Le 20 mars 2019, la démission du président fondateur de la république du Kazakhstan, Nursultan Nazarbaev, avait été une surprise de taille. Dans l’Asie centrale post-soviétique, c’était la première fois qu’un chef d’État quittait le pouvoir volontairement. Mis en place rapidement, le processus de succession semblait fonctionner sans accroc.
Kassym-Jomart Tokaev
Kazakhstan : Chamboule-tout en trompe l’œil
Le Kazakhstan fait figure, dans l’ensemble de l’Asie médiane, de référence en matière de stabilité institutionnelle et politique. Le début de l’année 2019 a pourtant été marqué par d’importants changements. Ceux-ci, toutefois, pourraient bien en définitive aboutir au maintien au pouvoir du clan Nazarbaïev, qui dirige le pays depuis trois décennies.
Kazakhstan is the benchmark for institutional and political stability throughout Middle Asia. The beginning of 2019 has been marked by important changes. These, however, may ultimately result in the Nazarbayev clan, which has ruled the country for three decades, to remain in power.