Hong Kong souhaite adhérer au RCEP *.
Hong Kong wishes to join RCEP.
Après que le gouvernement philippin a révélé, le 21 mars 2021, la présence indue de 220 bateaux des milices maritimes chinoises sur le haut-fond Whitsun, dans la zone économique exclusive (ZEE) du pays, ses velléités de réaction se heurtent à une impavide immobilité chinoise. Dans les rangs même du gouvernement philippin, et dans son opposition, le mécontentement frémit tandis que le président Duterte, toujours aussi soucieux de maintenir la qualité de ses relations de tributaire avec la Chine, déclare « bon à jeter à la corbeille » le jugement rendu par la Cour permanente d’arbitrage le 12 juillet 2016 et, à côté de cela, participe en visioconférence au 6e dialogue bilatéral avec Xi Jinping.
After the Filipino government made known, on March 21, 2021 the undue presence of 220 ships of the Chinese maritime militias on Whitsun reef, in Philippines exclusive economic zone (EEZ), Manila vain attempts to react are confronted to a Chinese unwavering immobility. As discontent is growing among some officials of the Filipino government, and among opponents as well, about their president’s policy towards China regarding the country’s trampled interests in the South China Sea, Rodrigo Duterte, still anxious to keep his tributary relations with China at the best possible level, dared to qualify the award pronounced by the Permanent Court of Arbitration on July 12, 2016 « just paper » fit for the “waste basket”. And besides that he hold with Xi Jinping, by videoconference, the sixth bilateral round of negotiations between the two countries.
Le 21 mars 2021 les Philippins révèlent avoir découvert, le 7 mars, la présence de 220 bateaux de pêche chinois sur le haut-fond Whitsun, dans les Spratleys, en violation complète du droit de la mer relatif aux activités étrangères dans la zone économique exclusive (ZEE) d’un autre État, en l’occurrence celle des Philippines. Or il s’avère que les contrevenants appartiennent aux milices maritimes chinoises et que, selon les indices recueillis et l’histoire d’un passé récent, elles amorcent une annexion prochaine du récif. Le mode opératoire qui se dessine apparaît en effet pouvoir se calquer sur celui qui a été mis en œuvre par les Chinois à partir de 1995 pour s’emparer du haut-fond Mischief, puis le transformer complètement en île artificielle et en plateforme militarisée à partir de 2016.
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Le 22 janvier 2021, le Comité permanent de l’Assemblée nationale populaire chinoise a promulgué la nouvelle « loi de la république populaire de Chine sur la police maritime ». Elle permettra aux garde-côtes chinois d’exercer le droit de l’État en mer sur toutes les zones maritimes revendiquées par Pékin au-delà de ses droits légitimes en mer de Chine de l’Est et du Sud ainsi que dans le détroit de Taïwan, et ainsi de mener des opérations de police dans plusieurs secteurs des zones économiques exclusives de ses voisins et en haute mer. En s’arrogeant un tel droit la Chine renforcera ses prétentions sur des espaces marins internationaux. Si les pays d’Asie du Sud-Est et les pays dont les marines fréquentent ces mers ne se liguent pas pour exiger immédiatement l’abolition ou la rectification d’une telle loi, son application, effective depuis le 1er février, conduira fatalement à des passes d’armes violentes entre garde-côtes chinois et forces navales sud-est asiatiques ainsi que celles des États-Unis et de leurs alliés.
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On the 22nd of January 2021 the Standing committee of Chinese People’s National Congress adopted the new “law of the People’s Republic of China on the maritime police”. That law shall allow the Chinese coast guards to enforce the maritime law all over the maritime areas that Peking is claiming beyond its legitimate rights in the East and South China seas as well as in the Taiwan strait, and thus to conduct maritime police operations over different parts of the exclusive economic zones of the other coastal States of the two seas, and over the remaining part of high sea in between in the South China sea. By availing itself with such prerogatives China will strengthen its claims over international maritime areas. If the South-East Asian Nations and the countries whose merchant ships and navies are accustomed to cross those seas or exercise there do not immediately demand the abolition or the modification of that law, it shall inevitably lead to violent clashes of arms between Chinese coast guards and the South East Asian countries’ naval forces and those of the United States and its allies.
Le 5 novembre 2020 l’Assemblée nationale populaire chinoise a publié l’ébauche d’une future « loi de la république populaire de Chine sur la police maritime ». Elle permettra aux garde-côtes chinois d’exercer le droit de l’État en mer sur toutes les zones maritimes revendiquées par Pékin au-delà de ses droits légitimes en mer de Chine de l’Est et du Sud ainsi que dans le détroit de Taïwan, et ainsi de mener des opérations de police dans plusieurs secteurs des zones économiques exclusives de ses voisins et en haute mer. En s’arrogeant un tel droit la Chine renforcera ses prétentions sur des espaces marins internationaux. Si les pays d’Asie du Sud-Est et les pays dont les marines fréquentent ces mers n’exigent pas immédiatement l’abolition ou la rectification de ce projet, l’application de la nouvelle loi, une fois adoptée, conduira fatalement à des passes d’armes violentes entre garde-côtes chinois et forces navales sud-est asiatiques ainsi que celles des États-Unis et de leurs alliés.
