Le 27 février 2025, la députée Lisa McClain avait expliqué à Fox News Digital, son projet de loi qui permettrait d’exposer les actifs des hauts responsables du PCC et de leur interdire d’utiliser les systèmes bancaires américains dans le cas où la Chine envahirait Taïwan.
Taiwan
Taïwan – États-Unis : Déplacement vers l’est de la chaîne d’approvisionnement des puces ?
Le mythe du bouclier de silicium s’évapore-t-il ? La mondialisation de TSMC s’accélère À l’ère de l’IA, la demande de puces haut de gamme ne fera qu’augmenter. L’administration Trump 2.0 souhaite rapatrier la production taïwanaise aux États-Unis pour des raisons de sécurité nationale. L’investissement massif de TSMC sur le sol américain va entraîner une nouvelle vague de déplacement de la chaîne d’approvisionnement avec ses industries vers l’est. Taïwan avait une position irremplaçable dans le jeu sino-américain : sa valeur stratégique devrait donc diminuer. L’engagement des États-Unis en faveur de la sécurité de Taïwan pourrait s’affaiblir. Ce qui prouverait que l’aide sécuritaire des États-Unis envers Taïwan n’a jamais eu pour leitmotiv la défense de la démocratie mais bien celle de leurs intérêts propres.
Taïwan – Chine – États-Unis : Un tournant majeur dans la politique américaine envers Taïwan ? Tweet de Darren Beattie : « Taïwan appartiendra à la Chine. Ce n’est qu’une question de temps. »
Darren Beattie* a été choisi par Marco Rubio* et nommé le 2 février 2025 par l’administration Trump, sous-secrétaire d’État par intérim [sous réserve de confirmation du Sénat], chargé de la diplomatie publique et des affaires publiques. C’est un rôle qui détermine le ton du message public des États-Unis dans le monde.
Taïwan – États-Unis : Acte III scène 2 Aujourd’hui l’Ukraine, demain Taïwan 今日烏克蘭、明日台灣
L’attitude américaine vis-à-vis de Taïwan est celle d’un seigneur face à son serf. En faisant pression sur TSMC d’une part, et en obligeant le gouvernement Lai à leur commander encore plus d’armements d’autre part, on voit à quel point Taïwan est soumis et ne peut que courber l’échine en remerciant son seigneur. Mais que peut faire le président William Lai ? Il est impensable qu’il émette quelque réserve que ce soit à l’encontre de D. Trump. Taipei a compris qu’il ne peut pas compter sur Washington. Mais Lai Ching-te ne peut pas le dire. Il est dans une voie sans issue. Il peut juste remercier et subir en se taisant. C’est en ce sens que le porte-parole du MOFA* s’est exprimé, avec de belles paroles.
Taïwan – États-Unis : Acte III scène 1 Ébranlement de l’engagement « solide comme un roc »1 des États-Unis envers Taïwan ?
Les États-Unis, proposent leur protection à l’Ukraine2 contre l’échange de leurs terres rares. Vont-ils proposer à Taïwan leur protection contre les puces de TSMC ? Pour Washington, dont l’objectif est la réindustrialisation des États-Unis, la démocratie à Taïwan n’est plus le prétexte de soutien au pays. Taïwan est accusé de jouir d’une position dominante injuste dans la fabrication des puces et est désormais considéré comme un méchant concurrent, voire un voleur. Donald Trump a déclaré : « Nous voulons que ces entreprises reviennent aux États-Unis. Sinon, nous serons très mécontents. » Taïwan est donc contraint de s’adapter aux changements dans ses relations avec Washington.
Taïwan – Chine – Japon : La puissance militaire de la Chine en 2024 (rapport du DoD)
L’objectif de Pékin est de récupérer Taïwan. Pour cela, la stratégie de l’APL est d’abord d’empêcher l’ingérence américaine par air, terre et mer avec la modernisation de son arsenal et son 3e porte-avions.
Taïwan – Chine – États-Unis : Taïwan contre le Groenland ?
Le général (ER) taïwanais Chang Yen-ting prévient : Taïwan doit être prudent avec l’arrivée de D. Trump au pouvoir.
Asie du Sud-Est – États-Unis : Une relation de plus en plus compliquée
Le retour à la Maison blanche de Donald Trump a été diversement accueilli en Asie du Sud-Est. Au-delà du fait que le précédent mandat a laissé des souvenirs mitigés dans la région, l’inquiétude est vive sur les intentions et la fiabilité du 47e président des États-Unis. L’accentuation de la guerre commerciale avec la Chine pourrait avoir des effets néfastes sur une régionalisation devenue indispensable à la croissance, voire à la stabilité. À moins qu’à l’inverse, elle accélère les rapprochements intra-asiatiques et, par prolongement, distancie un peu plus la région des États-Unis, cette puissance perçue comme de plus en plus perturbatrice.
Taïwan – Japon – Corée du Sud – États-Unis : Acte II scène 4. Pacifique occidental : flux des forces chinoises, reflux des forces américaines. Première chaîne d’îles brisée ? Douves chinoises ?
La première chaîne d’îles, frontière de la projection de la puissance militaire américaine, montre des signes de fissuration et perd progressivement l’effet dissuasif du blocus. Le Corps des Marines américain stationné à Okinawa a commencé à se replier vers Guam et Hawaï. Ce projet de redéploiement des troupes n’est pas nouveau mais a tardé à se faire. Un accord conclu en 2006 par les gouvernements japonais et américain visait à réduire la charge d’Okinawa liée à la présence de bases militaires américaines. L’achèvement du transfert, prévu pour 2014, a été continuellement reporté. Il s’agit, aujourd’hui, de relocaliser environ 9 000 Marines et leurs familles à Guam et à Hawaï.
