Alors que se préparait la visite exceptionnelle de Jake Sullivan à Pékin, destinée à donner consistance au dialogue stratégique entre Chine et Etats-Unis, une indiscrétion soigneusement programmée a permis au New York times d’annoncer, le 20 août 2024, que le Président Joe Biden avait signé quatre mois plus tôt la nouvelle version de la Nuclear Employment Guidance, directive de référence à partir de laquelle les plans de tirs nucléaires des États-Unis allaient être remis à jour.
Pentagone
Chine – États-Unis – Taïwan : Entretien téléphonique entre les deux ministres de la Défense. Réflexions d’Est, réflexions d’Ouest —– Telephone conversation between the two Ministers of Defense. Thoughts from the East, thoughts from the West.
Un entretien téléphonique a été sollicité par les États-Unis. Les ministres de la Défense chinois et américain se sont parlé.
A telephone conversation was requested by the United States. The Chinese and American defense ministers spoke.
Grappillages Asie21 n° 159
Chine – Afrique Médiation dans la Corne ? Angola – États-Unis : cuivre Mali – Corée du Sud : blindés à tout va Madagascar : avancées Sao Tomé-et-Principe : mandarin et pingpong, armes non létales Du boeuf au poulet Chine – Brésil Mode Chine – Russie – Ukraine Blé Une aubaine Inde – Mozambique Rapts Japon – Madagascar Chacun … Lire la suite
Asie21 Hors-Série n°3/2020-03 Spécial Indo-Pacifique : Les grands acteurs
L’Indo-Pacifique (IP), un nouveau monde tiraillé entre Washington et Pékin
Cinq grands acteurs dans un théâtre pour trois stratégies
Rémi Perelman, Asie21
NB : Ce qui suit développe le sujet d’un court exposé présenté par Rémi Perelman lors du colloque organisé le 25 février 2020 par la Fondation Gabriel Péri et l’INALCO sur le thème « Mer de Chine méridionale et Indo-Pacifique : comment garantir une sécurité commune ?«
L’Indo-Pacifique est désormais le centre de la compétition géopolitique sino-américaine. On pourrait imaginer, et cela a été dit, être revenu à l’affrontement bipolaire qui a marqué la Guerre Froide avec, pour Washington, un simple changement de sparring partner. Mais l’effacement – tout relatif – des États-Unis trumpiens donnent de l’espace à des puissances moyennes. Trois d’entre elles, chacune à sa manière, pourrait trouver l’instant favorable pour affirmer ses ambitions régionales, l’Inde, l’Indonésie et l’Australie, une situation susceptible de conduire à la multipolarité.
Chine : La dissuasion revisitée 中國核彈威攝力的再檢視
Les caractéristiques des 16 missiles DF-41, qui ont fait leur début lors du 70e anniversaire de la RPC, démontrent qu’ils sont dotés de têtes nucléaires miniaturisées qui ont rejoint l’état de l’art. Si une crise grave devait survenir, la Chine pourra désormais oublier qu’elle s’interdit l’engagement de la première frappe, et pourra engager des tirs de semonce de puissance réduite.
The features of the 16 DF-41 missiles, appearing for the first time on the occasion of the 70th anniversary of the PRC, show that they are equipped with miniaturized nuclear warheads achieving state-of-the-art technology. If a severe crisis should occur, China could now forget that it has made a commitment not to engage the first strike, and would be able to engage in low power warning shots.
Nouvelle-Calédonie : L’ombre de Pékin
Si Pékin n’a pas la main sur la Nouvelle-Calédonie, il est néanmoins certain qu’il garde sur ce territoire un œil grand ouvert, tout en y effectuant quelques percées.
Nouvelle-Calédonie : Une population pluriethnique, une société clivée
La population de la Nouvelle-Calédonie est estimée à 269 000 habitants (ISEE-NC1 2014).
Nouvelle-Calédonie : Un territoire politiquement autonome mais pas encore viable économiquement
La Nouvelle-Calédonie est une collectivité française d’outre-mer sui generis régie par le titre XIII de la Constitution (art. 76 et 77). Elle figure toujours sur la liste, adoptée par l’ONU en 1946, des territoires non autonomes considérés, par elle, comme non décolonisés.
Nouvelle Calédonie : Le casse-tête calédonien
Le référendum organisé, fin 2018, en Nouvelle-Calédonie n’a pas vraiment éclairé son avenir institutionnel. Personne ne sort vainqueur de cette consultation. La partie à venir entre indépendantistes et loyalistes (non-indépendantistes), arbitrée par la France, s’annonce serrée d’autant que plane sur elle l’ombre de la Chine et l’inquiétude de Canberra.