Japon
Dommages de guerre : la Chine doit réparation
Par le général (2s) Daniel Schaeffer, membre du groupe de réflexion Asie21
24 avril 2020
(Reproduction intégrale par tout média intéressé,
autorisée avec prière de mentionner la source)
Autant il apparaît inconcevable d’accuser la Chine d’avoir sciemment déclenché la guerre biologique toujours en cours, autant est-il, au contraire, tout à fait concevable qu’elle l’ait provoquée accidentellement, en laissant échapper le virus du laboratoire P4 de Wuhan. Ce que nie farouchement le professeur Yuan Zhiming, directeur des lieux. Mais, aussi respectable que soit ce scientifique, aussi sincères que puissent paraître ses déclarations, la propagande chinoise a tant de fois depuis le début de la crise essayé de faire porter le chapeau à d’autres Etats, dont les Etats-Unis, voire l’Italie, tant de fois menti sur le nombre de victimes du pays, tout comme ses autorités scientifiques ont caché le fond de leurs recherches in situ, que l’on ne peut pas empêcher le doute de s’installer.
Indo-Pacifique : L’Initiative de Chiang Mai. Anniversaire. Extension ?
La « Multilatéralisation de l’Initiative de Chiang Mai », qui vient de fêter son dixième anniversaire aurait grand intérêt à accueillir l’Australie et la Nouvelle-Zélande, un renforcement qui pourrait se révéler opportun pour affronter la crise qui se profile dans le sillage de la pandémie de covid-19 et constituer le premier organisme d’intervention financière de l’Indo-Pacifique.
Pacifique : Codiv-19, vive inquiétude dans le Pacifique
Jusqu’à présent protégées par leur relatif isolement et leur éloignement des grands foyers de contamination, les îles du Pacifique sont désormais rattrapées par la pandémie de coronavirus. Cette crise sanitaire pourrait bien avoir pour elles des conséquences catastrophiques. Plus que jamais le soutien de leurs partenaires régionaux s’avèrera nécessaire pendant mais aussi après la pandémie.
Indo-Pacifique : L’Initiative de Chiang Mai. Anniversaire. Extension ?
La « Multilatéralisation de l’Initiative de Chiang Mai », qui vient de fêter son dixième anniversaire aurait grand intérêt à accueillir l’Australie et la Nouvelle-Zélande, un renforcement qui pourrait se révéler opportun pour affronter la crise qui se profile dans le sillage de la pandémie de covid-19 et constituer le premier organisme d’intervention financière de l’Indo-Pacifique.
Quand l’histoire bégaie : le Japon en Afrique au début du XXe siècle
Grappillages Asie21 n° 137 / 2020-03
Chine : Covid-19 et démons Chine Afrique Du modèle angolais au modèle ghanéen Sao Tomé-et-Principe : l’aéroport sera agrandi Sénégal : les risques de l’export Chine Union européenne Afrique : réaction Chine – Monde : le cuivre face au Covid-19 Inde – CPLP : intérêt bien compris et partagé Japon Toilettes pour tous Timor oriental … Lire la suite
L’affaire Carlos Ghosn vue par un Français du Japon
Martin Rousseau, un résident français au Japon publie dans son blog sa vérité sur l’affaire Carlos Ghosn.
Bangladesh : Chittagong et la question du développement économique national
Afin de rester l’un des marchés émergents les plus prometteurs d’Asie, le Bangladesh poursuit un ambitieux plan de modernisation de ses infrastructures.
Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°137/2020-03 – sommaire
1 – ÉVÉNEMENTS MAJEURS RÉCENTS ET ENJEUX DE DEMAIN
EXTRÊME-ORIENT
Chine – Monde L’internationalisation du Covid-19, impact sur la Chine et le monde, Jean Raphaël Chaponnière, Asie21
Taïwan – États-Unis – Chine Les États-Unis tissent leur toile pour un découplage total, Catherine Bouchet-Orphelin, Asie21
Asie21 Hors-Série n°3/2020-03 Spécial Indo-Pacifique : Les grands acteurs
L’Indo-Pacifique (IP), un nouveau monde tiraillé entre Washington et Pékin
Cinq grands acteurs dans un théâtre pour trois stratégies
Rémi Perelman, Asie21
NB : Ce qui suit développe le sujet d’un court exposé présenté par Rémi Perelman lors du colloque organisé le 25 février 2020 par la Fondation Gabriel Péri et l’INALCO sur le thème « Mer de Chine méridionale et Indo-Pacifique : comment garantir une sécurité commune ?«
L’Indo-Pacifique est désormais le centre de la compétition géopolitique sino-américaine. On pourrait imaginer, et cela a été dit, être revenu à l’affrontement bipolaire qui a marqué la Guerre Froide avec, pour Washington, un simple changement de sparring partner. Mais l’effacement – tout relatif – des États-Unis trumpiens donnent de l’espace à des puissances moyennes. Trois d’entre elles, chacune à sa manière, pourrait trouver l’instant favorable pour affirmer ses ambitions régionales, l’Inde, l’Indonésie et l’Australie, une situation susceptible de conduire à la multipolarité.
