Le renforcement, depuis 2017, du contrôle policier et étatique exercé par l’État chinois au Xinjiang est certes la preuve que Pékin peine à assurer le maintien d’une stabilité parfaite dans la région. Il est surtout porteur d’un risque régional significatif, à l’heure du retour des combattants ouighours chassés de Syrie et d’Irak par la défaite de Daech.