Bangladesh – Guinée Bissau Main d’œuvre
Chine – Afrique
⦿ Angola – Cabinda : négociatrice ?
⦿ Cap-Vert – CPLP : forum de Macao
⦿ Eswatini : ténacité
Bangladesh – Guinée Bissau Main d’œuvre
Chine – Afrique
⦿ Angola – Cabinda : négociatrice ?
⦿ Cap-Vert – CPLP : forum de Macao
⦿ Eswatini : ténacité
La décision du Groupe d’action financière de maintenir le Pakistan sur sa liste grise de pays ne luttant pas suffisamment contre le financement des groupes terroristes et donc à surveiller a déçu Islamabad qui devra faire preuve de vigilance pour l’obtention d’aides à son économie défaillante.
En proie aux gesticulations parfois erratiques des puissances extérieures et à l’immobilisme forcené de sa classe politique, l’Afghanistan a franchi le cap de l’élection présidentielle sans que cela permette de lever le moindre coin de voile sur son avenir. Bien au contraire, les incertitudes et les sources de déstabilisation s’accumulent.
Faussement comprise comme une nouvelle foucade d’un président américain décidément imprévisible, la rupture des pourparlers politiques entre Américains et islamistes radicaux afghans fait naître une nouvelle période d’incertitude dans le pays qui est à la veille d’une élection présidentielle elle-même porteuse de risques.
Les attentats qui ont frappé trois églises à Colombo, Negombo et Batticaloa sur la côte est de l’île le 21 avril 2019, jour de Pâques, ainsi que trois hôtels de luxe dans la capitale ont fait 259 victimes. Les autorités du pays ont immédiatement accusé un groupuscule islamiste, le National Thowheed Jamath, d’avoir perpétré ces attaques et ont procédé à toute une série d’arrestations dans les rangs de cette organisation. La poursuite de l’enquête a par ailleurs prouvé que deux des terroristes ayant actionné une bombe dans les hôtels étaient les fils d’un des entrepreneurs musulmans les plus riches de Sri Lanka. Deux jours plus tard, les massacres ont été revendiqués par l’État islamique (EI).
The attacks that struck three churches in Colombo, Negombo and Batticaloa on the east coast of the island on April 21, 2019, Easter, as well as three luxury hotels in the capital killed 259 people. The country’s authorities immediately accused a small Islamist group, the National Thowheed Jamath, of carrying out the attacks and carried out a series of arrests in the organization’s ranks. Further investigation has also shown that two of the terrorists who bombed the hotels were the sons of one of Sri Lanka’s richest Muslim entrepreneurs. Two days later, the massacres were claimed by the Islamic State (IS).
Le corridor de Wakhan en 2016-2018 Chronologie Rémi Perelman, Asie21, septembre 2018. Les autorités afghanes, impuissantes dans la lutte contre le terrorisme, craignent une résurgence des talibans, mais elles ne peuvent rien faire sans aides extérieures, celles, concurrentes des États-Unis et de la Chine notamment. L’activité de la Chine à l’égard de l’Afghanistan semble s’accentuer au … Lire la suite
La fédération de Russie compte 20 millions de musulmans et elle fait face comme d’autres pays à l’introduction de courants extrémistes violents importés des pays arabes propageant le wahhabisme et son avatar salafiste. Ces idées ont commencé à pénétrer à la faveur de l’ouverture des frontières du pays et à l’afflux de pétrodollars généreusement accordés par l’Arabie saoudite pour construire mosquées et écoles coraniques. Les républiques d’Asie centrale et du Caucase ont été heurtées de plein fouet par ces nouveaux prosélytes dont la mission est de supplanter l’islam traditionnel. Là comme ailleurs, des populations religieusement peu éduquées, en désarroi à la suite de l’éclatement de l’Union soviétique et du fait de la crise économique, se laissent séduire par ces courants.
Le Pakistan et l’Afghanistan (AfPak), sont des pays associés depuis trois décennies par la violence islamiste. Le Tadjikistan, où l’islam modéré (sunnite, de rite hanafite) est religion d’État, est menacé par l’organisation État islamique (EI). La vulnérabilité d’une population pauvre aux offres financièrement généreuses que propose l’EI à ses recrues pourrait bien lui ouvrir les portes du pays. Ce serait alors un véritable corridor islamiste qui lierait les trois pays, entre l’océan Indien et la Chine occidentale, accompagnant de près ou de loin le corridor économique Chine-Pakistan. Dans cette région, l’activité de l’islam violent procède principalement de deux groupes antagonistes : les talibans et les militants de l’EI. Une guérilla dans leur voisinage immédiat que la Chine et la Russie pourraient trouver insupportable.
Après la bataille de Mossoul, le groupe État islamique, EI, va tenter de se refaire en Asie où vivent près d’un milliard de musulmans. Une stratégie fondée non seulement sur l’action violente mais sur l’utilisation missionnaire des combattants du Moyen-Orient et des travailleurs du Golfe de retour dans leurs pays d’origine, et le recrutement de jeunes musulmans discriminés, notamment en Inde. Le chemin sera tortueux, car sans même compter les armées occidentales, l’EI devra affronter l’hostilité d’Al-Qaïda, de l’Iran et des chiites comme celle des musulmans de la mouvance soufie.