Alors que l’envoyé spécial de Biden est à Moscou le 12 juillet 2021 pour parler du réchauffement climatique, on apprend que de vastes étendues de la forêt boréale russe brûlent.
Alors que l’envoyé spécial de Biden est à Moscou le 12 juillet 2021 pour parler du réchauffement climatique, on apprend que de vastes étendues de la forêt boréale russe brûlent.
Asean Divergences Chine – Afrique Angola : comment s’en éloigner ? Mozambique : le BTP à la manœuvre Mozambique : les grands du BTP Mozambique : investissement dans l’électricité Nigéria : dangereux golfe de Guinée Chine – Brésil Le poids de Huawei Corée du Nord Piratage informatique Inde – Brésil Vaccin … Lire la suite
La mauvaise situation économique des pays centre-asiatiques ex-soviétiques encourage les migrations vers la Russie voisine qui a besoin de main d’œuvre.
À l’approche de la rencontre Biden-Poutine du 16 juin 2021 à Genève, d’importantes divergences empêchent les deux parties de trouver un accord sur l’ordre du jour des entretiens. Les Russes affirment être prêts à discuter de n’importe quel sujet, alors que les Américains souhaitent, selon Moscou, circonscrire les débats.
Asie – Chine – Mozambique En embuscade La poursuite des attaques de groupes se revendiquant du djihadisme et l’incapacité du gouvernement mozambicain à s’y opposer conduisent les majors des producteurs de [..] Chine – Afrique Surveillance électronique À l’image de la Chine, les pays africains, de plus en plus nombreux, mettent en place les multiples … Lire la suite
Après que le gouvernement philippin a révélé, le 21 mars 2021, la présence indue de 220 bateaux des milices maritimes chinoises sur le haut-fond Whitsun, dans la zone économique exclusive (ZEE) du pays, ses velléités de réaction se heurtent à une impavide immobilité chinoise. Dans les rangs même du gouvernement philippin, et dans son opposition, le mécontentement frémit tandis que le président Duterte, toujours aussi soucieux de maintenir la qualité de ses relations de tributaire avec la Chine, déclare « bon à jeter à la corbeille » le jugement rendu par la Cour permanente d’arbitrage le 12 juillet 2016 et, à côté de cela, participe en visioconférence au 6e dialogue bilatéral avec Xi Jinping.
After the Filipino government made known, on March 21, 2021 the undue presence of 220 ships of the Chinese maritime militias on Whitsun reef, in Philippines exclusive economic zone (EEZ), Manila vain attempts to react are confronted to a Chinese unwavering immobility. As discontent is growing among some officials of the Filipino government, and among opponents as well, about their president’s policy towards China regarding the country’s trampled interests in the South China Sea, Rodrigo Duterte, still anxious to keep his tributary relations with China at the best possible level, dared to qualify the award pronounced by the Permanent Court of Arbitration on July 12, 2016 « just paper » fit for the “waste basket”. And besides that he hold with Xi Jinping, by videoconference, the sixth bilateral round of negotiations between the two countries.
Le 20 mai 2021, à la conférence de l’Arctique à Reykjavik, la Russie affirmait sa présence sur son long flanc nord sibérien. Huit jours plus tôt, la Chine avait réuni les 5 pays d’Asie centrale (C5) à Xi’an pour parler de sécurité et de développement sur le flanc sud de la Russie, absente car non invitée. Cette première réunion fut discrète avec une date annoncée 2 jours auparavant. La concomitance des dates en mai 2021 et le choix de l’ancienne capitale chinoise Xi’an conduisent à s’interroger. Assiste-t-on à une revanche du lettré chinois sur le cosaque conquérant du traité de Nertchinsk de 1689, ou au dernier épisode du Great Game de Kipling, commencé il y a 200 ans entre Russie et Grande-Bretagne ? Et si ce n’était qu’un pas vers le changement de parrain de la région, le pragmatisme chinois incorporant son nouveau rapport de puissance économique avec l’ami russe. La structuration géopolitique actuelle de l’Asie centrale est inefficace pour traiter des 2 priorités régionales, le départ des troupes américaines de l’Afghanistan et la situation au Xinjiang. Un nouvel instrument régional plus adapté et sous direction chinoise, le C5 +1, s’imposait il ?
