Asie – États-Unis Immigrants
Chine – Afrique
- Angola : le prix de la dette
- Angola : soupçons
- Guinée Bissau : pêche
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Chine – Afrique
Le 15 octobre 2020, les Philippines ont pris la décision, annoncée comme ayant été prise unilatéralement, de lever les moratoires que les gouvernements successifs Aquino III et Duterte ont imposé, au motif de « force majeure », sur les activités d’exploration – exploitation des hydrocarbures sur cinq lots (blocks) en leur zone économique exclusive (ZEE). Apparemment, si d’un côté la décision a été prise parce que les besoins philippins en énergie deviennent cruciaux, de l’autre côté il s’agit d’abord de favoriser une possibilité de coopération avec la Chine sur les lots que conteste Pékin à Manille en raison de ses prétentions territoriales maritimes en mer de Chine du Sud.
L’Indo-Pacifique (IP), un nouveau monde tiraillé entre Washington et Pékin
Cinq grands acteurs dans un théâtre pour trois stratégies
Rémi Perelman, Asie21
NB : Ce qui suit développe le sujet d’un court exposé présenté par Rémi Perelman lors du colloque organisé le 25 février 2020 par la Fondation Gabriel Péri et l’INALCO sur le thème « Mer de Chine méridionale et Indo-Pacifique : comment garantir une sécurité commune ?«
L’Indo-Pacifique est désormais le centre de la compétition géopolitique sino-américaine. On pourrait imaginer, et cela a été dit, être revenu à l’affrontement bipolaire qui a marqué la Guerre Froide avec, pour Washington, un simple changement de sparring partner. Mais l’effacement – tout relatif – des États-Unis trumpiens donnent de l’espace à des puissances moyennes. Trois d’entre elles, chacune à sa manière, pourrait trouver l’instant favorable pour affirmer ses ambitions régionales, l’Inde, l’Indonésie et l’Australie, une situation susceptible de conduire à la multipolarité.
La Chine a décidé d’augmenter ses importations d’hydrocarbures en provenance d’Iran dans le cadre du partenariat stratégique conclu entre les deux pays et ceci en dépit des sanctions américaines. Cette politique est présentée comme le prolongement du projet de corridor économique sino-pakistanais où la Chine a investi des milliards de dollars pour appuyer l’initiative chinoise des « nouvelles Routes de la soie ».
Une série d’événements, sans coordinations vraiment apparentes les uns avec les autres, amènent à penser que, dans la crise de la mer de Chine méridionale, la Russie pourrait être l’agent susceptible de favoriser en arrière scène la cristallisation d’une situation potentiellement détonante.
A series of events, appearing without obvious bounds with each other, may lead to think that, in the present crisis of the South China Sea, Russia may indirectly become the agent who behind the scene could help to partly freeze a potentially explosive situation.
Chine – Afrique
Chine
Le Costa Venezia, baptisé il y a peu à Trieste, entrera en service à compter de mai 2019 depuis le port de Shanghai. Il sera le plus gros paquebot introduit par Costa sur le marché chinois.
Ce faisant, le premier acteur européen de la croisière – filiale du groupe américain Carnival – met à l’eau une unité flambant neuve, adaptée au seul marché chinois […]
Le 2 août 2018, lors de la déclaration d’ouverture de la 51e réunion des ministres des Affaires étrangères des dix pays de l’ASEAN (MAE ASEAN) et de la Chine, à Singapour, a été annoncée l’adoption d’une ébauche commune unique de code de conduite des parties (COC) en mer de Chine du Sud. Cet événement a été salué comme un débouché majeur vers les négociations à venir. Mais tant que la Chine maintiendra le tracé en neuf traits pour délimiter ses prétentions en mer de Chine du Sud, les dix pays de l’ASEAN vont finalement négocier avec Pékin le système des sanctions qui s’appliqueront contre eux dès lors que, bien qu’opérant dans leurs propres zones économiques exclusives (ZEE), ils exerceront leurs activités dans la « langue de buffle ». Parce qu’ils seront ainsi considérés par la Chine comme contrevenant au COC.
Depuis plus de vingt ans, les cinq pays riverains de la mer Caspienne (Russie, Azerbaïdjan, Iran, Kazakhstan, Turkménistan) négocient afin de se répartir ses espaces. Leurs représentants ont fini par élaborer un projet de convention, approuvé par le président Poutine, qui sera soumis à la signature des chefs d’États réunis au mois d’août 2018 au Kazakhstan.
L’Azerbaïdjan, riverain de la mer Caspienne, se trouve à la croisée des routes nord-sud et est-ouest. Sa participation est essentielle à la mise en œuvre de grands projets régionaux de développement des voies de communication dans les domaines des chemins de fer, de la navigation, aussi bien que dans celui de l’acheminement des hydrocarbures.
Philippins et Chinois s’apprêtent à coopérer, avec un troisième partenaire, dans l’exploration-exploitation du pétrole dans un secteur non contesté en mer territoriale des Philippines. Cependant, il est peu probable que les conditions dans lesquelles devrait être exécuté le contrat, qui attend l’aval du président Duterte, puissent être reproduites lorsque les projets porteront sur les secteurs situés en zone économique exclusive (ZEE) des Philippines, mais par ailleurs inscrits à l’intérieur du tracé chinois en neuf / dix traits.
Le 3 novembre 2017, la Chine a commencé les essais à la mer d’une nouvelle drague géante, Tian Kun Hao. La perspective de l’entrée et de l’emploi futurs d’un tel engin en mer de Chine du Sud inquiète les pays de la région, notamment les Philippines.
Réduites en intensité après 2012 à l’encontre des pays d’Asie du Sud-Est, riverains de la mer de Chine du Sud, pour s’opposer à leurs activités d’exploration – exploitation des hydrocarbures dans leurs zones économiques exclusives (ZEE) respectives, les menaces chinoises de rétorsion reprennent depuis ce printemps 2017.
Réduites en intensité après 2012 à l’encontre des pays d’Asie du Sud-Est, riverains de la mer de Chine du Sud, pour s’opposer à leurs activités d’exploration – exploitation des hydrocarbures dans leurs zones économiques spéciales (ZEE) respectives, les menaces chinoises de rétorsion reprennent depuis ce printemps 2017.
Jusqu’à présent, l’Inde faisait preuve de retenue à l’égard d’Israël car, possédant une importante minorité musulmane et ayant besoin d’hydrocarbures, elle devait maintenir d’excellentes relations avec les pays arabes et l’Iran. Désormais, elle affiche au grand jour ses relations avec l’État hébreu.
L’évolution suspecte, de décembre 2016 à mars 2017, d’un navire chinois de recherche scientifique sur le plateau continental étendu (PCE) de Benham rise, évolution tolérée par laxisme ou par crainte par le gouvernement des Philippines, pourrait devenir la source d’un contentieux ultérieur entre les deux États.