Alors que le prochain congrès du Parti communiste vietnamien (PCV) doit se tenir début 2026 tout semble indiquer que la guerre pourra savoir qui succédera à l’actuel secrétaire général Nguyen Phu Trong a déjà commencé. Comme souvent, la lutte contre la corruption semble encore le meilleur moyen de régler ses comptes entre factions et de faire avancer ses intérêts. Si l’actuel secrétaire général a semblé longtemps garder la main, cela ne semble plus être tout à fait le cas aujourd’hui. Une longue série de démissions et d’arrestations au cours de ces derniers mois est venue brouiller la donne. Dans cette partie de billards à nombreuses bandes, plusieurs ficelles semblent être tirées depuis le ministère de la Sécurité publique dont l’occupant, To Lam, apparait bien placé pour prendre de nouvelles responsabilités. Mais au Vietnam, rien n’est jamais écrit à l’avance.