中國真的會攻佔東沙群島嗎?台灣與美國加強軍事合作
Pacifique
Nouvelle-Calédonie : Un groupe australien en pole position pour la reprise de l’usine du Sud
Le groupe australien New Century Resources a signé un accord de négociation exclusive, sur deux mois (jusqu’à fin juillet 2020), avec le Brésilien Vale qui souhaite se séparer de son usine située dans le sud de la Nouvelle-Calédonie.
Pacifique : Une « bulle » entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande
Encouragés par les bons résultats obtenus dans leur lutte contre la propagation de la covid-19, les deux pays réfléchissent à la création d’un espace commun, parfaitement maîtrisé sur le plan sanitaire, qui permettrait la libre circulation de leurs ressortissants pour des motifs touristiques. Ils envisageraient, par la suite, d’ouvrir cette « bulle » aux États océaniens. Une initiative qui pourrait déboucher sur de substantiels bénéfices pour Canberra et Wellington tant sur le plan économique que diplomatique et stratégique.
Chine-Amérique : jusqu’où peut aller le divorce orageux d’un vieux couple ?

Pacifique : Partie de poker en Micronésie
Très courtisés l’année dernière par Pékin et Washington, les États fédérés de Micronésie, de par leur position géographique, représentent un enjeu considérable pour les deux grandes puissances riveraines du Pacifique. Chuuk, l’un des États membres de cette fédération, de par ses velléités d’indépendance pourrait-il être le maillon faible susceptible de faire basculer une mare nostrum américaine dans le camp chinois ? À moins que ce ne soit les États fédérés de Micronésie ?
Chine – Extrême-Orient maritime : Comment la Chine met à profit la crise du coronavirus
Saisissant la fenêtre d’opportunité qu’offre la sidération provoquée par la crise du coronavirus dans le monde, la Chine profite de cet avantage pour accentuer ses activités destinées à renforcer sa domination en mers de Chine de l’Est, du Sud et dans toute la périphérie maritime de Taïwan. Mais c’est sans compter la capacité de résilience américaine.
Taking advantage of the opportunity of the amazement caused by the coronavirus crisis in the World, China increases its activities in order to reinforce its domination in the East and South China seas and all around Taïwan. But that was without taking into account the US capacity of resilience.
Dommages de guerre : la Chine doit réparation
Par le général (2s) Daniel Schaeffer, membre du groupe de réflexion Asie21
24 avril 2020
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Autant il apparaît inconcevable d’accuser la Chine d’avoir sciemment déclenché la guerre biologique toujours en cours, autant est-il, au contraire, tout à fait concevable qu’elle l’ait provoquée accidentellement, en laissant échapper le virus du laboratoire P4 de Wuhan. Ce que nie farouchement le professeur Yuan Zhiming, directeur des lieux. Mais, aussi respectable que soit ce scientifique, aussi sincères que puissent paraître ses déclarations, la propagande chinoise a tant de fois depuis le début de la crise essayé de faire porter le chapeau à d’autres Etats, dont les Etats-Unis, voire l’Italie, tant de fois menti sur le nombre de victimes du pays, tout comme ses autorités scientifiques ont caché le fond de leurs recherches in situ, que l’on ne peut pas empêcher le doute de s’installer.
Le coronavirus rebat les cartes entre les États-Unis et la Chine

Pacifique : Codiv-19, vive inquiétude dans le Pacifique
Jusqu’à présent protégées par leur relatif isolement et leur éloignement des grands foyers de contamination, les îles du Pacifique sont désormais rattrapées par la pandémie de coronavirus. Cette crise sanitaire pourrait bien avoir pour elles des conséquences catastrophiques. Plus que jamais le soutien de leurs partenaires régionaux s’avèrera nécessaire pendant mais aussi après la pandémie.
Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 138/2020-04 – sommaire
1 – ÉVÉNEMENTS MAJEURS RÉCENTS ET ENJEUX DE DEMAIN
EURASIE
Russie – Asie centrale Effets de la pandémie du coronavirus sur le flux des travailleurs migrants en Russie et sur l’économie des États d’Asie centrale, Jean Perrin, Asie21
EXTRÊME-ORIENT
Chine L’enjeu du marché intérieur, Jean Raphaël Chaponnière, Asie21
Kiribati : Les ambitions spatiales chinoises
Le président de la république des Kiribati, Taneti Maamau, a effectué une visite d’État en république populaire de Chine, du 4 au 11 janvier 2020, visite au cours de laquelle il a pu s’entretenir avec le Premier ministre chinois Li Kegiang et le président Xi Jiping. Si de nombreux sujets de coopération ont été abordés, étonnamment celui de l’ancienne station sol de suivi spatial chinoise n’a pas été évoqué, du moins officiellement.
Sécurité en Asie du Sud-Est : la trahison Duterte
Sur fond d’immixtion américaine dans les affaires intérieures des Philippines le président Rodrigo Duterte a réagi violemment en décidant, le 11 février 2020, de mettre fin à l’« accord sur les forces hôtes » (VFA*), signé le 10 février 1998 entre les États-Unis et le gouvernement philippin, de Fidel Ramos à l’époque. A la suite d’une intention annoncée dès la fin du mois de janvier, cette décision, s’il n’y est pas revenu dessus avant le 8 juillet 2020, provoquera un véritable déficit sécuritaire régional en faveur de la Chine.
Bougainville : Le choix de l’indépendance
Dans le cadre d’un référendum organisé du 23 novembre au 7 décembre, la population de l’archipel de Bougainville a voté pour l’indépendance à une écrasante majorité (98 % des suffrages exprimés), rejetant l’offre d’autonomie élargie proposée par le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Bougainville pourrait bien, désormais, devenir un nouveau front dans la guerre d’influence à laquelle se livrent, dans la région, l’Australie et la Chine.
Inde Accords sécuritaires : Corée et Australie
L’Inde, inquiète du développement du « collier de perles chinois » dans l’océan Indien, notamment depuis l’installation de la base aéronavale de Djibouti inaugurée le 1er août 2017, a adopté une politique d’appui logistique mutuel avec un nombre croissant de pays. Le dernier accord a été signé avec la Corée du Sud en septembre 2019.
India, concerned about the development of the « Chinese pearl necklace » in the Indian Ocean, particularly since the installation of the Djibouti Naval Air Station inaugurated on 1 August 2017, has adopted a policy of mutual logistic support with increasing numbers of country. The last agreement was signed with South Korea in September 2019.
Opérations PROJECTION et NEON en Asie-Pacifique
Le 28 avril 2019, le gouvernement du Canada a annoncé que le pays renouvelait sa contribution à l’initiative de surveillance multinationale, pour une période de deux ans, afin de contrer les tactiques de contournement des sanctions maritimes de la Corée du Nord. Le 6 août 2019, le navire canadien NCSM Ottawa a quitté son port d’attache à Esquimalt (au sud de Vancouver) pour entreprendre une mission de quatre mois et demi en Asie-Pacifique, dans le but de participer aux opérations PROJECTION et NEON.
Asie21 HORS-SÉRIE n°2 : spécial Indo-Pacifique – sommaire
DOSSIER SPÉCIAL INDO-PACIFIQUE acheter le numéro Préambule Catherine Bouchet-Orphelin, Asie21 Indo-Pacifique Entre deux puissances, Rémi Perelman, Asie21 Portrait d’un monde tiraillé entre Washington et Pékin L’Inde Sri Lanka L’ASEAN L’Indonésie La Malaisie Le Vietnam Les Philippines La Birmanie La péninsule coréenne Le Japon Le Golfe Dans l’océan Indien L’Australie Les petits États insulaires du … Lire la suite
Indo-Pacifique : Entre deux puissances 夾在中美兩強之間的印太地區
Deux puissances s’affrontent à fleurets mouchetés dans l’espace indo-pacifique. La Chine sort de son pré carré continental et cherche avec vigueur à s’affirmer en mer. En vieille habituée du Pacifique, forte de ses flottes numérotées couvrant les océans du globe à la suite de celles de l’Empire britannique (Rule Britannia, Britannia rule the waves...), l’Amérique (great again ?) s’efforce d’y conserver son emprise « bienveillante ». Un grand nombre de pays aujourd’hui indépendants sont compris dans cette immense région qui réunit deux océans. Est-il fatal qu’ils aient à se rallier à l’un ou l’autre de ces camps ?
