Peu de temps après avoir reçu le président russe Vladimir Poutine au Vietnam en juin 2024, To Lam, le nouveau président du Vietnam1, nommé ensuite secrétaire général du Parti communiste au pouvoir, s’est rendu en Chine pour sa première visite officielle. Quatorze accords de coopération ont été signés en matière de santé, de développement des infrastructures et d’échanges bancaires. Pour rassurer ceux qui s’inquiètent d’un éventuel changement d’orientation de la politique étrangère vietnamienne, To Lam s’est rendu aux États-Unis en septembre pour participer à l’Assemblée générale des Nations unies. Il a prolongé son séjour américain pour rencontrer le président Joe Biden et assister à la signature de plusieurs contrats dans les domaines de l’aéronautique, de l’énergie et des technologies. Si l’équilibre semble maintenu, les principaux partenaires des États-Unis (Australie, Nouvelle-Zélande, Singapour et dans une moindre mesure le Japon et la Corée du Sud) semblent avoir été oubliés dans les premiers pas à l’international du nouvel exécutif vietnamien.