La Chine renforce son potentiel militaire dans l’Himalaya, au Xinjiang et au Tibet, face à l’Inde, au Népal et au Bhoutan, montrant ainsi sa ferme intention de consolider ses positions dans les zones frontalières et éventuellement de procéder à des ajustements en sa faveur en profitant de la faiblesse de ses voisins méridionaux.
Sikkim
Inde – Chine : Les arrière-pensées de la Chine dans l’Himalaya
En l’absence d’accord définissant les frontières qu’elle ne veut pas conclure avec l’Inde dans l’immédiat, la Chine grignote des territoires himalayens, notamment en Aksai Chin dans le but non avoué de s’implanter au sud du col de Karakoram, voire au delà. C’est un bras de fer entre les deux pays mais qui ne débouchera pas sur un conflit armé.
Incident sino-indo-bhoutanais et vallée de Chumbi
La vallée de Chumbi est entourée de trois frontières : Sikkim désormais indien, Bhoutan et Bengale indien. Les contours de ces frontières sont contestées et les cartes parfois imprécises ou inexactes.
Bhoutan – Chine – Inde : des frontières contestées, des risques d’affrontements
Issues de l’époque coloniale britannique, les frontières entre la Chine et l’Inde, entre la Chine et le Bhoutan restent contestées. Leurs longueurs exactes ne sont donc pas connues avec précision. Environ 3 500 kilomètres séparent la Chine de l’Inde et 470 kilomètres la Chine du Bhoutan. La Chine tente de grignoter du terrain dans les zones les plus stratégiques, comme actuellement au détriment du Bhoutan à proximité de la vallée de Chumbi, près de la trijonction du Tibet, du Sikkim et du Bhoutan.