L’annonce faite le 8 mai 2021 par le secrétaire à la Défense Lloyd Austin que le retrait complet des troupes américaines d’Afghanistan sera effectif le 1er septembre 2021 suscite l’inquiétude chez les voisins de ce pays et tout particulièrement au Tadjikistan et en Ouzbékistan.
Évacuation de personnel diplomatique en poste en Corée du Nord
Chine Subtilités Chine – Brésil Covid-19 oblige Chine – États-Unis La voiture électrique, champ de guerre Chine – Guinée Bissau Opportunisme actif Chine – Portugal Macao bâillonné Chine – Suisse Durcissement Chine – Tanzanie Insistance Corée du Sud – Indonésie Avion de combat Inde – Russie – États-Unis Vers un revirement ? Japon – Australie … Lire la suite
Contrairement aux prévisions des généraux birmans, leur reconquête du pouvoir n’a fait qu’exacerber l’hostilité de la population à leur égard. Le temps n’est plus en effet où l’armée pouvait se prévaloir de son prestige et de son autorité pour convaincre le peuple de la nécessité de son intervention. Elle est considérée désormais comme une caste de privilégiés et de profiteurs, qui vit dans un monde révolu. Les manifestations et les grèves ne cessent pas en dépit de la répression et des centaines de morts qu’elle a causés.
Le 21 mars 2021 les Philippins révèlent avoir découvert, le 7 mars, la présence de 220 bateaux de pêche chinois sur le haut-fond Whitsun, dans les Spratleys, en violation complète du droit de la mer relatif aux activités étrangères dans la zone économique exclusive (ZEE) d’un autre État, en l’occurrence celle des Philippines. Or il s’avère que les contrevenants appartiennent aux milices maritimes chinoises et que, selon les indices recueillis et l’histoire d’un passé récent, elles amorcent une annexion prochaine du récif. Le mode opératoire qui se dessine apparaît en effet pouvoir se calquer sur celui qui a été mis en œuvre par les Chinois à partir de 1995 pour s’emparer du haut-fond Mischief, puis le transformer complètement en île artificielle et en plateforme militarisée à partir de 2016.
Pragmatisme et politique se mêlent pour compléter, par des importations, l’autosuffisance de 1,4 milliard d’estomacs. Le Brésil est sorti vainqueur de cette course au marché chinois et la Russie la grande perdante. Il y a des leçons à tirer de ces résultats, pour le Brésil sur les conséquences de sa dépendance, et pour la Russie, des conséquences de son absence.
Interview du général Alain Lamballe (vidéo)
Confrontées dans l’Himalaya à la puissante armée chinoise, les forces armées indiennes ne font pas le poids en termes militaires. La stratégie de New Delhi consisterait ainsi à multiplier les partenariats, les exercices et les achats d’armements avec les diplomaties occidentales. Décryptage du général Lamballe, spécialiste de l’Asie du Sud.
Le 13 avril, à New Delhi, Jean-Yves Le Drian s’est entretenu avec son homologue indien. Durant la rencontre, «tous les aspects du partenariat stratégique bilatéral ainsi que les défis régionaux et mondiaux» ont été abordés.
Lignes rouges –Jean-Baptiste Mendes reçoit le général Alain Lamballe, membre du groupe Asie21 et spécialiste de l’Asie du Sud au Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R).
