Les chefs d’État et de gouvernement de l’organisation de coopération de Shanghai se sont réunis à Astana, capitale du Kazakhstan, les 3 et 4 juillet 2024.
Selon une indication de la plateforme Drop Site, retransmise par The Balochistan Post en date du 20 septembre 2024, le Pakistan aurait accordé à la Chine l’autorisation d’installer une base navale à Gwadar, […] Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 187/2024-10
Les chefs d’État et de gouvernement de l’organisation de coopération de Shanghai se sont réunis à Astana, capitale du Kazakhstan, les 3 et 4 juillet 2024.
« La Turquie est une partie de l’Europe » disait W. Hallstein1 en signant l’accord d’association avec la Turquie en 1963. Mais les portes de l’Europe lui sont restées fermées alors qu’elle avait déposé sa demande d’adhésion en 1987, et de pays candidat en 1999.
L’Europe est passée de 6 à 27 membres, la candidature turque a été gelée alors que l’Asie, devenue la locomotive de l’économie mondiale, attirait la Turquie dans ses rets.
« Nous aimerions devenir membre des BRICS, cela pourrait être une bonne alternative à l’Union européenne », déclare le ministre des Affaires étrangères turc à l’issue d’une visite au Xinjiang et en Chine.
La marche turque vers l’est ressemble à un retour aux sources d’un peuple qui veut valoriser les liens que son histoire a tissés avec la Chine, l’Inde, la Russie, l’Iran et l’Arabie saoudite, dans le monde autre qu’unipolaire de l’Occident.
La géopolitique mondiale rappelle le poids de l’Histoire des peuples et combien « les faits sont têtus ».
Le port iranien de Chabahar sera développé et géré par l’Inde. Il permettra à l’Inde de développer ses échanges commerciaux avec l’Afghanistan, et au-delà, avec les pays d’Asie centrale. Il offrira aussi à l’Afghanistan la possibilité de ne plus compter exclusivement sur le Pakistan pour ses échanges avec le monde extérieur.
Chine – Afrique Angola : dette Angola – États-Unis : inclinaison Cap-Vert : face à face Chine – Argentine De base en base Chine – Brésil Coup de maître Picanha Chine – Suisse – Russie – Ukraine Chocolat Corée du Sud – Afrique – Angola K-Rice Belt Iran – Brésil Incohérence Japon – Brésil Viandes Visas Russie – … Lire la suite
Après quarante ans de sanctions et pour retrouver un niveau de vie qui s’est effondré, l’Iran s’est engagé avec succès dans une économie de la connaissance. En s’appuyant sur des savoir-faire propres qui se substituent aux technologies occidentales, il vient d’investir dans six champs pétroliers, des complexes pétrochimiques, une raffinerie de gaz. Qu’il s’agisse d’hydrocarbure ou d’acier, l’Iran est devenu un leader mondial en termes de croissance. En parallèle, il investit depuis plus de vingt ans dans des secteurs de pointe comme les nanotechnologies où il s’impose sur le marché mondial. On doit en prendre conscience, les sanctions ont fait de l’Iran une nation industrielle technologiquement avancée. Une nation qui, de plus, a su trouver avec les pays de l’organisation de la coopération islamique et avec la Chine, des partenaires pour de nouveaux marchés. Force est de constater qu’année après année, les sanctions dont il est l’objet n’ont plus guère d’effets Ne serait-ce pas faire preuve de sagesse que de s’en aviser ?
Envisagée dès 2009, la réalisation d’un gazoduc devant acheminer du gaz de l’Iran vers le Pakistan a tardé pour diverses raisons, essentiellement à cause des pressions américaines.
Bangladesh – Guinée Bissau Main d’œuvre
Chine – Afrique
⦿ Angola – Cabinda : négociatrice ?
⦿ Cap-Vert – CPLP : forum de Macao
⦿ Eswatini : ténacité
Depuis que les terroristes yéménites houthis ont déclenché leurs attaques contre les intérêts internationaux en mer Rouge, la Chine se place avant tout en position d’observatrice des événements et d’incantatrice du retour à la paix en Palestine, où la guerre entre le Hamas et Israël alimente l’hostilité des houthis. Exceptionnellement, Pékin a décidé d’assurer des escortes exclusives aux seuls navires d’une compagnie chinoise de transport, inconnue avant décembre 2023.
1- ÉVÉNEMENTS MAJEURS RÉCENTS ET ENJEUX DE DEMAIN EXTRÊME-ORIENT Chine – Afghanistan Un ambassadeur taliban à Pékin, Patrick Hébert, Asie 21 Chine – États-Unis – Afrique Compétition pour le contrôle de l’accès aux minerais critiques d’Afrique centrale, Laurent Amelot, Asie21 Chine – Europe – France Typhon sur la Charente. Dragon de bois à Pékin, gueule … Lire la suite
Le 3 juin 2023, l’Iran a annoncé qu’une alliance navale entre l’Arabie saoudite et les pays du Golfe serait bientôt mise en place. Cet accord qui rebat les cartes dans la région du Golfe, et les États-Unis au second plan, prendra-t-il forme ? Rien n’est moins sûr. Entre les USA et la RPC avec l’Iran et l’Arabie saoudite en réserve, c’est un beau match qui s’annonce.
Le 21 février 2023 la Chine affiche une volonté de contribuer à la sécurité mondiale en publiant le texte d’une nouvelle proposition : l’initiative de sécurité mondiale. Si le geste ne peut qu’être salué puisqu’il s’agit d’une incantation pacifique, il y a lieu, connaissant l’esprit chinois, de se poser la question des intentions réelles de Pékin derrière ce document.
