Face à des besoins croissants, l’économie pakistanaise souffre de nombreux maux, ceux notamment de la médiocrité des infrastructures et d’une pénurie d’énergie criante. La proposition chinoise d’un « Corridor économique » y avait trouvé, en 2015, l’accueil empressé du Premier ministre de l’époque. Son successeur depuis août 2018, Imran Khan, sans repousser l’aide de Pékin, s’est rapidement soucié de la rééquilibrer en faisant notamment appel aux pays investisseurs du Golfe. Pour leur part, les États-Unis aimeraient ne pas se voir évincés et la Chine assure accepter la participation financière de pays-tiers.