La Birmanie de 2021 n’est plus celle de 1962 (coup d’État du général Ne Win) ni celle de 1988, où la répression fit 3000 morts. Le peuple birman se rend compte que les militaires ont voulu reprendre le pouvoir non pas pour défendre l’unité du pays, mais pour préserver leurs privilèges. Les élections de novembre 2020 ont montré sans équivoque que la population souhaitait revenir à un régime de démocratie parlementaire dirigé par des civils.
Kyaukpyu
Projet de privatisation des aéroports de Paris. Et les Chinois ?
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Le 10 avril 2019, 248 députés et sénateurs ont déposé devant l’Assemblée nationale une « Proposition de loi visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris »[1].
Birmanie – Chine : Un corridor économique semé d’embûches
Les deux pays voisins que sont la Birmanie et la Chine ont des liens très anciens et des populations frontalières cousines germaines. Les sanctions économiques appliquées à l’encontre du gouvernement de la junte militaire après l’invalidation des élections de 1990 remportées par la Ligue nationale pour la démocratie ont, par contrecoup, ouvert largement la porte à l’influence et aux investissements chinois sans s’inféoder pour autant à Pékin. Des liens économiques forts ont été tissés entre la Birmanie et les provinces du Yunnan et du Sichuan. Le retour à la démocratie en 2015 n’a été qu’un bref moment d’ouverture avant que la répression des Rohingyas, fermant le pays à nouveau, ne redonne la main à Pékin, bien décidé à arrimer son voisin avec un corridor économique. Mais la route va être longue.
The two neighbouring countries of Burma and China have very old ties and close border populations. The economic sanctions imposed on the government of the military junta after the invalidation of the 1990 elections won by the National League for Democracy have, in turn, largely opened the door to Chinese influence and investment without to be able to infer in Beijing. Strong economic ties have been forged between Burma and the provinces of Yunnan and Sichuan. The return to democracy in 2015 was only a brief moment of opening before the Rohingya crackdown, closing the country, give again a hand to Beijing, determined to lash up its neighbour with an economic corridor. But the road will be long …