On the 21rst of February 2023 China displayed some will to contribute to the global security by publishing a paper on a new proposal: the global security initiative. When the move deserves to be greeted since it reflects a wish for peace, it is however, knowing the Chinese mind, necessary to try to guess what can be the real Chinese intentions behind such a document.
Les grandes civilisations ne meurent pas et l’endormissement de l’ours russe comme celui du dragon chinois n’étaient que temporaire. Demain, d’autres démons s’éveilleront en Inde, au Brésil et en Afrique. L’Occident pensait avoir assuré définitivement sa suprématie mondiale, grâce à la rationalité d’un modèle économique libéral, avec le dollar comme étalon monétaire et son droit supra-national garanti par une armée de GI éparpillée dans 750 bases dans 80 nations. La privatisation de la chose publique – res publica – au profit de groupes financiers, plus forts que les États, conduit à la soumission. C’est une voie sans issue : Confucius, Pouchkine, Avicenne sont immortels ; l’homme n’est pas un objet, son droit d’être est universel. Xi et Poutine ne veulent plus d’un monde unipolaire controlé par Washington. L’Eurasie ne sera pas un terrain d’expansion de l’Occident. Pékin est devenu un point de rencontre pour Minsk, Riyad, Téhéran, Moscou, Kiev et Brasilia. Xi, le grand timonier pour un 3e mandat depuis le 10 mars, devient l’espoir, le faiseur de paix dans un monde qui sent la guerre. La Chine redevient-elle l’empire du Milieu autour duquel un nouvel ordre pourrait se construire en harmonie avec la nature ?
BRICS – Chine – Inde Bousculade Chine Cavalier seul Chine – Angola Deuil Chine – Angola Énergie Chine – Australie Renseignement Chine – Brésil Confirmation et équidistance Chine – Brésil. Convictions Chine – Brésil – États-Unis Maïs Chine – Guinée Bissau Étude significative Inde – Burkina Faso Coopération en suspens Royaume-Uni – Chine Inquiétudes Timor oriental … Lire la suite
Il n’y a pas de divorce heureux et avec l’adieu de la Russie à l’Europe, c’est une page d’histoire commencée il y a 1000 ans qui se tourne. La Russie s’est libérée et se tourne résolument vers l’Asie. Et Poutine de déclarer le 5 septembre 2022 à Petropavlovsk-Kamtchatski : « le pays du Soleil-Levant, c’est la Russie » . Plus tard, à Vladivostok, il ouvre le FEE* qui a pour thème « vers un monde multipolaire » Il y définit les grands axes de développement de la Russie dans un monde perturbé par les vagues des sanctions de l’Occident, tout en omettant de parler de l’Ukraine, symbole du passé. Il trace l’avenir avec ses partenaires de demain. Il continuera à la mi-septembre à Samarcande, la capitale de Tamerlan, pour une réunion de l’OSC où une rencontre avec Xi est attendue. « Isoler la Russie est impossible, il suffit de regarder une carte », isolation d’autant plus impossible qu’elle est excédentaire en énergie, minerai, eau, terres et forêts. Un monde nouveau se dessine. L’Europe est absente, elle attend l’hiver et tergiverse sur les sanctions contre la Russie et sur la fixation des prix du gaz.
Voici donc la Russie et l’Inde réunis par une voie de transport directe traversant l’Iran. Trois pays porteurs de civilisations naguère antagonistes, aujourd’hui réunis. Dans l’immédiat un Iran désenclavé qui va pouvoir franchir sans encombre le seuil nucléaire. C’est un pan de la Pax Americana qui s’effondre. Mais plus encore , un projet transcivilisationnel, pour une Asie redessinée dans un nouvel ordre mondial où l’Occident n’a plus le monopole de la sagesse et de la puissance.
L’Iran se déclare en capacité d’assembler un engin atomique, mais s’y refuse car l’islam interdit le recours aux armes de destruction massive. Une surprise qui n’aurait pas dû être puisque voilà dix-huit mois que l’Iran avait laissé entendre qu’il pouvait s’engager dans la recherche de cette capacité, mais sans que les services de renseignement n’y prennent garde. Aujourd’hui le monde est divisé. Pour les États-Unis rien n’est changé, ils s’opposeront toujours à ce que l’Iran se dote de l’arme nucléaire. Pour la Russie au contraire, il faut prendre Téhéran au mot, et lever les sanctions dont il fait l’objet. Un point est sûr, une nouvelle fois le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires se trouve piétiné.
Iran declares it has the capacity to assemble an atomic device, but has refused to do so because Islam prohibits the use of weapons of mass destruction. This should not have come as a surprise, since Iran had been hinting for eighteen months that it might engage in the search for such a capability, but without the intelligence services taking notice. Today the world is divided: for the United States nothing has changed, they will forever oppose Iran acquiring nuclear weapons. For Russia, on the other hand, Tehran must be taken at its word, and the sanctions against it must be lifted. What is left of the Nuclear Non-Proliferation Treaty ?
Ce 27 avril 2022 le président de la République islamique et le ministre de la Défense chinois, sont convenus de donner consistance à leur coopération militaire, défiant les États-Unis alors que les négociations sur le nucléaire iranien s’enlisent.
Le Turkménistan est l’un des grands acteurs mondiaux en matière de gaz naturel, avec presque 10 % des réserves mondiales et une production d’environ 2 % du stock mondial. Ce n’est pas un fait nouveau, mais les conséquences de cette situation sont de plus en plus regardées avec circonspection, voire inquiétude, par la communauté internationale.