L’intérêt que suscitent les fonds marins conduisent grandes puissances et petits États maritimes à revendiquer, à s’approprier, voire à construire, des territoires qui leur permettent d’amplifier leur domaine.
L’intérêt que suscitent les fonds marins conduisent grandes puissances et petits États maritimes à revendiquer, à s’approprier, voire à construire, des territoires qui leur permettent d’amplifier leur domaine.
Le 9e Forum économique de l’Est s’est tenu à Vladivostok du 3 au 6 septembre 2024 en présence de Poutine. Le thème, cette année, était : « Extrême-Orient 2030 : Unissons nos forces pour créer de nouvelles opportunité ». Plus de 6 000 invités de 70 pays y participaient avec une centaine de tables rondes dont la moitié sur le développement de l’Arctique. Parmi les invités, on notait le vice-président de la république populaire de Chine, Han Zheng, et le Premier ministre de Malaisie, Anwar Ibrahim. La France était absente.
Par le général (2s) Daniel Schaeffer, membre du groupe Asie21-Futuribles, ancien attaché de défense en Thaïlande, Vietnam et Chine Reproduction autorisée sous réserve de mentionner la source Asie21 (https://www.asie21.com/) Plus que le président Orban, dont l’initiative personnelle en faveur de négociations pour un retour à la paix en Ukraine semble s’être arrêtée à ses cinq … Lire la suite
Après un quai en eaux profondes et un nouvel aéroport, la Chine poursuit la construction d’infrastructures sensibles dans cet archipel situé à moins de 500 km au nord de la Nouvelle Calédonie et à 1500 km à l’est des côtes australiennes. Le 2 juillet 2024, Pékin a livré symboliquement les clefs du nouveau palais présidentiel. D’autres bâtiments publics sont en cours de construction (ministère des Finances, rénovation du ministère des Affaires étrangères) dans un contexte de rapprochements économiques. La Chine poursuit sa « progression amicale » dans le Pacifique Sud, alimentant les inquiétudes occidentales. Le Pacifique Sud devient une nouvelle frontière dynamique de la géopolitique mondiale. Accompagné du Premier ministre des îles Salomon, Jeremiah Manele, le Premier ministre du Vanuatu, Charlot Salwai, entame une visite en Chine des 7 au 12 juillet 2024.
La Chine, à petits pas, mais sur des secteurs qu’elle considère essentiels, a renforcé son implantation au Niger, apaisant discrètement mais partiellement la mésentente entre ce pays et le Bénin. Ce faisant, elle marque des points contre les États-Unis et la France, et s’affirme devant le continent africain.
Chine – Brésil
Chine – Mexique Ay ! Ces drones
Corée du Sud – Afrique Bousculade
Quand le général Lecointre1 déclare que, devant « l’échec de nos engagements au Sahel […] l’Europe aura l’obligation de retourner en Afrique pour aider à la restauration de l’État et au retour des administrations et du développement […]. Ce n’est pas la Chine, la Russie et Wagner qui […] vont apporter des solutions durables. […] [elle] doit prendre en charge son destin sur le plan militaire, de sa défense, de la promotion de ses intérêts et de ses valeurs ».
Quand l’Europe se sent menacée par les migrations africaines et par des activités croissantes de la Chine sur sa « chasse gardée », on pense à « quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera2 » et à « qui tiendra l’Afrique, tiendra le monde3 ».
L’homo sapiens, apparu en Afrique (500 000 av. JC*), a gagné l’Europe et l’Asie (30 000 av. JC) et finalement occupé toute la planète – le temps long. L’homo economicus occidentalis, veut dominer plus que s’adapter, alors que « la meilleure façon de commander la nature, c’est de lui obéir4 » – la montre.
Chine – Afrique Angola : dette Angola – États-Unis : inclinaison Cap-Vert : face à face Chine – Argentine De base en base Chine – Brésil Coup de maître Picanha Chine – Suisse – Russie – Ukraine Chocolat Corée du Sud – Afrique – Angola K-Rice Belt Iran – Brésil Incohérence Japon – Brésil Viandes Visas Russie – … Lire la suite
En ces premiers jours de mai 2024, la visite d’État de Xi Jinping, sous-estimée par la presse française, a été considérée en Chine comme un événement majeur. La France y est célébrée comme une nation gaullienne, s’affirmant indépendante, dont la vocation est d’établir un lien entre l’Union européenne et la Chine. Plus encore, qu’il s’agisse du cessez-le-feu olympique et de la création d’un État palestinien, Xi Jinping s’y déclare, aux côtés de la France, en allié pour la paix. Ce sont là des perspectives qui méritent d’être regardées de près. Est-ce là des mots qui seront vite oubliés ou bien les prémices d’une coopération inédite ? Les tout prochains mois devraient nous éclairer.
In these first days of May 2024, Xi Jinping’s state visit, underestimated by the French press, was considered a major event in China. France is celebrated as a “gaullist” nation, asserting its independence and its vocation to establish a link between the European Union and China. Furthermore, whether it’s the Olympic ceasefire or the creation of a Palestinian state, Xi Jinping declares himself to be an ally for peace alongside France. These are prospects that are worth taking a close look at. Are these just words that will soon be forgotten, or are they the beginnings of an unprecedented cooperation? The next few months should shed some light on this.
