Crise sanitaire, économique, politique et sociale, la situation en Nouvelle-Calédonie se tend. Vient désormais s’ajouter une crise institutionnelle avec la chute du gouvernement. Un nouvel exécutif à majorité indépendantiste a été élu par le Congrès. Toutefois, il reste sans président faute d’entente dans cette majorité. Le 3e et dernier référendum approche. Le FLNKS donnera-t-il des preuves de sa capacité à gouverner et surtout à dialoguer, comme l’y invite l’État ?
Indépendantistes
Nouvelle-Calédonie Référendum : encore le choix de la France, mais …
Le non à l’indépendance l’a encore emporté à l’issue du référendum d’autodétermination organisé en Nouvelle-Calédonie le 4 octobre 2020. Toutefois, l’analyse des résultats confirme la dynamique indépendantiste qui interpelle désormais le « Caillou » et Paris. Un troisième (et dernier) référendum se profile qui n’arrangera pas vraiment une situation qui se tend. L’État, jusqu’à présent discret, doit reprendre la main pour renouer le dialogue entre les deux blocs, indépendantistes et loyalistes (partisans du maintien au sein de la République française), au risque d’un dérapage qui sera difficile à contrôler.
Chine – Taïwan – Hong Kong : Nouveau front démocratique en Asie ? Quand indépendantistes de Taïwan et Hong Kong se rencontrent
Après le mouvement des Tournesols à Taïwan et le mouvement des parapluies à Hong Kong en 2014, la « résistance » au « dogme » de la Chine unique a pris durant l’année 2016 une nouvelle dimension non plus simplement sociale mais véritablement politique avec l’élection du New Power Party à Taïwan et des élus indépendantistes à Hong Kong. Quelles sont les chances de convergence pour ces deux mouvements de résistance à l’emprise impériale de la Chine populaire ? Quels appuis peuvent-ils recevoir dans leur volonté de proposer un mode de gouvernance plus démocratique au sein du monde chinois ?