely arising in the South China Sea, to the extent that it is feared a conflict may burst between Chinese and Americans, the first ones opposing their claims over the South China Sea be questioned, the second ones striving in order to constrain the first ones to respect the right of freedom of navigation there. Such a tension develops through numerous air and naval activities from both sides. On the 13th of July that tension started worsening when the United States deliberately declared their support to the coastal States for the defense of their legitimate sovereign rights against China which trample them. Such a situation however is not supposed to degenerate as long as the US presidential elections have not been held.
Chine – Extrême-Orient maritime : Comment la Chine met à profit la crise du coronavirus
Saisissant la fenêtre d’opportunité qu’offre la sidération provoquée par la crise du coronavirus dans le monde, la Chine profite de cet avantage pour accentuer ses activités destinées à renforcer sa domination en mers de Chine de l’Est, du Sud et dans toute la périphérie maritime de Taïwan. Mais c’est sans compter la capacité de résilience américaine.
Taking advantage of the opportunity of the amazement caused by the coronavirus crisis in the World, China increases its activities in order to reinforce its domination in the East and South China seas and all around Taïwan. But that was without taking into account the US capacity of resilience.
Mer de Chine du Sud – Malaisie – Chine – Vietnam : Quand la Malaisie outrepasse ses droits
Au nord-ouest des États de Sarawak et de Sabah, la Malaisie exploite deux sites pétroliers et procède à des explorations sismiques sur trois autres, dont deux situés au-delà de sa zone économique exclusive (ZEE). De ce fait, elle outrepasse dans ce secteur ses droits légitimes en même temps qu’elle y néglige l’accord passé en 2009 avec le Vietnam sur cette partie de haute mer. La Chine, de son côté, toujours dans son concept de refus aux autres États riverains de la mer de Chine du Sud d’exploiter pleinement leurs ZEE, se livre à des actions de harcèlement paranaval sur ces cinq sites contre les compagnies pétrolières.