Chine – Monde : Rupture de câbles sous-marins : la Chine à la recherche de technologies adaptées
Un récent article, exclusif, de Newsweek fait état de la recherche, par la Chine, de moyens spécifiques de ruptures de câbles sous-marins. La menace pèse essentiellement sur les câbles transverses du détroit de Taïwan, les liaisons entre Taïwan, le Japon, les Philippines et les États-Unis via Guam.
Taïwan – Chine – États-Unis : Acte II scène 3, Un exercice militaire sans nom1. Point de rupture stratégique ?
L’APL n’a pas officiellement annoncé d’« exercices militaires » dans le détroit de Taïwan mais y a déployé des avions et des navires militaires. Selon Taipei, le nombre est « étonnant » et l’ampleur de l’exercice suffisante pour « empêcher d’autres pays d’intervenir ». Wellington Koo* a déclaré qu’il surveillerait de près la possibilité de l’APL* de « passer de l’entraînement au combat ». Selon le Global Times*, d’après des images satellite, il y a eu une « confrontation intense avec au total 10 navires de guerre dans le détroit» . En réalité, 5 destroyers 052D et frégates 054A de la marine chinoise ont fait face à 5 navires de guerre taïwanais mais seulement en observation et à distance.
Taïwan – Corée du Sud : Acte II scène 2. Loi martiale en Corée du Sud soutenue par le DPP, parti du président Lai
民進黨挺戒嚴
Le groupe du DPP au Yuan législatif a soutenu l’éphémère loi martiale en Corée du Sud, décrétée par le président coréen Yoon Seok-yu, suscitant de vives critiques de la part des partis d’opposition à Taïwan et en Corée.
Taïwan – États-Unis : Complexe militaro-industriel américain : Taipei ne discute jamais le prix
La société Raytheon a facturé deux fois un contrat visant à envoyer du personnel à la « Station radar d’alerte précoce à longue portée » de Leshan à Taïwan1. Ce radar est sous contrat et entretenu par RTX*. On apprend ainsi que cette station radar est exploitée par du personnel américain RTX envoyé à Taïwan. La société a admis auprès du gouvernement américain avoir « déformé le coût des équipements militaires » lors des négociations contractuelles et devrait indemniser Taïwan à hauteur de 950 millions $ US. Le ministère de la Défense taïwanais a reconnu avoir été trompé par Raytheon mais n’a pas donné de détails.
Taïwan – Chine : Des hélicoptères d’attaque chinois WZ-10 sur un navire civil semi-submersible
La Chine a procédé à des tests de décollage et d’atterrissage d’hélicoptères à partir d’un navire semi-submersible – bâtiment de débarquement – qui est également une base d’approvisionnement efficace en cas de conflit. Ce navire civil peut-il devenir une arme meurtrière lors d’opérations de débarquement ? Le général taïwanais Shuai Huamin, interrogé par CTI News, s’inquiète.
Taïwan – Chine – États-Unis : Les batteries électriques chinoises Gotion proches de Camp Grayling (Michigan)
La garde nationale du Michigan entraîne l’armée taïwanaise à Camp Grayling. L’ancien ambassadeur Joseph Cella dénonce une infiltration du PCC dans le Michigan.
Taïwan – Chine : Acte II scène 1, Exercices militaires chinois de grande ampleur autour de Taïwan en réponse aux discours du président William Lai
Pékin a répondu par des exercices militaires [Joint Sword-2024 A et B] à ce qu’il estime être des provocations du président taïwanais William Lai mentionnant l’existence de deux Chine séparées lors de ses discours d’investiture le 23 mai 2024 et de la fête nationale du double-dix, le 10 octobre.
FIP – Chine – Taïwan : Entre coopération policière renforcée et pressions diplomatiques
Le sommet annuel du Forum des îles du Pacifique s’est achevé le 30 août 2024. Si l’Initiative australienne de police du Pacifique a été approuvée, le communiqué final publié à cette date a été rectifié le lendemain, révélant les tensions internes autour de la question taïwanaise et nous rappelant que le Pacifique Sud est aussi le théâtre d’une compétition de puissances.
Corée du Sud – Taïwan – Émirats arabes unis : Les constructeurs asiatiques de semi-conducteurs courtisés
Fin septembre 2024, la rencontre entre le Cheik Mohammed bin Zayed Al Nahyan et le président Joe Biden, à Washington, a été l’occasion d’évoquer la question de l’intelligence artificielle (IA), à l’heure où Washington s’inquiète du rapprochement des Émirats arabes unis (EAU) avec la Chine dans ce domaine.
Taïwan : William Lai en visite à Kinmen (Quemoy). Kinmen est-il un enjeu ?
賴清德訪金門
Le président de Taïwan, William Lai*, accompagné de Wellington Koo*, s’est rendu à Kinmen en août 2024, pour commémorer le 66e anniversaire de la Bataille d’artillerie 823 1. Pourquoi ? Et quelle est donc la signification du drapeau-tableau en arrière plan du président lors de son discours à Kinmen ? Pourquoi le président chinois Xi Jinping s’est-il rendu à Dongshandao ? Lai et Xi se répondent-ils par des visites symboliques ?