Depuis l’été 2019, le Kazakhstan est le théâtre d’une campagne antichinoise inspirée par la peur du puissant voisin jugé encombrant et agressif. Il est reproché aux autorités leur laxisme vis-à-vis des initiatives de Pékin et en particulier des projets d’installation ou de transfert dans le pays de 55 entreprises chinoises. Ce mouvement d’hostilité met en cause la politique de rapprochement avec la Chine du président Nazarbaïev et de son successeur et homme-lige Kasym-Jomart Tokaïev.