Coronavirus : vers un acte 1 de la démondialisation de l’économie ?
Indo-Pacifique – Royaume-Uni : Post-Brexit : retour à l’est de Suez
« Reviens-t-en, soldat britannique ; reviens-t-en à Mandalay ! » (R. Kipling)
La Chine se met en quarantaine. Les enjeux économiques de la crise du coronavirus
中國對抗疫情擴散實施隔離-新冠肺炎重創經濟
La crise sanitaire que traverse la Chine pourrait conduire à une réévaluation du risque Chine et à une inflexion du régime de croissance.
Économie : le coronavirus plus menaçant que le SRAS pour la Chine et le monde
Indo-Pacifique : Asia Reassurance Initiative Act
L’Asia Reassurance Initiative Act (ARIA, où reassurance se traduit ici par « engagement ») est une loi votée par le Congrès américain et mise récemment en application. Avec un souci méritoire de précision, elle manifeste l’adoption par le législateur du concept récent d’Indo-Pacifique. Son application par l’exécutif dépendra des différentes administrations qui se succèderont à la Maison-Blanche. Celle de Donald Trump, pourtant signataire ne donne cependant pas le bon exemple.
Indonésie – Chine : Tensions autour des Natuna
Les îles Natuna (situées dans la province indonésienne des îles Riau à l’extrême sud de la mer de Chine du Sud) présentent un cas particulier. Pékin ne revendique pas de souveraineté sur ces îlots mais, en revanche, il revendique quasiment tout le secteur nord-est de la zone économique exclusive (ZEE) indonésienne situé au large de la grande île de Natuna. Parce que ce secteur est coupé par le tracé chinois en neuf traits, Pékin y revendique une tradition de pêche, donc des droits. Cette interprétation unilatérale – et abusive – du droit de la mer par les Chinois relance évidemment des craintes profondes dans la région, à l’égard des intentions et de la domination chinoises . À terme, ces incursions chinoises, qui se multiplient depuis 2014, pourraient remettre en cause les bonnes dispositions de l’Asie du Sud-Est à l’égard de leur grand voisin. L’affirmation nationaliste des Indonésiens et l’implication directe du président Jokowi semblent montrer que les Chinois ont franchi une ligne rouge. Pour autant, cela modifiera-t-il les manœuvres chinoises sur cet espace considéré comme relevant de « l’intérêt national chinois » ?
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Chine – États-Unis : Une trêve armée 休戰的中美貿易戰充滿火藥味
La trêve ne signifie pas la fin des hostilités sur le front de la technologie et des finances.
La république de Chine – Histoire générale de la Chine (1912-1949) 中華民國
Xavier Paulès, Les Belles Lettres, novembre 2019
Les 37 ans qui séparent la chute de l’empire des Qing (1912) de la proclamation de la république populaire de Chine (1949) sont la période dite républicaine (民國時代). Cette période met un terme à la trame de l’histoire chinoise des successions dynastiques sur plus de 2000 ans. Ce livre s’efforce de montrer que la victoire du Parti communiste chinois (PCC) en 1949 résulte d’une conjonction de facteurs heureux dont le parti a su tirer profit mais qui ne sont pas de son fait. Ainsi, il n’est plus légitime de lire toute la période à la lumière de la victoire finale du PCC. C’est un choix contestable et difficile, explique l’auteur, mais nécessaire pour faire émerger une interprétation de la période plus équilibrée et redonner toute leur importance aux différents acteurs comme les seigneurs de la guerre ou les technocrates du Kuomintang. De plus, en l’absence d’un pouvoir central fort, le pays enregistre quand même des avancées significatives dans la construction de l’État, du développement économique, de l’éducation et de la vie intellectuelle.
Grappilllages Asie21 n°134
BRICS : Plan crypto Suite à une proposition de la Russie, le Business Council des pays regroupés dans les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) […] Chine – Afrique Angola : argutie La diplomatie chinoise soutient que, contrairement à […] Angola : chemin de fer Isabel dos Santos porte-parole Lors d’un récent séjour … Lire la suite