Le 20 mars 2019, la démission du président fondateur de la république du Kazakhstan, Nursultan Nazarbaev, avait été une surprise de taille. Dans l’Asie centrale post-soviétique, c’était la première fois qu’un chef d’État quittait le pouvoir volontairement. Mis en place rapidement, le processus de succession semblait fonctionner sans accroc.
Nursultan Nazarbaev
Kazakhstan : 25 ans de prospérité
Un quart de siècle après la dislocation de l’Union soviétique, le groupe Asie21 se penche sur les cinq États qui, au centre du continent, sont nés à cette occasion. Il dresse le bilan de ces deux décennies et demie, et envisage les perspectives d’avenir de chacun d’entre eux. Cinquième étape de ce périple : le Kazakhstan. Le plus vaste, le plus riche en ressources, le plus dynamique aussi sur la scène internationale, le plus proche géopolitiquement de la Russie voisine pourtant. Mais aussi le dernier à être encore dirigé, de façon très autoritaire, par le père de son indépendance. Dont la succession, pas préparée pour l’instant, éveille les inquiétudes.