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L’analyse du positionnement des États d’Asie médiane vis-à-vis de la Russie en guerre en Ukraine laisse penser que l’influence chinoise dans la région pourrait en profiter pour croître.
Les pays d’Asie centrale doivent faire face à un déficit chronique en ressources hydrauliques. Ce déficit s’est accru depuis que les autorités afghanes issues du mouvement taliban ont décidé de construire un canal détournant une partie des eaux de l’Amou-Daria, afin d’irriguer le nord de l’Afghanistan. Cette décision a été prise sans consultation des voisins … Lire la suite
BRICS – Chine – Inde Bousculade Chine Cavalier seul Chine – Angola Deuil Chine – Angola Énergie Chine – Australie Renseignement Chine – Brésil Confirmation et équidistance Chine – Brésil. Convictions Chine – Brésil – États-Unis Maïs Chine – Guinée Bissau Étude significative Inde – Burkina Faso Coopération en suspens Royaume-Uni – Chine Inquiétudes Timor oriental … Lire la suite
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L’analyse du positionnement des États d’Asie médiane vis-à-vis de la Russie en guerre en Ukraine laisse penser que l’influence chinoise dans la région pourrait en profiter pour croître.
L’invasion du territoire ukrainien par la Russie ne concerne a priori pas les territoires asiatiques. La région d’Asie médiane est néanmoins particulièrement sensible à ce conflit, en raison de ses caractéristiques proches de celles de l’Ukraine vis-à-vis de la Russie.
Russia’s invasion of Ukrainian territory does not a priori concern Asian territories. However, the Middle Asian region is particularly sensitive to this conflict, because of its characteristics similar to those of Ukraine vis-à-vis Russia.
Le Turkménistan est l’un des grands acteurs mondiaux en matière de gaz naturel, avec presque 10 % des réserves mondiales et une production d’environ 2 % du stock mondial. Ce n’est pas un fait nouveau, mais les conséquences de cette situation sont de plus en plus regardées avec circonspection, voire inquiétude, par la communauté internationale.
L’arrivée au pouvoir des talibans en Afghanistan bouleverse les données géopolitiques de l’Asie du Sud, des pays voisins et même du reste du monde. Les conséquences se feront sentir de nombreuses années. La stabilité de l’Asie du Sud n’est nullement garantie, des désordres pouvant se produire non seulement en Afghanistan mais aussi au Pakistan, en Ouzbékistan, au Turkménistan et au Tadjikistan.
Afghanistan – Angola Fermeté
Chine – Brésil
Les républiques centrasiatiques issues de l’Union soviétique regardent avec circonspection le retour au pouvoir des talibans en Afghanistan. Mais leur prudence n’est pas incompatible avec leur volonté de stabilité régionale, qui passera peut-être par une certaine forme de coexistence.
1 – ÉVÉNEMENTS MAJEURS RÉCENTS ET ENJEUX DE DEMAIN
Afghanistan – Asie centrale Peuvent-ils vivre ensemble ? Patrick Dombrowsky, Asie21
Chine La peste porcine sous contrôle. Analyse d’un succès, Maurice Rossin, Asie21
Alain lamballe, VA éditions , mars 2018.
Cet ouvrage, le premier et le seul à traiter du sujet, offre au lecteur une étude complète sur les Pachtouns, leur histoire, leur espace géographique, leur société et leurs aspirations politiques. Il présente plusieurs scénarios possibles sur l’avenir de la région qu’ils occupent en Afghanistan et au Pakistan.
Les Pachtouns défraient la chronique parce qu’ils constituent le noyau dur de l’insurrection pachtoune qui secoue l’Afghanistan et le Pakistan. Chez les Pachtouns, l’idéologie prime sur le sentiment nationaliste. Celui-ci est en berne mais pourrait renaître.
La mauvaise situation économique des pays centre-asiatiques ex-soviétiques encourage les migrations vers la Russie voisine qui a besoin de main d’œuvre.
René Cagnat, Les éditions du Cerf, 2019
René Cagnat, colonel en retraite de l’armée française, ayant choisi d’abandonner l’uniforme alors qu’il allait devenir général – ce qui l’aurait obligé de quitter l’Asie centrale -, connaît fort bien cette région dans laquelle il inclut non seulement les pays ex-soviétiques mais aussi l’Afghanistan et le Xinjiang. Depuis, qu’il a cessé ses fonctions d’attaché de défense à Tachkent, il passe plusieurs mois par an à Bichkek d’où il parcourt la région à laquelle il voue une véritable fascination, au-delà même du Kyrgyzstan.
Depuis la fin de 2017, le Turkménistan traverse une crise économique, qui se traduit par des difficultés d’approvisionnement alimentaire. Cette situation contredit les annonces par le gouvernement de ses nombreux succès.
Annoncé à grand bruit, le sauvetage de la partie septentrionale de l’Aral ne doit pas faire croire que les tensions hydriques sont résolues dans le vaste espace centrasiatique. Les menaces demeurent.
Loudly trumpeted, the rescue of the northern part of the Aral should not make one believe that water tensions have now been resolved in the vast Central Asian space. The threats remain.
En dépit de ses engagements en matière de lutte contre le changement climatique après l’accord de Paris de la COP21, la Chine, malgré des efforts louables, a du mal à limiter ses émissions de gaz à effet de serre.
Despite its commitments to fight climate change after the Paris agreement of COP21, and commendable efforts in that direction, China is facing big difficulties in struggling to limit its greenhouse gas emissions.
À la fin de septembre 2018, le président du Turkménistan Gurbanguly Berdymuhammedov a reconnu que son pays était dans un grave état de crise et il a annoncé la mise en œuvre d’une nouvelle politique économique afin d’en faire sortir le pays.
Après plus de vingt années de discussions, les cinq États riverains de la mer Caspienne ont finalement signé le 12 août 2018 la convention précisant son statut juridique1. Afin de donner plus de souplesse à l’accord, cette étendue d’eau de 371 000 km² n’y est définie ni comme une mer ni comme un lac. Elle jouit donc d’un statut spécial, qui lui est propre. La conclusion de cet accord devrait donner un essor aux échanges économiques dans toute la région.
Depuis plus de vingt ans, les cinq pays riverains de la mer Caspienne (Russie, Azerbaïdjan, Iran, Kazakhstan, Turkménistan) négocient afin de se répartir ses espaces. Leurs représentants ont fini par élaborer un projet de convention, approuvé par le président Poutine, qui sera soumis à la signature des chefs d’États réunis au mois d’août 2018 au Kazakhstan.