Philippe Pons, Gallimard, 2016, 707 pages
La frontière intercoréenne « divise un pays qui avait été, pendant un millénaire, un État uni et fier de son identité ethnoculturelle jusqu’au 10 août 1945 » : le gouvernement américain décide, à la hâte, de séparer le pays « en deux zones d’occupation, soviétique au Nord, américaine au Sud, afin d’éviter que l’URSS, qui entrait en guerre contre le Japon, prenne possession de toute la Corée. Cette partition devait être provisoire ». La scission entraîna une guerre fratricide pendant trois ans.