Asie – Mozambique Des pétroliers asiatiques
Chine Jeux interdits
Chine – Afrique
⦿ Angola : danger
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La crise ukrainienne a provoqué dans le monde, et en premier lieu en Asie, le souci de voir la Chine se lancer dans une opération de conquête de Taïwan par la force. Comme le dit Xi Jinping, l’option reste ouverte si des forces hostiles s’opposent à une réunification pacifique. Compte tenu de la position géographique du Japon par rapport à Taïwan et à la Chine, Tokyo prend l’hypothèse de la menace armée chinoise très au sérieux et se prépare à faire face à de potentiels débordements sur son territoire. Mais il conserve toutefois l’espoir que les démons de la guerre ne l’emporteront pas.
Les Japonais craignent que l’invasion russe en Ukraine n’incite les Chinois à procéder à la conquête de Taïwan par la force et que, par effet d’entraînement, d’en subir les conséquences collatérales. Au nord, elles pourraient même se traduire par des confrontations armées, à divers degrés, avec les forces russes. C’est pourquoi le gouvernement Kishida* est activement à la recherche d’appuis extérieurs et planifie l’augmentation de son budget de la défense.
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Alors que le sommet d’Anchorage (18 mars 2021) n’a pas permis d’aplanir les différends entre les États-Unis et la Chine, Américains et Japonais ont multiplié les rencontres préparatoires en vue du sommet nippo-américain qui doit se tenir en avril et au cours duquel il se murmure que la question taïwanaise devrait être largement évoquée. Les Chinois sont furieux.
Après quelque huit années à la tête du gouvernement japonais, le Premier ministre Shinzo Abe a annoncé à la fin du mois d’août 2020 sa décision de démissionner pour raison de santé. C’est son homme lige Yoshihide Suga, secrétaire général du conseil des ministres et porte-parole du gouvernement, âgé de 71 ans, qui lui a succédé le 16 septembre par consensus selon l’usage nippon. Son mentor demeure son conseiller de l’ombre.
La menace chinoise de création d’une zone d’identification et de défense aérienne au-dessus de la mer de Chine du Sud est toujours d’actualité et peut être mise à exécution du jour au lendemain, sans préavis. Ce sera un pas de plus dans la mainmise de la Chine sur cet espace marin et aérien international en tant que tout. Ce sera aussi un nouveau défi au droit international de la mer et contre ceux qui le défendent.
The Chinese threat to create an air defense and identification zone above the South China Sea remains genuine and can be implemented at any time without any prior notice. That will be a new step forwards towards the full Chinese grasp over that international area as a whole, sea and air above all included, and a new defiance against the primacy of the international law of the sea and against all those who are defending that law.
La menace chinoise de création d’une zone d’identification et de défense aérienne au-dessus de la mer de Chine du Sud est toujours d’actualité et peut être mise à exécution du jour au lendemain, sans préavis. Ce sera un pas de plus dans la mainmise de la Chine sur cet espace marin et aérien international en tant que tout. Ce sera aussi un nouveau défi au droit international de la mer et contre ceux qui le défendent.
Activités navales :
Saisissant la fenêtre d’opportunité qu’offre la sidération provoquée par la crise du coronavirus dans le monde, la Chine profite de cet avantage pour accentuer ses activités destinées à renforcer sa domination en mers de Chine de l’Est, du Sud et dans toute la périphérie maritime de Taïwan. Mais c’est sans compter la capacité de résilience américaine.
Taking advantage of the opportunity of the amazement caused by the coronavirus crisis in the World, China increases its activities in order to reinforce its domination in the East and South China seas and all around Taïwan. But that was without taking into account the US capacity of resilience.
par le général [2s] Daniel Schaeffer, Asie21
Note préalable : À la lumière des événements relatifs aux négociations en cours sur un code de conduite des parties en mer de Chine du Sud, cet article est la version profondément remaniée et mise à jour de plusieurs autres de l’auteur, sur le même sujet, déjà parus sur divers supports, dont avant tout les publications d’Asie21 (www.asie21.com), mais aussi diploweb.com et Asie Pacifique News[1].
Après les restrictions relatives au Japon, Taïwan et la Corée du Sud, les touristes chinois ont appris qu’ils devaient rayer une nouvelle destination de la carte de leurs périples de masse : le Vatican. Une telle décision traduit deux choses : la manière dont la Chine utilise les touristes comme moyens de pression économique pour influencer sur les décisions politiques d’un État et la difficulté des relations entre la république populaire de Chine et le Saint-Siège et ce malgré les annonces répétées d’une amélioration de leurs relations (qui pourraient faire perdre à la république de Chine (ou Taiwan) la reconnaissance de son identité politique par le Vatican).
Le 8 mai 2013, Zhang Haipeng2 et Li Guoqiang3, chercheurs de l’Académie des sciences sociales, publiaient une tribune dans le Quotidien du peuple destinée à faire le point sur les arguments historiques qui justifient la position de la République populaire de Chine sur les îles Diaoyutai (Senkaku selon la terminologie officielle japonaise). Ils affirmaient que … Lire la suite
Point à surveiller La République populaire de Chine envisage d’utiliser des drones pour renforcer la surveillance de son espace maritime. À cet effet, l’administration océanique d’État réfléchit à la mise en place d’un système de gestion desdits drones et à l’adoption de procédures techniques visant à organiser leur déploiement. Des bases de surveillance devraient être construites dans … Lire la suite