À l’issue d’une campagne électorale très animée, l’opposition conservatrice a remporté de justesse les élections présidentielles du 9 mars 2022 en Corée du Sud. Âgé de 61 ans, catholique, le nouveau président Yoon Seok Yeol, procureur général sous le gouvernement précédent, entrera en fonction le 10 mai. Réputé pour ses prises de position radicales, il a contribué à envoyer en prison trois anciens présidents sud-coréens. Estimant que les femmes coréennes ont assez de pouvoir, il veut notamment supprimer le ministère de l’Égalité hommes-femmes. Il envisage aussi d’augmenter sensiblement la durée hebdomadaire du temps de travail, actuellement de 52 heures.
Moon Jae-in
Corée du Sud – États-Unis Un œil sur le détroit de Taïwan
La 53e réunion consultative de sécurité entre la Corée du Sud et les États-Unis a permis de raffermir les liens entre les deux pays distendus depuis 2019 et d’ancrer un peu plus fortement la Corée du Sud dans le système d’alliances que les États-Unis cherchent à mettre en place en Indo-Pacifique. Elle n’a toutefois par permis de définir clairement le rôle que pourrait jouer par la Corée du Sud dans ce réseau d’alliances.
Corée du Sud – Corée du Nord. En chemin vers la paix
Rapprocher les deux Corées dans une péninsule enfin en paix, c’est le processus initié par le Président Moon-Jae qui en a fait le but ultime de son mandat, et sans doute de sa vie. A ses côtés, le « Ministère de la réunification » examine précisément comment y parvenir, et la majorité du pays le soutient. À cette entreprise, Kim Jong-un a déjà donné des gages. Mais tout reste à faire. Il faut noter que dans cette aventure la Corée du Nord sera reconnue comme puissance nucléaire à la barbe des États-Unis et de l’ONU. Aussi les deux Corées sont en attente de soutiens, la France pourrait être concernée.
Bringing the two Koreas together in a peninsula at last at peace is the process initiated by President Moon-Jae, who has made it the achievement of his mandate and probably of his life. At his side, the « Ministry of Reunification » is examining precisely how to achieve this, and the majority of the country supports the project. Kim Jong-in has already pledged his support for this undertaking. But everything remains to be done. It noticeable that in the adventure North Korea will be recognized as a nuclear power, in the face of the United States and the UN. Both Koreas are waiting for support, France could be concerned.
Japon – Union européenne : Les conséquences pour l’Europe du rejet des eaux contaminées de la centrale de Fukushima
Le rejet imminent par le Japon d’un million de tonnes d’eaux radioactives ayant servi à refroidir les réacteurs endommagés de la centrale de Fukushima ne sera pas sans conséquences pour les consommateurs européens en raison de l’accord de libre-échange UE*-Japon signé en juillet 2018.
Péninsule coréenne : Retour à la normale
Le 16 juin 2020, la Corée du Nord a détruit le bâtiment abritant le bureau de liaison avec le Sud situé à Kaesong, une ville nord-coréenne située à proximité de la zone démilitarisée et abritant le parc industriel intercoréen, que les entreprises sud-coréennes ont quitté on 2016.
Corée du Sud : après le coronavirus, la relance verte
Coronavirus : comment la Corée du Sud a endigué l’épidémie sans imiter la Chine
Japon – Corée : Les implications de la crise nippo-coréenne
La crise nippo-coréenne qui amène le gouvernement coréen à engager une stratégie inclusive illustre les conséquences du désengagement américain en Asie.
Corée du Sud – Japon – Chine : L’autre guerre commerciale entre Séoul et Tokyo, le pari risqué de Moon Jae-in
Alors que la « guerre commerciale » entre la Chine et les États-Unis capte l’attention générale, une autre « guerre commerciale » est également en cours – celle opposant la Corée du Sud et le Japon. Cependant le conflit commercial opposant les 3e et 11e puissances mondiales, à savoir le Japon et la Corée du Sud, ne devrait pas nous laisser indifférent : il met en opposition les deux plus grands producteurs de matériels électroniques et informatiques au monde.
Corée du Nord – États-Unis : La rencontre Trump-Kim, double échec ou double victoire ?
Le 27 et 28 février 2019 s’est tenue à Hanoï, la deuxième rencontre au sommet entre les dirigeants des États-Unis et de la Corée du Nord, Donald Trump et Kim Jong-un.
February 27-28 was held in Hanoi, the second summit meeting between US and North Korean leaders Donald Trump and Kim Jong-un.
Corée du Sud : les vents contraires freinent l’offensive contre les chaebols
Le conflit sino américain contraint le gouvernement coréen à revoir son programme de réforme.
