Lors de la visite à Manille de Lloyd Austin début février 2023, Philippines et États-Unis sont convenus de reprendre les patrouilles maritimes communes, notamment en mer de Chine du Sud, auxquelles le gouvernement de Rodrigo Duterte, avait mis fin.
Lors de la visite à Manille de Lloyd Austin début février 2023, Philippines et États-Unis sont convenus de reprendre les patrouilles maritimes communes, notamment en mer de Chine du Sud, auxquelles le gouvernement de Rodrigo Duterte, avait mis fin.
Le 15 octobre 2020, les Philippines ont pris la décision, annoncée comme ayant été prise unilatéralement, de lever les moratoires que les gouvernements successifs Aquino III et Duterte ont imposé, au motif de « force majeure », sur les activités d’exploration – exploitation des hydrocarbures sur cinq lots (blocks) en leur zone économique exclusive (ZEE). Apparemment, si d’un côté la décision a été prise parce que les besoins philippins en énergie deviennent cruciaux, de l’autre côté il s’agit d’abord de favoriser une possibilité de coopération avec la Chine sur les lots que conteste Pékin à Manille en raison de ses prétentions territoriales maritimes en mer de Chine du Sud.
Sous l’impulsion du président Xi Jinping les chercheurs chinois doivent être les premiers dans le monde à pouvoir créer une base sous-marine entièrement automatisée, implantable en zone hadale (-6 000 à -10 000 mètres). La mission de cette « colonie robotique » portera sur la recherche scientifique, aussi bien à fins de connaissances du milieu des très grandes profondeurs qu’à fins d’applications militaires.
Under president Xi Jinping’s impulse, the Chinese scientists must be the first ones in the World to be able to create one underwater sea base, fully automated, to be settled in a hadal zone (- 6 000 à – 10 000 mètres). This « first artificial intelligence colony on Earth. » will be dedicated to the scientific research on the bottom of very deep underwater areas as well as on possible defense applications.
L’initiative prise le 17 janvier 2018 par les États-Unis de faire transiter la frégate lance-missiles USS Hopper dans les eaux territoriales du vieil atoll effondré de Scarborough, en mer de Chine du Sud, laisse fortement présager d’une militarisation des lieux par les Chinois, et ce à courte échéance. Cela risque, sauf reculade des Américains, de dégénérer en grave incident militaire local entre les deux puissances.
Philippins et Chinois s’apprêtent à coopérer, avec un troisième partenaire, dans l’exploration-exploitation du pétrole dans un secteur non contesté en mer territoriale des Philippines. Cependant, il est peu probable que les conditions dans lesquelles devrait être exécuté le contrat, qui attend l’aval du président Duterte, puissent être reproduites lorsque les projets porteront sur les secteurs situés en zone économique exclusive (ZEE) des Philippines, mais par ailleurs inscrits à l’intérieur du tracé chinois en neuf / dix traits.
Le 3 novembre 2017, la Chine a commencé les essais à la mer d’une nouvelle drague géante, Tian Kun Hao. La perspective de l’entrée et de l’emploi futurs d’un tel engin en mer de Chine du Sud inquiète les pays de la région, notamment les Philippines.
Une information court selon laquelle les Chinois passeraient à un nouveau concept pour présenter leurs revendications en mer de Chine du Sud, un concept qui verrait, à terme, l’abandon du tracé en neuf / dix traits. Asie21 appelle pour sa part les plus grandes réserves quant à cette interprétation un peu rapide d’une présentation faite par une personnalité chinoise à des fonctionnaires américains au mois d’août 2017.
L’évolution suspecte, de décembre 2016 à mars 2017, d’un navire chinois de recherche scientifique sur le plateau continental étendu (PCE) de Benham rise, évolution tolérée par laxisme ou par crainte par le gouvernement des Philippines, pourrait devenir la source d’un contentieux ultérieur entre les deux États.
L’alerte donnée en avril 2016, selon laquelle les Chinois projetaient de transformer complètement l’atoll effondré de Scarborough à l’identique des plateformes construites sur huit structures rocheuses des îles Spratleys, apparaît devoir se concrétiser en 2017. L’opération prévue, si elle est mise à exécution, constituera du côté de Pékin un test pour mesurer l’authenticité de la résolution américaine de contrôler au plus près les routes navales chinoises vers le Pacifique.