Lorsqu’en 2007 le Congrès américain a refusé qu’il puisse doter ses forces aériennes du Lockheed Martin F-22 Raptor, le Japon, humilié, s’est rebellé. Faute de pouvoir disposer de cet avion de dernière génération, il était condamné à se contenter d’un avion d’attaque de second rang, dérivé du F 16. Il a réagi en lançant le développement d’un démonstrateur bi-sonique de cinquième génération, dont les tests ont démontré la réussite. Mais lorsqu’en octobre 2020, il s’est agi de passer du démonstrateur à l’appareil qui devait donner la supériorité aérienne au Japon, le Ministre de la défense japonais est rentré dans le rang : Mitsubishi, qui a obtenu le marché, doit garantir l’interopérabilité américano-japonaise et il pourra intégrer des sous-systèmes d’origine étrangère. À la première occasion la rébellion a été étouffée. Le Japon n’est pas prêt à se retrouver indépendant et de recouvrer son rang de puissance tutélaire en Asie.