La création de tribunaux de commerce consacrés à la résolution des litiges suscités à l’étranger par l’initiative des Nouvelles Routes de la soie est à la fois une bonne nouvelle et une menace. Une bonne, pour les entreprises et États concernés, car elle devrait en principe simplifier les procédures actuelles en les alignant sur celles d’instances reconnues et appréciées, celles de Singapour et de Dubaï. Une menace, dans la mesure où elle pourrait annoncer l’avancée, hors des frontières chinoises, d’un système judiciaire, voire juridique, aux caractéristiques chinoises (cf. l’exterritorialité du droit américain).