La campagne électorale bat son plein pour la présidentielle de janvier 2024 qui n’a qu’un tour. Les alliances doivent donc se faire en amont, basées entre autres sur les résultats de sondages qui, d’ailleurs, semblent cohérents entre eux, confirmant les tendances de l’opinion publique. Mais elles sont difficiles à faire car l’un doit se sacrifier en acceptant d’être la potiche de l’autre. Le récent accord KMT-TPP a entamé une nouvelle phase de la campagne.
Foxconn
Taïwan : Élection présidentielle de 2024, complexe parce que liée à la relation Chine – États-Unis
Il n’y a pour l’instant que 3 candidats qui répondent aux critères obligatoires pour se présenter. William Lai* (DPP) est toujours en tête. Hou You-ih* (KMT) progresse à la deuxième place en dépassant Ke P.* (TPP). Une alliance Hou-Ke ou Ke-Hou pourrait permettre aux candidats KMT et TPP de gagner face au candidat DPP. Cette élection complexe attire l’attention mondiale.
Taïwan : Élections présidentielles de janvier 2024 : quels candidats ?
Le vice-président actuel de Taïwan, William Lai*, non soutenu par la présidente Tsai, est candidat en tant que DPP, parti au pouvoir. Cependant, il est, de manière officielle, pour l’indépendance de Taïwan. Et les politiciens américains veulent éviter une guerre contre la Chine. Ils ne peuvent donc pas soutenir officiellement un candidat qui s’affiche indépendantiste.
Taïwan : État des lieux avant les élections
Les prochaines élections présidentielles et législatives de Taïwan en janvier 2020 seront à nouveau l’occasion pour l’île de faire le point sur son rapport à la Chine, ses aspirations sociales et sa manière d’envisager son propre futur.
Taïwan : Conséquences du conflit sino-américain
Le conflit sino-américain provoque une hausse des exportations de Taïwan vers les États Unis et une baisse des investissements taïwanais en Chine.
Taïwan : Campagne pour les présidentielles, le patron de Foxconn quitte le KMT 鴻海集團董事長郭台銘退出國民黨
Kuo Tai-ming, le patron de Foxconn, a quitté le Kuomintang, ce qui lui permettait de rester dans la course aux élections présidentielles de manière indépendante. Il avait été battu lors des primaires du Parti par Han Kuo-yu.
2019年9月13日,郭台銘宣布退出國民黨,如此一來他就可以用獨立參選人的身份,角逐中華民國總統大位。當大家都認為他會以第三勢力出現時,2019年9月16日深夜,他又宣佈不再角逐2020年一月的總統大選,此舉令全台灣震驚!
Taïwan : Le président de Foxconn, fournisseur d’Apple, vise la présidentielle de 2020
鴻海集團董事長郭台銘競選中華民國縂統
Kuo Tai-ming (郭台銘, Terry Gou), le président de Foxconn, s’est déclaré candidat à la présidence du KMT, passage obligé pour candidater1 à la présidentielle de janvier 2020.
Huawei et la 5G : la Chine recadrée
C’est pour écarter des risques de cybersécurité avérés, et potentiellement désastreux, que le Congrès des États-Unis a adopté, en 2018, une loi écartant les entreprises chinoises du marché informatique fédéral, le premier au monde. Plutôt que de rechercher un compromis, la société Huawei, à tout le moins encouragée par le gouvernement chinois, a engagé le fer avec le gouvernement américain. Ce combat absurde a été perdu aussitôt qu’engagé. Il ne reste plus aux matériels informatiques chinois que des marchés de second rang.
With a view to address effective and potentially lethal cyber-security risks, the US Congress passed a law meant to ban Chinese companies from the federal market, the first in the world. Rather than compromise, Huawei, supported at least by the Chinese Government, started a duel with the US Government. The fight was a nonsense, lost as soon as engaged. The Chinese computing is left with second class markets.
Taïwan : un « nouveau » dirigeant pour le KMT – renouvellement ou double statu quo ?
Le 20 mai 2017 ont eu lieu en république de Chine (Taiwan) les élections anticipées du nouveau dirigeant du KMT, aujourd’hui dans l’opposition, la présidente Tsai Ing-wen appartenant au DPP. La présidence du KMT reste un poste important car si le parti est affaibli, il demeure à la fois le principal parti conservateur traditionnel et le premier partenaire politique de la Chine continentale (du fait de la volonté du parti communiste chinois de marginaliser le DPP).
Japon, Australie et ASEAN : Un pôle sécuritaire en formation
Japon, Australie et l’ASEAN
Un pôle sécuritaire en formation, Rémi Perelman, Asie21, janvier 2017
Visites. Du 12 au 17 janvier 2017, Shinzo Abe, le Premier ministre japonais, s’est rendu successivement aux Philippines, en Australie, en Indonésie et au Vietnam alors que les États-Unis de Trump annoncent leur volonté de se désengager de l’Asie. Ces visites successives avaient deux objectifs : d’abord resserrer les liens du Japon avec ces pays en matière de sécurité et de développement économique. Le renforcement du partenariat nippo-australien, deux alliés historiques de Washington, comprends l’intensification de la coopération militaire, notamment navale, avec les pays de l’ASEAN et sans doute avec l’Inde.