Le 4 juin 2017, les 8 millions d’électeurs cambodgiens étaient appelés aux urnes pour élire leurs maires. Ce scrutin avait valeur de test avant les élections législatives de 2018, autrement plus importantes pour le pouvoir en place. Hun Sen, Premier ministre depuis 31 ans, ne se voit toujours pas passer le relais, et encore moins à un représentant de l’opposition. L’année à venir va donc être particulièrement intéressante à observer aussi bien pour les manipulations auxquelles le régime va probablement avoir recours, que pour l’ingéniosité dont devra faire preuve l’opposition. Mais l’avenir de la transition démocratique est clairement au bout du processus.