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(6 juillet 2023)
Par les généraux (2s) Daniel SCHAEFFER, Asie21, ancien attaché de défense en Thaïlande, Vietnam et Chine, et Grégoire DIAMANTIDIS, membre du Cercle de réflexion interarmées (CRI)
La préparation de l’entrée de l’OTAN en Indo-Pacifique, objet de beaucoup de pressions aujourd’hui pour que cela se produise, a commencé il y a maintenant près de vingt ans par des rencontres, des échanges, avec quatre pays : l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud, le Japon. Au niveau opérationnel, les quatre ont participé, en partenariat avec l’OTAN, aux tentatives de stabilisation, échouées, de l’Afghanistan. Cela a conduit à la familiarisation des rapports entre l’Organisation et ces quatre États, devenus les quatre partenaires (Asia partners 4 / AP4). À partir de là il devenait plus facile de proposer un renforcement de ces relations au travers de l’adoption d’accords bilatéraux de partenariats tels que le propose l’OTAN qui, à cette fin, déploie une large gamme de programmes de degrés divers, soit qui se juxtaposent, soit qui s’imbriquent, soit qui procèdent les uns des autres et qui ne cessent de s’enrichir. Ce sont les outils de partenariat.