Le Pakistan entretient des relations floues avec l’islamisme. Il le combat en luttant contre les mouvements radicaux qui l’importunent mais le soutient en apportant son aide à d’autres mouvements, en particulier ceux qui opèrent en Afghanistan et dans la partie du Cachemire administrée par l’Inde. De plus, les mesures administratives prises sur le plan intérieur traduisent une islamisation de plus en plus forte de la société. Les partis islamistes radicaux s’enhardissent bien que leurs résultats électoraux soient faibles. Face à eux, le gouvernement impuissant et inconsistant laisse faire ; il capitule.