La Birmanie de 2021 n’est plus celle de 1962 (coup d’État du général Ne Win) ni celle de 1988, où la répression fit 3000 morts. Le peuple birman se rend compte que les militaires ont voulu reprendre le pouvoir non pas pour défendre l’unité du pays, mais pour préserver leurs privilèges. Les élections de novembre 2020 ont montré sans équivoque que la population souhaitait revenir à un régime de démocratie parlementaire dirigé par des civils.