Nouvelles routes de la Soie
Le coronavirus rebat les cartes entre les États-Unis et la Chine
Chine – Pakistan : Islamabad reprend la main sur le Corridor
Face à des besoins croissants, l’économie pakistanaise souffre de nombreux maux, ceux notamment de la médiocrité des infrastructures et d’une pénurie d’énergie criante. La proposition chinoise d’un « Corridor économique » y avait trouvé, en 2015, l’accueil empressé du Premier ministre de l’époque. Son successeur depuis août 2018, Imran Khan, sans repousser l’aide de Pékin, s’est rapidement soucié de la rééquilibrer en faisant notamment appel aux pays investisseurs du Golfe. Pour leur part, les États-Unis aimeraient ne pas se voir évincés et la Chine assure accepter la participation financière de pays-tiers.
Grappillages Asie21 n° 138/2020-04
Chine Externalisation de la sécurité Chine – Afrique Angola : en berne Cap-Vert : coopération militaire Grands lacs : préférence pour le Rwanda Madagascar : Huawei en lice Chine – Corée du Sud – Mozambique Gaz en suspend Chine – Inde Charbon Inde – Portugal Attraction Timor oriental – Vatican – Portugal Visites Extrait de la Lettre … Lire la suite
Asie21 Hors-Série n°3/2020-03 Spécial Indo-Pacifique : Les grands acteurs
L’Indo-Pacifique (IP), un nouveau monde tiraillé entre Washington et Pékin
Cinq grands acteurs dans un théâtre pour trois stratégies
Rémi Perelman, Asie21
NB : Ce qui suit développe le sujet d’un court exposé présenté par Rémi Perelman lors du colloque organisé le 25 février 2020 par la Fondation Gabriel Péri et l’INALCO sur le thème « Mer de Chine méridionale et Indo-Pacifique : comment garantir une sécurité commune ?«
L’Indo-Pacifique est désormais le centre de la compétition géopolitique sino-américaine. On pourrait imaginer, et cela a été dit, être revenu à l’affrontement bipolaire qui a marqué la Guerre Froide avec, pour Washington, un simple changement de sparring partner. Mais l’effacement – tout relatif – des États-Unis trumpiens donnent de l’espace à des puissances moyennes. Trois d’entre elles, chacune à sa manière, pourrait trouver l’instant favorable pour affirmer ses ambitions régionales, l’Inde, l’Indonésie et l’Australie, une situation susceptible de conduire à la multipolarité.
Projet de privatisation des aéroports de Paris. Et les Chinois ?
(Reproduction intégrale par tout média intéressé, autorisée avec prière de mentionner la source)
Le 10 avril 2019, 248 députés et sénateurs ont déposé devant l’Assemblée nationale une « Proposition de loi visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris »[1].
Chine – Iran : Investissements chinois et défense par la Chine de ses installations en Iran
La Chine a décidé d’augmenter ses importations d’hydrocarbures en provenance d’Iran dans le cadre du partenariat stratégique conclu entre les deux pays et ceci en dépit des sanctions américaines. Cette politique est présentée comme le prolongement du projet de corridor économique sino-pakistanais où la Chine a investi des milliards de dollars pour appuyer l’initiative chinoise des « nouvelles Routes de la soie ».
Chine : Routes de la soie dans les Balkans
Tels qu’ils sont réalisés, les projets des Routes de la soie dans certains pays des Balkans sont autant d’obstacles à leur entrée dans l’Union européenne alors que l’intérêt de la Chine serait de disposer d’alliés à l’intérieur de celle-ci. Pékin agirait-il pour le compte de Moscou ?
Grappillages Asie21 n°128
Chine – Guinée-Bissau L’abattage repart de plus belle.
Sous la pression de plusieurs organisations non gouvernementales de défense de l’environnement, le gouvernement de Guinée-Bissau avait interdit en 2015 l’abattage de bois de coupe sur tout le territoire national. La mesure touchait l’abattage illégal, le plus souvent aux mains de personnalités politiques et de militaires, mais aussi la dizaine de sociétés spécialisées. Quelques Chinois participaient directement à ces chantiers dont le produit final était quant à lui essentiellement destiné à leur pays. […]
Nouvelles Routes de la soie : ralentissement ou second souffle ? 新絲綢之路:放緩還是再出發?
- L’Italie a adhéré à la Belt and Road Initiative (BRI), suivie plus discrètement du Luxembourg et de la Suisse.
- La Grèce a adhéré à la plateforme « 16+1 » – l’organisation associant la Chine à 16 États européens de l’Est et du Sud qui a été rebaptisée le « 17+1 ».
新絲綢之路:放緩還是再出發?
