Le 26 mars 2018, un mystérieux train vert et jaune visiblement étranger arrivait en gare de Pékin. Une garde d’honneur l’attendait, de même qu’un déploiement d’agents de sécurité autour de la résidence diplomatique qui accueillait autrefois Kim Jong -il, père de Kim Jong-un, lequel ne se déplaçait qu’en train par peur de l’avion. Le bruit a donc couru immédiatement que Kim Jong-un venait « accorder ses violons » avec les dirigeants chinois après le surprenant coup de théâtre des Jeux Olympiques de Pyeongchang (cf. Asie21 n°114, « Rencontre de hauts dignitaires des deux Corées ») et l’annonce d’un sommet américano-nord-coréen, tout de suite accepté par Trump.