Chu Yun-peng* alerte sur la situation de Taïwan qui est à la croisée des chemins et prône une mobilisation importante pour maintenir la paix
Chu Yun-peng* alerte sur la situation de Taïwan qui est à la croisée des chemins et prône une mobilisation importante pour maintenir la paix
誰是2024年的台灣總統候選人? 美國在台灣的戰略譎詐
美國的暗中鼓勵台獨運動,乃是令人認為此乃一種新的戰略清晰,而這又等於在玩火!
Les États-Unis encouragent les mouvements indépendantistes à Taïwan tout en faisant croire à une nouvelle politique de clarté et jouent avec le feu.
Depuis juin 2020, la tension monte fortement en mer de Chine du Sud, au point de faire craindre le déclenchement d’un conflit entre Chinois et Américains, les premiers ne supportant pas que soient remises en cause leurs prétentions sur cette mer, les seconds luttant pour contraindre les premiers à y respecter le principe de la liberté de la navigation. Cette tension se traduit par un foisonnement d’activités navales et aériennes des deux côtés. Le 13 juillet, les États-Unis aggravent la tension en prenant la défense des pays riverains de la mer dans la défense de leurs droits souverains légitimes contre la Chine qui les bafoue. La situation n’est cependant pas susceptible de dégénérer tant que les élections présidentielles américaines n’ont pas eu lieu.
Since June 2020 the level of tension is severely arising in the South China Sea, to the extent that it is feared a conflict may burst between Chinese and Americans, the first ones opposing their claims over the South China Sea be questioned, the second ones striving in order to constrain the first ones to respect the right of freedom of navigation there. Such a tension develops through numerous air and naval activities from both sides. On the 13th of July that tension started worsening when the United States deliberately declared their support to the coastal States for the defense of their legitimate sovereign rights against China which trample them. Such a situation however is not supposed to degenerate as long as the US presidential elections have not been held.
Très courtisés l’année dernière par Pékin et Washington, les États fédérés de Micronésie, de par leur position géographique, représentent un enjeu considérable pour les deux grandes puissances riveraines du Pacifique. Chuuk, l’un des États membres de cette fédération, de par ses velléités d’indépendance pourrait-il être le maillon faible susceptible de faire basculer une mare nostrum américaine dans le camp chinois ? À moins que ce ne soit les États fédérés de Micronésie ?
Sur fond d’immixtion américaine dans les affaires intérieures des Philippines le président Rodrigo Duterte a réagi violemment en décidant, le 11 février 2020, de mettre fin à l’« accord sur les forces hôtes » (VFA*), signé le 10 février 1998 entre les États-Unis et le gouvernement philippin, de Fidel Ramos à l’époque. A la suite d’une intention annoncée dès la fin du mois de janvier, cette décision, s’il n’y est pas revenu dessus avant le 8 juillet 2020, provoquera un véritable déficit sécuritaire régional en faveur de la Chine.
Quelque 275 bateaux des milices navales chinoises sont massés à proximité immédiate de l’île de Thitu, occupée par les Philippins, et font craindre, à un moment qui pourrait être plus proche que l’on pourrait le penser, une tentative de conquête chinoise par la force. À la suite de la récente visite de Mike Pompeo à Manille, le problème est posé aux Américains de savoir s’ils doivent anticiper la possible action chinoise et adopter une attitude préemptive. Celle-ci pourrait se traduire par le positionnement de moyens navals à proximité immédiate de Thitu pour dissuader les Chinois de toute intention de conquête.
Some 275 boats from the Chinese naval militias are massed in the immediate vicinity of Thitu island, occupied by the Philippines. Such a preoccupying situation may lead to consider the potentiality of a violent attack from the Chinese side, possibly at a closer time than one could think, against the island. After Mike Pompeo’s recent visit to Manila the Americans are, in such a present situation, facing the problem to decide or not to adopt a preemptive attitude by prepositioning some naval means in the immediate vicinity of Thitu in order to deter the Chinese side to act.
Au cours de mars 2019 et début avril 2018, en mers de Chine de l’Est et du Sud, autour de Taiwan aussi, un certain nombre d’activités militaires, américaines, chinoises, japonaises, taiwanaises, inquiètent en raison des caractères de vigoureux défis que les uns et les autres se lancent. Cependant, aussi préoccupantes que paraissent être les tensions générées, elles n’ont pas pour autant entraîné d’incidents armés. Même si chacun continue à se toiser, l’heure reste encore à la retenue.
During March and the beginning of April 2019, in the East and South China seas, around Taiwan, a certain number of American, Chinese, Japanese, Taiwanese military activities are raising concern because of the aspects of the vigorous challenges that the different parties are holding up towards each other. Yet, however preoccupying the tensions generated from such activities, they did not derive into any armed clashes. Even if each one continues to show defying attitudes, for the time being everyone seems to opt for restraint.
Le 27 et 28 février 2019 s’est tenue à Hanoï, la deuxième rencontre au sommet entre les dirigeants des États-Unis et de la Corée du Nord, Donald Trump et Kim Jong-un.
February 27-28 was held in Hanoi, the second summit meeting between US and North Korean leaders Donald Trump and Kim Jong-un.
Depuis l’incident naval survenu le 30 septembre 2018 entre une frégate américaine, l’USS Decatur et un navire lance-missile chinois, le Lanzhou, dans le secteur des rochers South Johnson et Gaven, occupés, aménagés et militarisés par les Chinois dans les Spratleys, la période écoulée depuis la date de l’incident se caractérise par des invectives, des menaces réciproques d’amplification d’actes agressifs. Mais en même temps s’affichent des velléités de dialogue afin de tenter de circonscrire les risques d’escalades armées.
Le 2 août 2018, lors de la déclaration d’ouverture de la 51e réunion des ministres des Affaires étrangères des dix pays de l’ASEAN (MAE ASEAN) et de la Chine, à Singapour, a été annoncée l’adoption d’une ébauche commune unique de code de conduite des parties (COC) en mer de Chine du Sud. Cet événement a été salué comme un débouché majeur vers les négociations à venir. Mais tant que la Chine maintiendra le tracé en neuf traits pour délimiter ses prétentions en mer de Chine du Sud, les dix pays de l’ASEAN vont finalement négocier avec Pékin le système des sanctions qui s’appliqueront contre eux dès lors que, bien qu’opérant dans leurs propres zones économiques exclusives (ZEE), ils exerceront leurs activités dans la « langue de buffle ». Parce qu’ils seront ainsi considérés par la Chine comme contrevenant au COC.
Un mois après le sommet historique du 12 juin 2018 entre Kim Jong-un et Donald Trump, la visite du secrétaire d’État nord-américain Mike Pompeo à Pyongyang le 5 juillet va permettre de faire un premier bilan de la situation et de dresser le tableau des forces en présence : États-Unis, Corée du Nord, Corée du Sud mais aussi Chine et Japon, comment chacun essaie-t-il de peser sur les négociations et dans quel but ?
One month after Kim Jong-Un’s and Donald Trump’s historic 12th June 2018 summit, US Secretary of State Mike Pompeo’s visit to Pyongyang on July 5th will provide an initial assessment of the situation and draw up a picture of the forces involved: the United States, North Korea, South Korea, but also China and Japan, how is everyone trying to influence the negotiations and for what purpose?