Sans la nommer, on a beaucoup pensé à la Chine lors de ces échanges. Le 15 juin 2020, un face-à-face entre les armées chinoises et indiennes dans l’Himalaya avait fait au moins vingt morts côté indien. Si «les tensions se sont amenuisées sur le plan militaire», le général Alain Lamballe, spécialiste de l’Asie du Sud n’observe pas de «véritable désengagement des forces». Les Indiens «n’ont pas d’autre choix maintenant que de tenir le terrain face à la Chine», d’après lui. Ainsi New Delhi se rapproche de plus en plus formellement des positions occidentales. Notamment en participant à des exercices militaires au sein du Quad, l’alliance regroupant l’Inde, les Etats-Unis, le Japon et l’Australie. Par ailleurs, l’Inde s’efforce de moderniser ses forces armées. D’où l’achat récent de trente-six Rafale à la France et la volonté d’acquérir des S-400, les systèmes de défense antiaérienne à la Russie :
«Il y a une différence de potentiel considérable entre l’armée chinoise et l’armée indienne, dans les effectifs, les équipements et surtout les armements», explique Alain Lamballe.
Dans une lettre ouverte à Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, plusieurs haut gradés de l’Armée regroupés au sein du Cercle de Réflexion Interarmées (CRI) s’insurgent contre le projet « OTAN 2030 » qui, selon eux, affaiblit notamment la souveraineté de la France.
Elle concerne au premier chef deux pays, Russie et Chine, qui entrent dans le champ d’Asie21.
Nous la reproduisons ici.
Le 1er février 2021, la Russie a introduit un droit ad valorem de 30% (pas moins de 165 € ) par tonne de soja exportée, hors l’Union Économique Eurasienne. Cette mesure concerne de fait le seul soja cultivé en Extrême-Orient et destiné au marché chinois, elle sème la consternation à de nombreux niveaux, professionnels et politiques, régionaux et nationaux.
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L’intérêt bien tardif que, contrairement à la France et au Royaume-Uni, portent aujourd’hui l’Allemagne et les Pays-Bas sur la région indopacifique, le suivisme européen des États-Unis dans le cadre de l’OTAN, font craindre que le schéma otanien historiquement adopté face à la Russie toujours considérée comme une menace, ne soit transposé face à la Chine, voire à la Russie d’aujourd’hui en contribuant à un nouveau renforcement de ces deux partenaires stratégiques.
The so late interest that, except from France and the United Kingdom, Germany and the Netherlands show today on the Indo-pacific region, the European bandwagoning with the United States within the NATO’s frame, both considerations may let fear that the NATO scheme adopted to confront Russia, which is still considered as a threat by the USA and its allies, be transposed to confront China, even to confront Russia on this side of the World, thus contributing to a renewed reinforcement between those two strategic partners.
Chine Mise à profit de Macao pour le Davos chinois Chine – Angola L’aéroport de Luanda, enfin ! Chine – Cap Vert Fierté Chine – Golfe de Guinée Toujours le piratage Chine – Brésil Un jeu dangereux Chine – France BYD en flèche Chine – Macao – Cap-Vert Tribulations d’un Chinois de Macao Cambodge – … Lire la suite
Les cours mondiaux des céréales et du soja se sont envolés à la suite des importations massives de la Chine du second semestre 2020. Les problèmes climatiques des derniers mois combinés aux incertitudes politiques des dernières semaines dans le monde et en Chine en sont la raison. Nourrir 1,4 milliard de Chinois est un vaste défi. L’agroalimentaire, talon d’Achille du leader économique mondial post-covid – la Chine-, est sa faiblesse qui, combinée avec l’économie verte, pourrait devenir sa force et guider l’évolution, à la chinoise, de son agriculture.
Les canons ne sont tus au Karabagh. Sous l’égide du président russe, les présidents de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan ont signé le 9 novembre 2020 au soir un accord de cessez-le-feu effectif depuis le 10 novembre à 0 h. Des forces russes de maintien de la paix d’environ deux mille hommes ont été déployées au Haut-Karabagh et tout au long de la ligne de contact au moment du cessez-le-feu. Elles sont commandées par le général Roustam Mouradov, vétéran de la guerre de Tchétchénie, originaire d’une minorité ethnique du Daghestan. Leur mandat de cinq ans pourrait être étendu à dix ans. Selon le haut-commandement russe, la situation s’est stabilisée et le cessez-le-feu est respecté sur l’ensemble du front.