En Indonésie, avec de notables retards et un important dépassement de coûts, la dynamique des Nouvelles routes de la soie montre ses limites sur la courte liaison ferroviaire entre Jakarta et Bandung, un « projet phare ». L’offre chinoise avait été préférée à celle du Japon après des années de tergiversations. Le présent article fait suite à celui publié dans la Lettre Asie21 d’avril 2016 (Duels ferroviaires sino-japonais en Asie du Sud-Est).
Japan
Grappillages Asie21 n° 163/2022-07&08
BRICS – Argentine Des BRICS au BRICSA ?
Chine Fujian
Chine – Afrique
- Fouet
- Honni soit…
- Angola : Luanda nationalise le diamant
Indo-Pacifique : La barrière des Andaman et Nicobar
Ce territoire de l’Union indienne, dont il est éloigné d’un millier de km au large des côtes birmanes et ne représente en surface que 0,25 % et 0,03 % en population, pourrait bien doter sa métropole d’un rôle stratégique non négligeable dans l’Indo-Pacifique.
Chine – États-Unis : Blue Dot vs Routes de la soie
En juin 2021, Biden ranime l’initiative des « Points bleus » de son prédécesseur pour reprendre la main sur le pactole de la construction des infrastructures dans le monde, mouvement lancé par la Chine en 2013 avec les nouvelles Routes de la soie (BRI*). Le camp occidental ne peut laisser à la puissance chinoise l’exclusivité de l’exploitation de la « connectivité », magnifiée comme l’un des moteurs du développement économique universel et facteur d’influence politique. Il veut se distinguer de son « compétiteur systémique » en mettant l’accent sur le respect des normes environnementales et de l’équilibre financier des pays bénéficiaires.
In June 2021, Biden revived the “Blue Points” initiative of his predecessor to regain control of the jackpot for building infrastructure around the world, a movement launched by China in 2013 with the new Silk Roads (Belt and Road Initiative, BRI). The Western camp cannot leave to the Chinese power the exclusive right to exploit « connectivity », magnified as one of the engines of universal economic development and a factor of political influence. It wants to distinguish itself from its « systemic competitor » by emphasizing compliance with environmental standards and the financial balance of recipient countries.
Indo-Pacifique : La stratégie de l’Union européenne
Le 16 avril 2021, Le Conseil de l’Union européenne a déclaré son intérêt pour l’Indo-Pacifique et sa volonté d’y renforcer son influence et sa coopération. Les initiatives prise précédemment par la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark sont ainsi confirmées et soutenues au niveau communautaire, voire élargies. Sans hostilité, ce premier document – il sera suivi par un second, plus détaillé – rappelle à la Chine qu’il convient de respecter les règles internationales.
On April 16, 2021, the Council of the European Union declared its interest in the Indo-Pacific and its willingness to strengthen its influence and cooperation there. The initiatives previously taken by France, Germany, the Netherlands and Denmark are thus confirmed and supported at Community level, or even extended. Without hostility, this first document – it will be followed by a second, more detailed – reminds China to respect international rules.
Conclusions du Conseil sur une Stratégie de l’UE pour la coopération dans l’Indo-Pacifique
Conseil de l’Union européenne, Bruxelles, 16 avril 2021, 7914/21
Stratégie de l’UE pour la coopération dans l’Indo-Pacifique
(Version française : Rémi Perelman, Asie21)
1. Le Conseil considère que l’UE devrait renforcer son orientation stratégique, sa présence et ses actions dans l’Indo-Pacifique dans le but de contribuer à la stabilité, à la sécurité, à la prospérité et au développement durable de la région, sur la base de la promotion de la démocratie, de l’état de droit, droits de l’homme et droit international.
