Le nouveau gouvernement du Pakistan est confronté à des défis colossaux. Avec une légitimité contestée, il aura bien du mal à redresser l’économie défaillante.
Le nouveau gouvernement du Pakistan est confronté à des défis colossaux. Avec une légitimité contestée, il aura bien du mal à redresser l’économie défaillante.
Le retour au Pakistan de l’ancien Premier ministre Nawaz Sharif n’a pas suscité d’enthousiasme délirant. Son opposant, Imran Khan, toujours emprisonné, reste très populaire.
Les Pachtouns qui, au moment de la naissance du Pakistan, avaient fait preuve d’un nationalisme exacerbé, ont rejoint le giron national. Des mouvements de protestation, à caractère social ou politique, se manifestent quelquefois, comme actuellement, mais ils demeurent marginaux.
Le Pakistan Tehreek-i-Insaf (PTI), grand vainqueur des élections législatives du 25 juillet 2017, gouverne au centre et dirige aussi les gouvernements provinciaux du Khyber-Pakhtunkhwa et du Pendjab. Il participe aussi au gouvernement du Baloutchistan formé par un parti allié. Seul le Sind lui échappe. Les attentes populaires sont grandes mais risquent d’être déçues car la situation économique est difficile.
Pakistan Tehreek-i-Insaf (PTI), winner of the general elections of July 25, 2017, governs in the center. He heads the provincial governments of Khyber-Pakhtunkhwa and Punjab and participates in the Baluchistan government formed by an allied party. Only Sind escapes him. Popular expectations are high but may be disappointing because the economic situation is difficult.
Les élections législatives auront lieu au Pakistan le 25 juillet 2018. Elles concernent le renouvellement de l’Assemblée nationale et des quatre Assemblées provinciales.