Le Royaume-Uni vient de dessiner l’avenir qu’il se souhaite à l’est de Suez : le retour dans une forme néo-impériale, appuyé sur une longue histoire dans l’océan Indien et une série d’alliances nouvelles ou renouvelées dans la région. Pressé également d’étendre ses marchés, il se promet d’y être un protecteur et promoteur des règles internationales et le héraut de la lutte contre le réchauffement climatique. Résolument adossé aux États-Unis et hostile à la Chine populaire, il se pose en homologue sinon en alternative de l’Union européenne.
Great Britain
Indo-Pacifique – Europe – France : Ne pas se laisser entraîner dans une dérive otanienne en Indo-Pacifique
L’intérêt bien tardif que, contrairement à la France et au Royaume-Uni, portent aujourd’hui l’Allemagne et les Pays-Bas sur la région indopacifique, le suivisme européen des États-Unis dans le cadre de l’OTAN, font craindre que le schéma otanien historiquement adopté face à la Russie toujours considérée comme une menace, ne soit transposé face à la Chine, voire à la Russie d’aujourd’hui en contribuant à un nouveau renforcement de ces deux partenaires stratégiques.
The so late interest that, except from France and the United Kingdom, Germany and the Netherlands show today on the Indo-pacific region, the European bandwagoning with the United States within the NATO’s frame, both considerations may let fear that the NATO scheme adopted to confront Russia, which is still considered as a threat by the USA and its allies, be transposed to confront China, even to confront Russia on this side of the World, thus contributing to a renewed reinforcement between those two strategic partners.
Indo-Pacifique – Royaume-Uni : Post-Brexit : retour à l’est de Suez
« Reviens-t-en, soldat britannique ; reviens-t-en à Mandalay ! » (R. Kipling)