Le candidat Hou You-ih (Kuomintang) commence à négocier avec Ke P.
élections
Australie – Chine : Les tensions sino-australiennes, le défi de l’ALP (Australian Labor Party)
Alors qu’ils ont quitté le pouvoir à l’apogée des relations entre Canberra et Pékin en 2013, les travaillistes de l’ALP* – vainqueurs des élections fédérales de mai 2022 – héritent aujourd’hui de profondes tensions sino-australiennes qu’ils attribuent au moins en partie au « manque de sophistication » de l’opposition, la coalition libérale-nationale (LNP). Après un gel de deux ans des relations diplomatiques entre l’Australie et la Chine, Xiao Qian – ambassadeur de la RPC – a récemment offert une reprise du dialogue à Canberra. Face aux défis économique et stratégique, le positionnement du nouveau Premier ministre travailliste, Anthony Albanese, sera donc déterminant au moment où l’Australie et la Chine célèbrent le 50e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques sur fond de duel sino-américain.
Birmanie : La démocratie en danger ?
Les élections générales qui se sont tenues le 8 novembre 2020 en Birmanie ont donné un résultat sans équivoque. Pourtant, le principal parti d’opposition conteste le scrutin. La question est dans les esprits : l’Armée pourrait-elle se solidariser de cette contestation et refaire le coup de 1990 qui avait déjà une première fois, privé Aung San Suu Kyi d’un résultat identique ? La transition politique amorcée au début des années 2000 est-elle en danger ?
Grappillages Asie21 n° 138/2020-04
Chine Externalisation de la sécurité Chine – Afrique Angola : en berne Cap-Vert : coopération militaire Grands lacs : préférence pour le Rwanda Madagascar : Huawei en lice Chine – Corée du Sud – Mozambique Gaz en suspend Chine – Inde Charbon Inde – Portugal Attraction Timor oriental – Vatican – Portugal Visites Extrait de la Lettre … Lire la suite
Taïwan : La victoire de Tsai Ing-wen confirme la crise du KMT
Les élections présidentielles et législatives ont confirmé et dépassé les prédictions des sondages des derniers mois donnant la présidente sortante Tsai Ing-wen (DPP) gagnante. Pourtant, début janvier 2020 le candidat de l’opposition Han Guo-yu (KMT) devançait encore son opposante de 30 points et Pékin était confiante de pouvoir l’emporter. Qu’est-ce qui s’est passé ?
Un an après les élections : Mahathir et l’avenir de la Malaisie // One year after the elections: Mahathir and the future of Malaysia
C’est un euphémisme de dire que les élections du 9 mai 2018 ont suscité espoir et confiance en Malaisie. Non seulement la victoire a été belle et sans violence mais l’expérience du Premier ministre Mahathir a été présentée comme un atout décisif pour conduire la Malaisie sur le chemin, largement nécessaire des réformes. Un an après, où en est la Fédération ? Le gouvernement de Mahathir a-t-il tenu ses promesses et la Malaisie se dirige-t-elle vraiment vers une nouvelle ère de son développement national ?
Indonésie Élections d’avril 2019 : l’ancrage démocratique
Des élections, à la fois présidentielles, législatives et dans certains cas, locales, ont eu lieu en Indonésie le 17 avril 2019. Les débats apaisés, le bon taux de participation (192 millions d’électeurs) ou l’absence de violence constituent autant de signaux positifs et encourageants pour ce scrutin exceptionnel : 20 000 postes électifs à pourvoir, du Président aux parlementaires régionaux. Les sondages à la sortie des urnes ont immédiatement donné le président sortant, Joko Widodo et son colistier Maruf Amin, gagnants. Contestés par l’équipe adverse, composée par le général Prabowo et Sandiaga Uno, ces résultats ont finalement été acceptés quelques jours plus tard. Le décompte officiel prendra encore quelques semaines et les résultats définitifs seront annoncés le 22 mai. Si ce scrutin confirme l’ancrage démocratique du plus grand archipel au monde, les défis qui attendent la nouvelle équipe au pouvoir n’en sont pas moins préoccupants.
Presidential, legislative and, in some cases, local elections were held in Indonesia on 17 April 2019. The peaceful debate, the good turnout (192 million voters) or the absence of violence constitute as much positive and encouraging signals for this exceptional vote: 20,000 elective positions to be filled, from President to the regional parliamentarians. The exit polls immediately gave outgoing president, Joko Widodo and his running mate Maruf Amin, winners. Contested by the opposing team, composed of General Prabowo and Sandiaga Uno, these results were finally accepted a few days later. The official count will take a few more weeks and the final results will be announced on May 22nd. If this vote confirms the democratic anchoring of the largest archipelago in the world, the challenges awaiting the new team in power are nonetheless worrying.
Thaïlande : Élections du 24 mars 2019, les jeux sont-ils faits ?
Après avoir reporté 6 fois sa tenue depuis le coup d’État de mai 2014, la junte a enfin décidé que le scrutin électoral pour élire la Chambre basse (soit 500 députés) se tienne le 24 mars 2019, juste à temps pour que l’annonce des résultats n’interfère pas avec l’intronisation de Rama X prévue le 4 mai suivant. Déjà, la campagne a réservé son lot de surprises, notamment l’annonce de la candidature de la princesse Ubolratana. Le roi a immédiatement remis de l’ordre dans les affaires familiales et ce faisant, a validé son rapprochement avec le général Prayuth, chef du Conseil national pour la paix et l’ordre (NCPO) – la junte – qui a présenté sa candidature sous la bannière du parti Phalang Pracharat. Les jeux sont-ils pour autant faits ?
Malaisie : les jeux sont faits
Le 9 mai 2018, des élections générales se sont tenues en Malaisie et en dépit de manipulations, de menaces de chaos, de peurs attisées, les Malaisiens ont fait le grand saut et mis un terme à six décennies de pouvoir de la coalition Barisan Nasional (BS) qui dirigeait le pays depuis l’indépendance (1957). Troisième économie d’Asie du Sud-Est, la Malaisie a fait preuve d’audace et les citoyens réclament l’établissement d’un État de droit garantissant une meilleure égalité civile, juridique et politique. Pour autant, est-ce l’aube d’une nouvelle démocratie ?
Taïwan : un « nouveau » dirigeant pour le KMT – renouvellement ou double statu quo ?
Le 20 mai 2017 ont eu lieu en république de Chine (Taiwan) les élections anticipées du nouveau dirigeant du KMT, aujourd’hui dans l’opposition, la présidente Tsai Ing-wen appartenant au DPP. La présidence du KMT reste un poste important car si le parti est affaibli, il demeure à la fois le principal parti conservateur traditionnel et le premier partenaire politique de la Chine continentale (du fait de la volonté du parti communiste chinois de marginaliser le DPP).