新絲綢之路第二次髙峯會,最大的特點,乃是中國當局對"一帶一路"的有関計劃,態度正在改變中,此即步調可能放緩。
根據評估,2014年及2015年,中國銀行給予"一帶一路"有関國家的貸款,年高達一千五百億美元,而2017年及2018年,則已低於一千億美元。美國的一家企業研究所则指出,從2013年"一帶一路"開始運作,直到2017年舉辦第一屆一帶一路國際合作高峰論壇,中國企業簽署的建造合約,金額逐年增加,從680億美元升高到9610億美元。但也從此時開始,合約金額已開始減少。
又據估計,這種放緩的趨勢,在2019年第一季度,更形加劇。由於中國經常帳盈餘遽減,連帶影響有関作業。也因此,2019年第二屆一帶一路高峰論壇的縂結公報中指出:"成立多邊開發融資合作中心"、"共同提高債務管理水平,促進可持續融資"。換言之,中國當局已呼籲該國金融機構,應加強與國際的合作,分散融資來源,以利各項計劃的順利實施。然而,為了吸引國際金融銀行的支援,中國本身就必須透明度,如此一來,在對外開放的國際合作下,"一帶一路"各類計劃的實施腳步自然會放緩,品質也會提高得以改善。值得注意的,前述與外國機構合作的宣言,正標示著,中國加入萬隆不結盟會議以來,不干涉內政的獨立自主外交政策,未來勢必發生轉變!
Mer de Chine du Sud : pourquoi l’attitude de Pékin est plus modérée qu’avant
Birmanie – Chine : Un corridor économique semé d’embûches
Les deux pays voisins que sont la Birmanie et la Chine ont des liens très anciens et des populations frontalières cousines germaines. Les sanctions économiques appliquées à l’encontre du gouvernement de la junte militaire après l’invalidation des élections de 1990 remportées par la Ligue nationale pour la démocratie ont, par contrecoup, ouvert largement la porte à l’influence et aux investissements chinois sans s’inféoder pour autant à Pékin. Des liens économiques forts ont été tissés entre la Birmanie et les provinces du Yunnan et du Sichuan. Le retour à la démocratie en 2015 n’a été qu’un bref moment d’ouverture avant que la répression des Rohingyas, fermant le pays à nouveau, ne redonne la main à Pékin, bien décidé à arrimer son voisin avec un corridor économique. Mais la route va être longue.
The two neighbouring countries of Burma and China have very old ties and close border populations. The economic sanctions imposed on the government of the military junta after the invalidation of the 1990 elections won by the National League for Democracy have, in turn, largely opened the door to Chinese influence and investment without to be able to infer in Beijing. Strong economic ties have been forged between Burma and the provinces of Yunnan and Sichuan. The return to democracy in 2015 was only a brief moment of opening before the Rohingya crackdown, closing the country, give again a hand to Beijing, determined to lash up its neighbour with an economic corridor. But the road will be long …
Chine – BRI : deux cours et un comité consultatif pour les litiges entre la Chine et les pays concernés
La Chine a désigné deux cours de justice à Shenzhen et Xian pour juger les litiges liés aux projets des nouvelles Route de la soie et a fait appel à une trentaine d’experts chinois et internationaux, pour la conseiller sur les différents aspects de ces litiges.
Les Chinois dans le corridor de Wakhan en Afghanistan
Le corridor de Wakhan en 2016-2018 Chronologie Rémi Perelman, Asie21, septembre 2018. Les autorités afghanes, impuissantes dans la lutte contre le terrorisme, craignent une résurgence des talibans, mais elles ne peuvent rien faire sans aides extérieures, celles, concurrentes des États-Unis et de la Chine notamment. L’activité de la Chine à l’égard de l’Afghanistan semble s’accentuer au … Lire la suite
Pakistan – Chine : Un Corridor intégrateur
Le bien connu Corridor économique Pakistan-Chine (CEPC) assimilé aux nouvelles Routes de la soie chinoises, a été d’abord considéré comme un plan d’infrastructures de transport, alors que l’essentiel – les deux-tiers du budget – résidait dans l’équipement électrique du Pakistan. Désormais, le Plan 2017-2030 nous apprend que sa cible principale est l’agriculture ! L’agriculture, certes, mais aussi l’exploitation minière et l’industrie. L’essentiel n’est cependant pas là. Le but ultime est la mise sous tutelle du pays par Pékin – pour ne pas prononcer le mot honni de colonisation – et, par là même, le bouclage occidental de l’Inde.
Nouvelles Routes de la soie chinoises : la contre-offensive en Europe et dans le Pacifique
Les nouvelles Routes de la soie chinoises visent à connecter la Chine à l’Europe de l’Est, l’Asie centrale, le Moyen-Orient et l’Asie du Sud à travers des projets d’infrastructures de mille milliards de dollars. Face à l’expansionnisme chinois qui pourrait bouleverser les équilibres géopolitiques, les États ne faisant pas directement partie du projet en Europe de l’Ouest et dans le Pacifique commencent à s’organiser de façon de plus façon cohérente pour ne pas voir s’éroder leur influence.
Iran – Russie : tirer profit des nouvelles Routes de la soie
La Russie et l’Iran veulent prendre des parts dans le marché de l’énergie de l’Asie du Sud en alimentant les centrales construites avec le financement chinois.
Les étapes récentes du réchauffement des relations sino-singapouriennes
Le réchauffement remonte à juin 2017 lorsque Vivian Balakrishnan, ministre singapourien des Affaires étrangères, se rend à Pékin les 11 et 12 et discute avec son homologue du projet de coopération bilatérale dans le cadre du programme chinois des nouvelles Routes de la soie.
Premières décisions de financement de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII)
« La mission principale de la BAII est de promouvoir le développement social et économique de l’Asie en investissant dans des projets qui relieront la population, les services et les marchés » (Jin Liqun, président).