À la mi-septembre 2023, le parlement bangladais a voté le Cyber Security Act (CSA). Celui-ci remplace le très controversé Digital Security Act (DSA).
propagande
Dommages de guerre : la Chine doit réparation
Par le général (2s) Daniel Schaeffer, membre du groupe de réflexion Asie21
24 avril 2020
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Autant il apparaît inconcevable d’accuser la Chine d’avoir sciemment déclenché la guerre biologique toujours en cours, autant est-il, au contraire, tout à fait concevable qu’elle l’ait provoquée accidentellement, en laissant échapper le virus du laboratoire P4 de Wuhan. Ce que nie farouchement le professeur Yuan Zhiming, directeur des lieux. Mais, aussi respectable que soit ce scientifique, aussi sincères que puissent paraître ses déclarations, la propagande chinoise a tant de fois depuis le début de la crise essayé de faire porter le chapeau à d’autres Etats, dont les Etats-Unis, voire l’Italie, tant de fois menti sur le nombre de victimes du pays, tout comme ses autorités scientifiques ont caché le fond de leurs recherches in situ, que l’on ne peut pas empêcher le doute de s’installer.
Le coronavirus rebat les cartes entre les États-Unis et la Chine
Chine : Coronavirus et propagande virale, l’empire-Parti chinois contre-attaque
La nouvelle maladie à Coronavirus appelée désormais COVID-19 (après avoir été appelée « Pneumonie de Wuhan » et SARS-CoV-2 a touché plus de 100 000 personnes dans plus de 100 pays dans le monde et entraîné la mort de plus de 3000 personnes. Dépassé au départ par les critiques internes des habitants du pays, le Parti communiste chinois a décidé de contre-attaquer en ciblant son meilleur ennemi et son bouc-émissaire multi-fonction : l’Occident à la fois accusé d’avoir créé le virus et moqué pour son incapacité à y faire face.
Chine : punir sans frontières
Le Parti communiste chinois mène une offensive protéiforme visant à discréditer et parfois même à criminaliser ceux qui le critique ou remettent en cause ses mythes officiels, en Chine, mais aussi de plus en plus, à l’étranger.
Chine : La Force de soutien stratégique de Pékin, un guichet unique « en prévision de la guerre »
La nature des tensions est protéiforme. Certains États membres européens connaissent un contexte d’une remise en cause populiste des fondements de la démocratie d’expression parlementaire et d’une promotion de l’organisation d’une économie de la pénurie. Aux États-Unis, on tient et diffuse des propos intempestifs s’affranchissant des codes de la parole diplomatique. En Russie, on a démontré aussi bien une volonté d’expansionnisme territorial qu’une stratégie d’influence afin de tenter de disloquer la trame de l’Union européenne. En Asie, la Chine a mis sur pied une nouvelle entité, la Force de soutien stratégique (FSS), destinée à fournir un support et une cohésion aux forces opérationnelles combinées chinoises. L’inscription de la création de la FSS dans une filiation institutionnelle accroît plus encore la justification nationale de ses champs d’application pour les objectifs de guerre de Pékin.
Inde – Chine : Pénétration culturelle chinoise au Ladakh
La Chine envoie au Ladakh des moines tibétains acquis à sa cause. Ils présentent la Chine sous un jour avantageux. Les Ladakhis pourraient se laisser convaincre et faciliter l’expansion chinoise dans cette partie de l’Himalaya si les Indiens n’y prennent pas garde
Inde – Chine : Une puissance douce qui devient dure
La Chine commence à pénétrer les milieux cinématographiques indiens. Elle applique à l’Inde ce qu’elle a déjà réalisé avec le cinéma américain. Le cinéma indien risque lui aussi de se trouver sous influence chinoise et perdre sa liberté d’expression. La puissance douce (soft power) chinoise qui s’exerce dans le domaine culturel se transforme en puissance dure (hard power) qui pourrait marquer profondément les esprits.