Quand le général Lecointre1 déclare que, devant « l’échec de nos engagements au Sahel […] l’Europe aura l’obligation de retourner en Afrique pour aider à la restauration de l’État et au retour des administrations et du développement […]. Ce n’est pas la Chine, la Russie et Wagner qui […] vont apporter des solutions durables. […] [elle] doit prendre en charge son destin sur le plan militaire, de sa défense, de la promotion de ses intérêts et de ses valeurs ».
Quand l’Europe se sent menacée par les migrations africaines et par des activités croissantes de la Chine sur sa « chasse gardée », on pense à « quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera2 » et à « qui tiendra l’Afrique, tiendra le monde3 ».
L’homo sapiens, apparu en Afrique (500 000 av. JC*), a gagné l’Europe et l’Asie (30 000 av. JC) et finalement occupé toute la planète – le temps long. L’homo economicus occidentalis, veut dominer plus que s’adapter, alors que « la meilleure façon de commander la nature, c’est de lui obéir4 » – la montre.