Please stop misinterpreting the French navy presence in the South China Sea*
By General (ret.) Daniel Schaeffer, Asie21 March 4, 2021 (Reproduction authorized by any interested media; please quote the present source) Succumbing to the facility of hasty interpretations, one part of the international media described the two French naval presence activities in the South China Sea, a recent one and the next one in a near … Lire la suite
Indo-Pacifique – Pays-Bas : Retour à Batavia
Les Pays-Bas, revenant sur leur passé, ont récemment défini leur vision de la région indo-pacifique, RIP. Trois siècles et demi de présence coloniale en Indonésie, l’une des plus longues de l’histoire, n’ont pas été effacés par une absence de 75 ans. Au 17e siècle, la Compagnie des Indes orientales édifie Batavia comme capitale de son empire sur les ruines de Jayakerta, dont le nom, Jakarta, est repris à l’indépendance, en 1945. Aujourd’hui, une nouvelle vision – voulue comme intégrée à celle qu’ils voudraient voir adoptée par l’UE – s’impose aux Pays-Bas pour garantir que leurs intérêts économiques et politiques dans le pôle de croissance le plus important du monde continuent d’être adéquatement défendus.
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FAITS
Le 13 novembre 2020, après la France et l’Allemagne, les Pays-Bas étaient le troisième pays membre de l’UE à publier un document destiné à renforcer la coopération nationale et européenne en Indo-Pacifique. Le Royaume-Uni venait de publier le sien. Le Danemark semble vouloir faire de même.
Before the Taiwanese bolt has blown up
Before the Taiwanese bolt has blown up (updated) February 15, 2021 … Lire la suite
Inde – Japon : Technologie et finance nipponnes pour le rail indien
Tripler la vitesse des trains indiens ne sera pas un luxe. C’est ce qui se profile pour la fin des années 2020 entre Ahmedabad, capitale du Gujarat et fief de Narendra Modi, et Mumbai, capitale commerciale de l’Inde et premier port du pays pour le trafic de conteneurs.
Tripling the speed of Indian trains will not be a luxury. This is what looms for the end of the 2020s between Ahmedabad, capital of Gujarat and stronghold of Narendra Modi, and Mumbai, commercial capital of India and the country’s first port for container traffic.
Indo-Pacifique : Fêlure au Quad
Le Quad est une « chimère organisationnelle » sans siège ni structure pérenne, qui perdure depuis 2007 comme plateforme de discussion entre administrations des Affaires étrangères et point nodal d’un réseau multi-partenariats entre quatre pays de l’Indo-Pacifique. Sa seconde réunion, qui vient de se tenir à Tokyo, est restée au niveau du symbole mais a mis en évidence une fêlure entre Washington d’une part et ses trois partenaires de l’Indo-Pacifique, Australie, Inde et Japon, de l’autre.
The Quad is an « organizational chimera » without a headquarters or a permanent structure, which has continued since 2007 as a platform for discussion between foreign affairs administrations and the nodal point of a multi-partnership network between four countries of the Indo-Pacific. Its second meeting, which has just been held in Tokyo, remained at the symbol level, but highlighted a rift between Washington and its three Indo-Pacific partners, Australia, India and Japan.
Mer de Chine du Sud – Allemagne – France – Royaume uni : Une position responsable, mais très mesurée, des « 3 Big » européens face à la Chine
La note verbale commune adressée à l’ONU le 16 septembre 2020 par l’Allemagne, la France et le Royaume uni, pour défendre l’intégrité du droit de la mer en mer de Chine du Sud, a été saluée par la presse du monde libre comme un acte de courage des trois grands européens face au refus insistant de Pékin de se conformer au dit droit dans l’espace marin concerné. Cet élan d’enthousiasme a malheureusement conduit à une interprétation partiellement erronée de l’initiative européenne.
The verbal note conveyed to the United Nations on September 2020 the 16th by Germany, France, and the United Kingdom, in order to defend the integrity of the law of the Sea in the South China Sea, has been hailed by the free world’s press as an act of courage from the part of the three European bigs in front of Peking insistent refusal to abide by that law over the concerned area. That burst of enthusiasm has unfortunately lead to a partially distorted interpretation of the European initiative.