Du 2 au 9 mars 2024, Pékin a détaché son émissaire Li Hui en Europe dans la perspective d’engager des démarches en faveur du rétablissement de la paix en Ukraine. Le tiède accueil reçu, sauf en Ukraine et en Pologne, ne donne pas le signal d’une réelle volonté des pays en guerre de vouloir y mettre fin.
Par l’écho qu’il donne aux déclarations d’Emmanuel Macron lors de son entretien télévisé du 15 mars, Le gouvernement chinois marque l’intérêt qu’il porte à la position française à propos de l’Ukraine. En retour, pour que la trêve olympique souhaitée par la France puisse être, et pour donner naissance à une solution durable, pendant un temps, Macron va devoir accepter de donner le bras à Xi.
1- ÉVÉNEMENTS MAJEURS RÉCENTS ET ENJEUX DE DEMAIN EXTRÊME-ORIENT Chine – Afghanistan Un ambassadeur taliban à Pékin, Patrick Hébert, Asie 21 Chine – États-Unis – Afrique Compétition pour le contrôle de l’accès aux minerais critiques d’Afrique centrale, Laurent Amelot, Asie21 Chine – Europe – France Typhon sur la Charente. Dragon de bois à Pékin, gueule … Lire la suite
Asie – Mozambique Des pétroliers asiatiques
Chine Jeux interdits
Chine – Afrique
⦿ Angola : danger
Pour la première fois de son histoire, la Corée du Sud a participé en novembre 2023 à Cyber Coalition, principal exercice de l’Otan en matière de cyberdéfense. Cela marque une nouvelle étape dans le rapprochement croisé entre l’Otan et la Corée du Sud et confirme la volonté de l’organisation de renforcer ses liens avec certains pays d’Asie-Pacifique pour faire face à une Chine considérée depuis 2020 comme un « rival systémique ». De son côté, la Corée qui s’inquiète d’un éventuel début de désengagement américain de la péninsule en cas de retour de Donald Trump à la Maison Blanche cherche à multiplier les partenariats de défense avec les pays partageant un socle de valeurs proches.
Situé au cœur de l’Asie centrale et entouré de ses deux grands voisins chinois et russe, le Kazakhstan s’efforce de maintenir l’équilibre dans ses rapports avec les puissances proches et lointaines qui le sollicitent ou le pressent.
Au cours de cet été 2023, on a pu remarquer, dans l’estuaire de la Loire, un flux régulier parfaitement identifié, grâce à l’application marinetraffic.com de méthaniers – brise-glace russes de la catégorie Arc7 (299 m de long, 50 m de large, transportant du gaz naturel liquéfié).
I- Recension de l’ouvrage // II- Résumé de l’ouvrage
I- Recension de l’ouvrage
Historien reconnu, professeur émérite de l’Université de Nantes, membre de l’Académie des sciences d’outre-mer, Jacques Weber intitule « Regards croisés » le tome 3 de son ouvrage « La France et l’Inde des origines à nos jours ».
Comme dans les deux premiers tomes, l’auteur cite abondamment ses sources, nombreuses, et reproduit systématiquement des extraits des personnages mentionnés, ce qui justifie, voire renforce son argumentation. Il a abondamment lu, confronté les sources, décelé et rectifié les erreurs des analyses faites par les voyageurs, écrivains et artistes français ayant traité de l’Inde. Fort de sa vaste culture, l’auteur donne son opinion sur le bien-fondé des jugements de tous ces Français, attribuant le cas échéant leurs erreurs d’appréciations à un manque de connaissances sur l’Inde. Il réhabilite certains savants injustement restés dans l’ombre et au contraire relativise les apports de certains autres. Il a aussi utilisé en les citant les travaux de ses étudiants et d’étudiants d’autres universités, ce qui complète fort bien son champ de recherche.
Lors de la réunion du Conseil de sécurité demandé par les États-Unis, le Japon et la France pour condamner le tir d’essais d’un missile intercontinental qui s’est achevé dans les eaux de la zone économique exclusive de la Russie, sans menacer aucun des pays voisins, Nicolas de Rivière, le représentant permanent de la France auprès des Nations Unies, s’est totalement aligné sur les États-Unis. Que de contorsion pour cela. Aller jusqu’à proclamer que « la France ne se résoudra pas à ce que la Corée du Nord (RPDC) devienne un État nucléaire » alors que le groupe d’experts des Nations unies a reconnu que les forces de dissuasion de la RPDC étaient substantielles et de haut niveau. S’aventurer jusqu’à dire que « ne pas condamner Pyongyang serait banaliser la prolifération nucléaire », alors qu’il n’y a qu’un État concerné, l’Iran étant déjà sous sanctions. Et comment parler encore d’unanimité au sein du Conseil pour condamner la Corée du Nord, alors que depuis deux ans la Russie et la Fédération de Russie bloquent toute sanction ? Ne faut-il pas enfin manquer de sens commun et avoir un singulier aplomb pour oser demander encore que la Corée du Nord « abandonne ses programmes de manière complète, vérifiable et irréversible », alors que l’on n’a rien à offrir en échange. Hélas, n’est-ce pas la crédibilité de la France qui est mise à mal par ces dénis de la vérité, cet atlantisme inconditionnel ?