在印度洋與太平洋之間,目前有兩個大國,正揮劍互鬥。中國正走出大陸草原,奮力奔向海洋。而美國則承接大英帝國,以偏布全球的先進海軍,企圖"氣定神閒的"牢牢掌控太平洋。許多今天已宣告獨立的國家,終於瞭解,處在這片連結兩大洋的地區之中,是否倒向任一邊,都可能遭到致命噩運?
Japon : Entre amis dans l’océan Indien // Japan: Among friends in the Indian Ocean
Sans rompre avec les États-Unis ni affronter directement la Chine, l’Australie, l’Inde et le Japon vont sans doute organiser de concert une stratégie d’associations à géométrie souple avec leurs voisins dans l’océan Indien pour « occuper le terrain » face à l’entreprenante politique chinoise des Routes de la soie – laquelle englobe désormais celle du collier de perles. L’Indonésie, avec son pivot maritime en serait le partenaire le plus marquant sur la façade orientale de l’océan Indien.
Without breaking with the United States or directly confronting China, Australia, India and Japan will no doubt organize a strategy of flexible geometry partnerships with their neighbors in the Indian Ocean to « occupy the land ». Against the enterprising Chinese policy of Silk Roads – which now includes the pearl necklace. Indonesia, with its maritime hub, would be the most prominent partner on the eastern side of the Indian Ocean.
Japon : Une nouvelle stratégie de politique étrangère : « Stratégie indo-pacifique libre et ouverte »
Ministère des Affaires étrangères du Japon https://www.mofa.go.jp/files/000430632.pdf Version française : Rémi Perelman, Asie21, 6 juillet 2019 « Une diplomatie qui adopte une perspective panoramique de la carte du monde » « Contribution proactive à la paix » fondée sur le principe de la coopération internationale Sur la base des réalisations de l’administration Abe, le Japon a l’intention d’améliorer … Lire la suite
Canberra : États-Unis (avec ou sans ?)/Chine (pour ou contre ?)
Deux éminents spécialistes australiens de stratégie ont engagé un débat à propos de la politique de défense de l’Australie : est-il imprudent (ou nécessaire) de compter sur les États-Unis pour les décennies à venir ? Le premier, Hugh White, vient de publier chez La Trobe University Press, le 2 juillet 2019, How to Defend Australia, un ouvrage qu’il a présenté ce même jour dans la revue The Strategist (ASPI, Australian Strategist Policy Institute). Deux jours après, et dans la même revue, Michael Shoebridge lui répond par un article intitulé sans ambiguïté Hugh White’s plan for defending Australia simply isn’t viable.
Ce débat ne devrait pas laisser les Français indifférents, dans la mesure où notre pays est partie prenante dans la géostratégie de l’Indo-Pacifique et où l’Australie a signé le 19 février 2019, un contrat de 50 milliards de dollars pour l’achat de 12 sous-marins de la classe Suffren du programme Barracuda de Naval Group, à fabriquer en Australie, pour remplacer 6 Collins d’ancienne génération. Selon Scott Morrison, le Premier ministre australien, il s’agit là du « plus important investissement consenti en matière de défense en temps de paix par l’Australie ». Le premier Barracuda devrait être mis en service en 2030. C’est dire si la réflexion prospective relative à un théâtre stratégique peu familier à la plupart de nos compatriotes est nécessaire.