Après un largage américain de bouées acoustiques pour détection de sous-marins dans le secteur philippin de Thomas 2, une récupération technologique chinoise accompagnée d’une protestation de pure forme.
SNLE
Corée du Sud – États-Unis : Des SNA pour Séoul
Unanimes derrière Le vice-amiral Kim Myung-Soo, président du Comité des chefs d’état-major interarmées de la république de Corée, les dirigeants et l’opinion publique coréenne souhaitent que leur pays puisse se doter au plus tôt de sous-marins nucléaires d’attaque. Ceux-ci semblent être déjà à l’étude, dérivés des sous-marins KS III en service dont les dimensions sont comparables aux sous-marins d’attaque français. D’ici 2035, date estimée de leur mise en service, Séoul, dont les réacteurs nucléaires sont parmi les meilleur au monde, saura bien concevoir la chaufferie nucléaire navalisée et disposer des charges d’uranium fortement enrichi qui leur sont nécessaires. Le prix à payer sera le bras de fer à engager avec Washington. Séoul ne semble pas s’en effrayer. Il envisage même d’aller plus loin jusqu’à se doter de sous-marins nucléaires lanceur d’engins, des SNLE, noyau d’une future force de dissuasion à venir.
Unanimously behind vice-admiral Kim Myung-Soo, Chairman of the Republic of Korea’s Joint Chiefs of Staff, Korean leaders and public opinion want their country to acquire nuclear attack submarines as soon as possible. These appear to be already under consideration, derived from the KS III submarines currently in service, whose dimensions are comparable to those of French attack submarines. By 2035, the estimated date of their commissioning, Seoul, whose nuclear reactors are among the best in the world, will be able to design the naval nuclear boiler room and obtain the loads of highly enriched uranium they need. The price to be paid will be the arm wrestling with Washington. Seoul doesn’t seem to mind. It even plans to go so far as to acquire nuclear-powered ballistic missile submarines, the core of a future deterrent force.
Australie – États-Unis – Royaume-Uni : Les travaillistes australiens face à l’AUKUS
En date du 15 septembre 2021, Canberra, Washington et Londres surprenaient le monde en annonçant le lancement de l’AUKUS*. Résultat d’un travail de plusieurs mois de l’ex-Premier ministre australien Scott Morrison, mais davantage de la simultanéité au pouvoir de trois gouvernements anglo-saxons décidés à contenir la Chine, il est autant intéressant de s’interroger sur les raisons qui ont amené les libéraux à sceller secrètement cette entente militaire tripartite qu’à en observer désormais les conséquences pour le gouvernement travailliste fraîchement élu.
Australie – Chine : Les tensions sino-australiennes, le défi de l’ALP (Australian Labor Party)
Alors qu’ils ont quitté le pouvoir à l’apogée des relations entre Canberra et Pékin en 2013, les travaillistes de l’ALP* – vainqueurs des élections fédérales de mai 2022 – héritent aujourd’hui de profondes tensions sino-australiennes qu’ils attribuent au moins en partie au « manque de sophistication » de l’opposition, la coalition libérale-nationale (LNP). Après un gel de deux ans des relations diplomatiques entre l’Australie et la Chine, Xiao Qian – ambassadeur de la RPC – a récemment offert une reprise du dialogue à Canberra. Face aux défis économique et stratégique, le positionnement du nouveau Premier ministre travailliste, Anthony Albanese, sera donc déterminant au moment où l’Australie et la Chine célèbrent le 50e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques sur fond de duel sino-américain.
Chine : Sa marine de guerre supplante celle des États-Unis
Le PIB de la Chine a fortement augmenté début 2021. La croissance s’établira à 8,4 % sur l’année selon le FMI. Cette croissance forte permet de soutenir une modernisation constante de l’armée, dont la marine de guerre est un élément capital selon Xi Jinping. On peut craindre que cette montée en puissance soit perçue comme une menace par les États-Unis et ouvre une période de rivalité qui ferait craindre pour la paix mondiale
Mer de Chine du Sud : la pression des puissances maritimes sur Pékin s’accentue
Face à une Chine qui continue à prétendre s’arroger la quasi-totalité de la mer de Chine du Sud, et qui par-là présente une réelle menace potentielle contre la liberté de la navigation internationale sur et au-dessus de cette mer, plusieurs États, foncièrement attachés au respect du droit de la mer, entendent contraindre Pékin à tenir les engagements liés à sa ratification de la CNUDM. Et aussi à s’aligner sur le verdict du 12 juillet 2016 de la CPA, verdict qui invalide ses prétentions fondées sur le tracé en neuf traits.
Mer de Chine du Sud – Chine – États-Unis : Potentialité d’incident armé majeur autour des récifs de Scarborough
L’initiative prise le 17 janvier 2018 par les États-Unis de faire transiter la frégate lance-missiles USS Hopper dans les eaux territoriales du vieil atoll effondré de Scarborough, en mer de Chine du Sud, laisse fortement présager d’une militarisation des lieux par les Chinois, et ce à courte échéance. Cela risque, sauf reculade des Américains, de dégénérer en grave incident militaire local entre les deux puissances.
Chine – Philippines – États-Unis – mer de Chine du Sud : Nouvelle alerte sur les îles
L’alerte donnée en avril 2016, selon laquelle les Chinois projetaient de transformer complètement l’atoll effondré de Scarborough à l’identique des plateformes construites sur huit structures rocheuses des îles Spratleys, apparaît devoir se concrétiser en 2017. L’opération prévue, si elle est mise à exécution, constituera du côté de Pékin un test pour mesurer l’authenticité de la résolution américaine de contrôler au plus près les routes navales chinoises vers le Pacifique.
Mer de Chine du Sud – Chine – États-Unis – Philippines : Polémique sur la militarisation chinoise des Spratleys
À la suite de la révélation présentée le 14 décembre 2016 par le Centre américain d’études stratégiques, selon laquelle les Chinois ont installé depuis peu des systèmes de défense sur les îles artificielles créées antérieurement par eux dans les Spratleys, est née une nouvelle polémique. En dehors de Pékin qui défend une telle initiative, les réactions des parties adverses, malgré la gravité de cette nouvelle étape conquérante chinoise, ne s’affichent pas avec la franche vigueur à laquelle l’on aurait pu s’attendre en pareille circonstance.