Chine – Mer de Chine du Sud : Quand la Chine s’apprête à extorquer une portion de l’espace aérien international
La menace chinoise de création d’une zone d’identification et de défense aérienne au-dessus de la mer de Chine du Sud est toujours d’actualité et peut être mise à exécution du jour au lendemain, sans préavis. Ce sera un pas de plus dans la mainmise de la Chine sur cet espace marin et aérien international en tant que tout. Ce sera aussi un nouveau défi au droit international de la mer et contre ceux qui le défendent.
The Chinese threat to create an air defense and identification zone above the South China Sea remains genuine and can be implemented at any time without any prior notice. That will be a new step forwards towards the full Chinese grasp over that international area as a whole, sea and air above all included, and a new defiance against the primacy of the international law of the sea and against all those who are defending that law.
Chine – Mer de Chine du Sud : Quand la Chine s’apprête à extorquer une portion de l’espace aérien international
La menace chinoise de création d’une zone d’identification et de défense aérienne au-dessus de la mer de Chine du Sud est toujours d’actualité et peut être mise à exécution du jour au lendemain, sans préavis. Ce sera un pas de plus dans la mainmise de la Chine sur cet espace marin et aérien international en tant que tout. Ce sera aussi un nouveau défi au droit international de la mer et contre ceux qui le défendent.
Asie du Sud-Est : Chine – Mékong, mais pas en tête à tête
La Commission du Mékong a 25 ans. Elle est la lointaine héritière du Comité international pour l’aménagement du bassin inférieur du Mékong, conçu en 1957 comme un élément de la stratégie américaine dans la péninsule indochinoise. Se consacrant à la surveillance environnementale du bassin, elle coexiste aujourd’hui avec un second mécanisme, à visée économique, ainsi que trois programmes de coopération menés respectivement par la Chine, le Japon et les États-Unis.
Indo-Pacifique : L’Initiative de Chiang Mai. Anniversaire. Extension ?
La « Multilatéralisation de l’Initiative de Chiang Mai », qui vient de fêter son dixième anniversaire aurait grand intérêt à accueillir l’Australie et la Nouvelle-Zélande, un renforcement qui pourrait se révéler opportun pour affronter la crise qui se profile dans le sillage de la pandémie de covid-19 et constituer le premier organisme d’intervention financière de l’Indo-Pacifique.
Indo-Pacifique : L’Initiative de Chiang Mai. Anniversaire. Extension ?
La « Multilatéralisation de l’Initiative de Chiang Mai », qui vient de fêter son dixième anniversaire aurait grand intérêt à accueillir l’Australie et la Nouvelle-Zélande, un renforcement qui pourrait se révéler opportun pour affronter la crise qui se profile dans le sillage de la pandémie de covid-19 et constituer le premier organisme d’intervention financière de l’Indo-Pacifique.
Grappillages Asie21 n° 137 / 2020-03
Chine : Covid-19 et démons Chine Afrique Du modèle angolais au modèle ghanéen Sao Tomé-et-Principe : l’aéroport sera agrandi Sénégal : les risques de l’export Chine Union européenne Afrique : réaction Chine – Monde : le cuivre face au Covid-19 Inde – CPLP : intérêt bien compris et partagé Japon Toilettes pour tous Timor oriental … Lire la suite
Indo-Pacifique – Royaume-Uni : Post-Brexit : retour à l’est de Suez
« Reviens-t-en, soldat britannique ; reviens-t-en à Mandalay ! » (R. Kipling)
Grappilllages Asie21 n°134
BRICS : Plan crypto Suite à une proposition de la Russie, le Business Council des pays regroupés dans les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) […] Chine – Afrique Angola : argutie La diplomatie chinoise soutient que, contrairement à […] Angola : chemin de fer Isabel dos Santos porte-parole Lors d’un récent séjour … Lire la suite