Corées – États-Unis – Chine – Japon : Après le sommet Kim-Trump, tout reste à faire… et chacun pousse ses pions
Un mois après le sommet historique du 12 juin 2018 entre Kim Jong-un et Donald Trump, la visite du secrétaire d’État nord-américain Mike Pompeo à Pyongyang le 5 juillet va permettre de faire un premier bilan de la situation et de dresser le tableau des forces en présence : États-Unis, Corée du Nord, Corée du Sud mais aussi Chine et Japon, comment chacun essaie-t-il de peser sur les négociations et dans quel but ?
One month after Kim Jong-Un’s and Donald Trump’s historic 12th June 2018 summit, US Secretary of State Mike Pompeo’s visit to Pyongyang on July 5th will provide an initial assessment of the situation and draw up a picture of the forces involved: the United States, North Korea, South Korea, but also China and Japan, how is everyone trying to influence the negotiations and for what purpose?
Japon – Chine – Corées : après des années de glaciation…
À la suite du voyage de Kim Jong-un à Pékin, du 26 au 28 mars 2018, et de ses entretiens avec Xi Jinping, les rencontres se sont succédé en Asie orientale. Elles marquent un tournant au moins formel dans les relations tendues que chacun des trois pays, Chine, Corée et Japon, entretenaient depuis des années.
Following Kim Jong-un’s trip to Beijing on March 28, 2018, and his talks with Xi Jinping, East Asian meetings were held. They mark a turning point, at least formal, in the tense relations that each of the three countries, China, Korea and Japan, have maintained for years.
Corée(s) : le rêve éveillé ou une nouvelle désillusion en vue ?
Après la stupéfiante surprise du revirement du leader nord-coréen Kim Jong-un envoyant aux JO de Pyeongchang les plus hautes personnalités du pays (à l’exception de lui-même), annonçant l’arrêt des essais nucléaires, proposant la dénucléarisation de la péninsule en vue d’une réunification possible ainsi qu’une réunion bilatérale avec Donald Trump, des gestes de bonne volonté de part et d’autre entre Nord et Sud se succèdent, confortant tous les espoirs. Une nouvelle ère commence-t-elle ou est-ce encore du bluff de la part d’un régime qui a toujours soufflé le chaud et le froid ?
Chine – Corée du Sud : La visite de Moon à Pékin : signe du rétablissement des relations Chine – Corée du Sud ?
La visite du président Sud-coréen Moon Jae-in à Pékin, du 13 au 15 décembre 2017, a été souvent présentée dans les médias comme le signe d’un rétablissement des bonnes relations entre la République populaire de Chine et la Corée du Sud mettant un terme aux différents suscités par l’installation du système de défense anti-missile américain sur le territoire sud-coréen (pour prévenir les attaques de la Corée du Nord). Mais une analyse plus détaillée des événements, avant, pendant et après cette rencontre nous permettrait de donner une vision plus nuancée de l’impact de cette visite au niveau des relations entre les deux pays.
La Corée du Sud va-t-elle changer de moteur économique ?
Depuis quelques mois, bruits et fureurs entourent la péninsule coréenne. Kim Jong-un multiplie les tirs de missiles dont la portée s’allonge, le Président Trump agite des menaces. Dans ce contexte belliqueux, le Sud vit une transition qui attire moins l’attention.
Russie – Japon : projet de construction d’un pont entre Sakhaline et Hokkaido
Les efforts de rapprochement entre la Russie et le Japon, malgré l’absence d’un accord sur les îles Kouriles du Sud, se poursuivent. On l’a vu au 3e Forum économique de Vladivostok (5-7 septembre 2017) où Vladimir Poutine, le président sud-coréen Moon Jae-in et le Premier ministre japonais Abe se sont retrouvés pour parler non seulement de la Corée du Nord, mais aussi de coopération régionale.
Corée du Sud : un changement de cap ?
Le nouveau président veut engager la Corée du Sud dans une nouvelle trajectoire.
Corée du Nord – Chine : Pékin/Pyongyang : je t’aime/moi, non plus
Si dans les premiers mois de l’année, les déclarations agressives de Trump semblaient montrer que la Corée du Nord était un problème pour les États-Unis, les acrimonieux échanges d’amabilité par médias interposés ces dernières semaines entre la Chine et la Corée du Nord montrent que désormais le régime de Kim Jong-Un est devenu un véritable poids pour Pékin. La Chine doit-elle se montrer dure envers la Corée du Nord au risque de sembler s’aligner sur les États-Unis ou conciliante avec Pyongyang au risque de s’aliéner la Corée du Sud, de favoriser le militarisme japonais et de justifier l’ingérence américaine ?