Asie – Mozambique Des pétroliers asiatiques
Chine Jeux interdits
Chine – Afrique
⦿ Angola : danger
Asie – Mozambique Des pétroliers asiatiques
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⦿ Angola : danger
Nil sapientiæ odiosius acumine nimio1 Sénèque
La puissance d’une nation se mesure à l’énergie qu’elle transforme en richesse. L’Europe de Lisbonne à Vladivostok est morte avec la destruction de Nord Stream, le cordon ombilical la liant à la Sibérie. Qui est coupable de ces forfaits, sinon celui qui en retire les bénéfices évidents ? Qui l’avait promis et clamé urbi et orbi le 7 février 2022, tel Dupin dans la lettre volée2 ? L’Allemagne, leader du navire « Europe », a été rappelée à l’ordre par les États-Unis. Nous assistons à un grand schisme politique semblable au Grand Schisme religieux de 1054, avec un chancelier allemand admonesté par Biden comme l’empereur germanique le fut par Grégoire VII, la Maison Blanche ou le nouveau Canossa. Le chancelier est allé seul en Chine chercher une alternative industrielle à la perte des réserves énergétiques russes sacrifiées sur l’autel de la servitude. Efforts vains. Poutine, au forum de Valdaï3, prend acte et souhaite la fin du monde unipolaire. L’Europe se trouve face une Asie conquérante dont elle avait longtemps contenu l’expansion. La Russie, le cul entre deux chaises, a choisi le siège asiatique, rejetant l’Europe à l’extrémité occidentale …une partie naturelle de la Grande Eurasie. Strapontin ou siège éjectable ?
Il peut paraître surprenant de penser que cinq à dix ans seraient suffisants pour établir un état de droit dans un pays qui – si l’on prend le texte au pied de la lettre – n’en disposait pas et dont, de surcroît, la Constitution reste dépourvue de véritable moyen de contrôle. La république populaire de Chine entend le faire pour opposer le sien (aux caractéristiques socialistes chinoises) à celui qui est inspiré du droit occidental.
It may seem surprising to think that five to ten years would be enough to establish the rule of law in a country which – if we take the text literally – did not have one and whose Constitution, moreover, remains devoid of any real controlling role. The R. P. of China intends to do so in order to oppose its own (with Chinese socialist characteristics) to that which is inspired by Western law.
Aung San Suu Kyi a décidé d’aller elle-même, à la Cour de Justice internationale (CIJ), assurer la défense de son pays accusé par la Gambie, elle-même mandatée par l’Organisation de la Coopération islamique, de violer la convention sur la prévention et la répression du crime de génocide de 1948. La Birmanie est accusé d’avoir violé cette convention en perpétrant un génocide organisé. La plainte avait été déposée le 11 novembre 2018. Beaucoup se sont interrogés sur la présence d’Aung San Suu Kyi à La Haye et l’ont interprétée comme un acte de défiance ; les médias occidentaux ont, dans leur grande majorité, fait haro sur le prix Nobel en l’accusant de toutes les responsabilités. Qu’est-ce qui se joue avec ce procès ? Quel est l’avenir d’Aung San Suu Kyi et celui de son pays ?
Brunei avait annoncé, en 2013, l’introduction progressive de la loi islamique. Ce qui a été fait par étapes. La dernière est entrée en vigueur le mercredi 3 avril avec la mise en application de l’intégralité du code pénal islamique. Brunei est désormais le premier pays d’Asie du Sud-Est à l’avoir fait, autorisant ainsi les châtiments corporels (le hudûd) pour les peines pénales. Dès l’annonce de 2013, la communauté internationale avait dénoncé ce que l’ONU qualifie de « pas en arrière ». Depuis, des personnalités en vue appellent au boycott des biens du sultan, notamment des neuf hôtels de luxe qu’il possède en raison du caractère rétrograde et inéquitable de la loi selon eux. Deux questions de fond se posent à ce stade : la capacité d’entraînement du petit sultanat sur les autres pays à majorité musulmane d’Asie du Sud-Est et celle de son avenir, riche en hydrocarbures mais qui n’a pas réussi à transformer son économie.
Brunei announced in 2013 the gradual introduction of Islamic law. That has been done in stages. The last came into effect on Wednesday, April 3 with the implementation of the integrity of the Islamic Penal Code. Brunei is now the first country in Southeast Asia to have done so, allowing corporal punishment (hudûd) for criminal offences. Since the announcement in 2013, the international community has denounced what the United Nations describes as a « step backwards ». Since then, leading figures have been calling for a boycott of the Sultan’s property, including the nine luxury hotels he owns because of the retrograde and unfair nature of the law. Two fundamental questions arise at this stage: the leading capacity of the small Sultanate over the other Muslim-majority countries of South-East Asia and that of its future, rich in hydrocarbons, but which has failed to transform its economy.
Mer de Chine du Sud – Chine – Camp du droit international de la mer.
Les accusations de militarisation des îles et autres sites occupés par Pékin en mer de Chine du Sud ne cessent pas. Les États-Unis profèrent des menaces. Mais si celles-ci ne sont pas suivies de quelques effets significatifs, Pékin poursuivra résolument sa stratégie d’appropriation du bassin marin.
L’émergence de la Chine a-t-elle changé la manière dont nous pensons la relation entre développement et politique, entre capital et liberté – de façon irréversible ? FAITS Durant les dix dernières années, qu’est-ce qui a changé en Chine ? 2007 : Hu Jintao est encore le président de la République populaire de Chine et secrétaire général du Parti … Lire la suite
Socrate ou Confucius, essai sur le devenir de la Chine et de l’Occident, d’Etienne Badimont, Ed. Labénaudie, 334 p., 1996 « Pourquoi la Chine est-elle pauvre et l’Occident riche, pourquoi la Chine et l’Occident ne peuvent pas se comprendre et pourquoi le développement se fait destructeur des cultures ? ». À ces questions, l’auteur tente de … Lire la suite