Ce n’est que pendant quelques semaines que le Japon a pu se réjouir de son retour au nucléaire : l’accord donné à la remise en route de la plus grande centrale nucléaire au monde Kashiwazaki-Kariwa et, avec le blanc-seing de l’AIEA, le début du déversement en mer des eaux de Fukushima décontaminées. Mais il lui a fallu rapidement déchanter. La légitimité des rejets a été sévèrement mise en cause par la Chine et, le 1er janvier 2004 le tremblement de terre de NOTO, à 65 kilomètres de l’épicentre, a mis à mal la centrale nucléaire de Shika insuffisamment protégée. Il lui fallait reconnaître que toutes les leçons de la catastrophe de Fukushima n’avaient pas été tirées. Il devait se montrer plus rigoureux et mettre à jour ses normes de sécurité. Un moment de lucidité qui devrait inspirer tous les États nucléaire dans le monde.
For only a few weeks, Japan was able to celebrate its return to nuclear power: the agreement to restart the world’s largest nuclear power plant, Kashiwazaki-Kariwa, and, with the IAEA’s green light, the start of the discharge of decontaminated Fukushima water into the sea. But he was soon disillusioned. The legitimacy of the discharges was severely questioned by China, and on January 1, 2004, the NOTO earthquake, 65 kilometers from the epicenter, damaged the inadequately protected Shika nuclear power plant. He had to acknowledge that not all the lessons of the Fukushima disaster had been learned. It had to be more rigorous and update its safety standards. A moment of lucidity that should inspire nuclear states the world over.
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