On the 5th of November 2020 the Chinese People’s National Congress published the draft of a future “law of the People’s Republic of China on the maritime police”. That law shall allow the Chinese coast guards to enforce the maritime law all over the maritime areas that Peking is claiming beyond its legitimate rights in the East and South China seas as well as in the Taiwan strait, and thus to conduct maritime police operations over different parts of the exclusive economic zones of the other coastal States of the two seas and over the remaining part of high sea in the South China sea. By availing itself with such prerogatives China will strengthen its claims over international maritime areas. If the South-East Asian Nations and the countries whose merchant ships and navies are accustomed to cross those seas or exercise there do not immediately demand the abolition or the modification of that project, that law once adopted shall inevitably lead to violent clashes of arms between Chinese coast guards and the South East Asian countries’ naval forces and those of the United States and its allies.
Le 15 octobre 2020, les Philippines ont pris la décision, annoncée comme ayant été prise unilatéralement, de lever les moratoires que les gouvernements successifs Aquino III et Duterte ont imposé, au motif de « force majeure », sur les activités d’exploration – exploitation des hydrocarbures sur cinq lots (blocks) en leur zone économique exclusive (ZEE). Apparemment, si d’un côté la décision a été prise parce que les besoins philippins en énergie deviennent cruciaux, de l’autre côté il s’agit d’abord de favoriser une possibilité de coopération avec la Chine sur les lots que conteste Pékin à Manille en raison de ses prétentions territoriales maritimes en mer de Chine du Sud.
Dimanche 15 novembre dernier, 15 pays d’Asie et d’Océanie ont signé l’accord de Partenariat régional économique global (Regional Comprehensive Economic Partnership – RCEP, agreement), lors de la clôture du sommet virtuel de l’ANASE (Association des nations d’Asie du Sud-Est, en anglais ASEAN-Association of Southeast Asian Nations).
On Sunday November 15, fifteen countries in Asia and Oceania signed the Regional Comprehensive Economic Partnership (RECP) agreement, during the closing of the virtual summit of ASEAN (Association of Southeast Asian Nations).
La note verbale commune adressée à l’ONU le 16 septembre 2020 par l’Allemagne, la France et le Royaume uni, pour défendre l’intégrité du droit de la mer en mer de Chine du Sud, a été saluée par la presse du monde libre comme un acte de courage des trois grands européens face au refus insistant de Pékin de se conformer au dit droit dans l’espace marin concerné. Cet élan d’enthousiasme a malheureusement conduit à une interprétation partiellement erronée de l’initiative européenne.
The verbal note conveyed to the United Nations on September 2020 the 16th by Germany, France, and the United Kingdom, in order to defend the integrity of the law of the Sea in the South China Sea, has been hailed by the free world’s press as an act of courage from the part of the three European bigs in front of Peking insistent refusal to abide by that law over the concerned area. That burst of enthusiasm has unfortunately lead to a partially distorted interpretation of the European initiative.
L’épidémie et la crise économique provoquent une contraction du commerce mondiale et ralentiront la dynamique des échanges de biens et services pendant plusieurs années.
Activités navales :
Saisissant la fenêtre d’opportunité qu’offre la sidération provoquée par la crise du coronavirus dans le monde, la Chine profite de cet avantage pour accentuer ses activités destinées à renforcer sa domination en mers de Chine de l’Est, du Sud et dans toute la périphérie maritime de Taïwan. Mais c’est sans compter la capacité de résilience américaine.
Taking advantage of the opportunity of the amazement caused by the coronavirus crisis in the World, China increases its activities in order to reinforce its domination in the East and South China seas and all around Taïwan. But that was without taking into account the US capacity of resilience.
Par le général (2s) Daniel Schaeffer, membre du groupe de réflexion Asie21
24 avril 2020
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Autant il apparaît inconcevable d’accuser la Chine d’avoir sciemment déclenché la guerre biologique toujours en cours, autant est-il, au contraire, tout à fait concevable qu’elle l’ait provoquée accidentellement, en laissant échapper le virus du laboratoire P4 de Wuhan. Ce que nie farouchement le professeur Yuan Zhiming, directeur des lieux. Mais, aussi respectable que soit ce scientifique, aussi sincères que puissent paraître ses déclarations, la propagande chinoise a tant de fois depuis le début de la crise essayé de faire porter le chapeau à d’autres Etats, dont les Etats-Unis, voire l’Italie, tant de fois menti sur le nombre de victimes du pays, tout comme ses autorités scientifiques ont caché le fond de leurs recherches in situ, que l’on ne peut pas empêcher le doute de s’installer.
Au nord-ouest des États de Sarawak et de Sabah, la Malaisie exploite deux sites pétroliers et procède à des explorations sismiques sur trois autres, dont deux situés au-delà de sa zone économique exclusive (ZEE). De ce fait, elle outrepasse dans ce secteur ses droits légitimes en même temps qu’elle y néglige l’accord passé en 2009 avec le Vietnam sur cette partie de haute mer. La Chine, de son côté, toujours dans son concept de refus aux autres États riverains de la mer de Chine du Sud d’exploiter pleinement leurs ZEE, se livre à des actions de harcèlement paranaval sur ces cinq sites contre les compagnies pétrolières.
1 – ÉVÉNEMENTS MAJEURS RÉCENTS ET ENJEUX DE DEMAIN
EXTRÊME-ORIENT
Chine – Monde L’internationalisation du Covid-19, impact sur la Chine et le monde, Jean Raphaël Chaponnière, Asie21
Taïwan – États-Unis – Chine Les États-Unis tissent leur toile pour un découplage total, Catherine Bouchet-Orphelin, Asie21
(Reproduction intégrale par tout média intéressé, autorisée avec prière de mentionner la source)