Le timing d’une aide américaine et l’intérêt particulier de Washington pour une province des îles Salomon déclenche l’inquiétude.
Le timing d’une aide américaine et l’intérêt particulier de Washington pour une province des îles Salomon déclenche l’inquiétude.
Chine – Afrique Angola : Main dans le sac passeports Mozambique : Appel à l’aide Sao tomé-et-Principe : Virage Chine – Corée du Sud – Qatar Course aux méthaniers Chine – Équateur – Pérou Pêche Chine – Europe Une première Chine – Macao Prémices Chine – Macao – CPLP Nomination Chine – Portugal – États-Unis … Lire la suite
La note verbale commune adressée à l’ONU le 16 septembre 2020 par l’Allemagne, la France et le Royaume uni, pour défendre l’intégrité du droit de la mer en mer de Chine du Sud, a été saluée par la presse du monde libre comme un acte de courage des trois grands européens face au refus insistant de Pékin de se conformer au dit droit dans l’espace marin concerné. Cet élan d’enthousiasme a malheureusement conduit à une interprétation partiellement erronée de l’initiative européenne.
The verbal note conveyed to the United Nations on September 2020 the 16th by Germany, France, and the United Kingdom, in order to defend the integrity of the law of the Sea in the South China Sea, has been hailed by the free world’s press as an act of courage from the part of the three European bigs in front of Peking insistent refusal to abide by that law over the concerned area. That burst of enthusiasm has unfortunately lead to a partially distorted interpretation of the European initiative.
Depuis juin 2020, la tension monte fortement en mer de Chine du Sud, au point de faire craindre le déclenchement d’un conflit entre Chinois et Américains, les premiers ne supportant pas que soient remises en cause leurs prétentions sur cette mer, les seconds luttant pour contraindre les premiers à y respecter le principe de la liberté de la navigation. Cette tension se traduit par un foisonnement d’activités navales et aériennes des deux côtés. Le 13 juillet, les États-Unis aggravent la tension en prenant la défense des pays riverains de la mer dans la défense de leurs droits souverains légitimes contre la Chine qui les bafoue. La situation n’est cependant pas susceptible de dégénérer tant que les élections présidentielles américaines n’ont pas eu lieu.
Since June 2020 the level of tension is severely arising in the South China Sea, to the extent that it is feared a conflict may burst between Chinese and Americans, the first ones opposing their claims over the South China Sea be questioned, the second ones striving in order to constrain the first ones to respect the right of freedom of navigation there. Such a tension develops through numerous air and naval activities from both sides. On the 13th of July that tension started worsening when the United States deliberately declared their support to the coastal States for the defense of their legitimate sovereign rights against China which trample them. Such a situation however is not supposed to degenerate as long as the US presidential elections have not been held.
Le président sortant, Taneti Maamau, a été réélu à l’issue du scrutin qui s’est déroulé dans l’archipel le 22 juin 2020. Avec cette réélection, Pékin remporte une victoire d’influence, verrouille ses relations avec Tarawa (la capitale) et pourrait bien faire bouger les lignes dans le Pacifique.
Le 17 juin 2020, l’administration américaine a demandé à la commission fédérale des communications1, d’arrêter la construction du 1er câble Internet sous-marin reliant directement les États-Unis à Hong-Kong.
On June 17th, the American administration asked the Federal Communications Commission1 to stop the construction of the first submarine internet cable connecting the United States directly to Hong Kong.
Très courtisés l’année dernière par Pékin et Washington, les États fédérés de Micronésie, de par leur position géographique, représentent un enjeu considérable pour les deux grandes puissances riveraines du Pacifique. Chuuk, l’un des États membres de cette fédération, de par ses velléités d’indépendance pourrait-il être le maillon faible susceptible de faire basculer une mare nostrum américaine dans le camp chinois ? À moins que ce ne soit les États fédérés de Micronésie ?
L’Indo-Pacifique (IP), un nouveau monde tiraillé entre Washington et Pékin
Cinq grands acteurs dans un théâtre pour trois stratégies
Rémi Perelman, Asie21
NB : Ce qui suit développe le sujet d’un court exposé présenté par Rémi Perelman lors du colloque organisé le 25 février 2020 par la Fondation Gabriel Péri et l’INALCO sur le thème « Mer de Chine méridionale et Indo-Pacifique : comment garantir une sécurité commune ?«
L’Indo-Pacifique est désormais le centre de la compétition géopolitique sino-américaine. On pourrait imaginer, et cela a été dit, être revenu à l’affrontement bipolaire qui a marqué la Guerre Froide avec, pour Washington, un simple changement de sparring partner. Mais l’effacement – tout relatif – des États-Unis trumpiens donnent de l’espace à des puissances moyennes. Trois d’entre elles, chacune à sa manière, pourrait trouver l’instant favorable pour affirmer ses ambitions régionales, l’Inde, l’Indonésie et l’Australie, une situation susceptible de conduire à la multipolarité.
Sur fond d’immixtion américaine dans les affaires intérieures des Philippines le président Rodrigo Duterte a réagi violemment en décidant, le 11 février 2020, de mettre fin à l’« accord sur les forces hôtes » (VFA*), signé le 10 février 1998 entre les États-Unis et le gouvernement philippin, de Fidel Ramos à l’époque. A la suite d’une intention annoncée dès la fin du mois de janvier, cette décision, s’il n’y est pas revenu dessus avant le 8 juillet 2020, provoquera un véritable déficit sécuritaire régional en faveur de la Chine.
BRICS : Plan crypto Suite à une proposition de la Russie, le Business Council des pays regroupés dans les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) […] Chine – Afrique Angola : argutie La diplomatie chinoise soutient que, contrairement à […] Angola : chemin de fer Isabel dos Santos porte-parole Lors d’un récent séjour … Lire la suite
Peu de pays de la région ont une attitude tranchée à l’égard des deux grandes puissances. Les raisons sont nombreuses et ne sont pas toujours explicitées, par prudence d’une part, par difficulté de démêler intérêts et risques dans les deux domaines qui comptent aujourd’hui, l’économie et la politique. La succession des gouvernements dans les pays à régime démocratique font varier les sympathies. Certains, comme l’Indonésie, font ouvertement appel à l’aide des deux camps, la proximité géographique de la Chine dans la région conduit d’autres soit à se méfier du voisin, comme l’Inde, soit à s’y livrer, comme le Cambodge… Chaque pays a son histoire et ses projets. Ce qui suit n’est qu’une esquisse très sommaire de la diversité des situations.
DOSSIER SPÉCIAL INDO-PACIFIQUE acheter le numéro Préambule Catherine Bouchet-Orphelin, Asie21 Indo-Pacifique Entre deux puissances, Rémi Perelman, Asie21 Portrait d’un monde tiraillé entre Washington et Pékin L’Inde Sri Lanka L’ASEAN L’Indonésie La Malaisie Le Vietnam Les Philippines La Birmanie La péninsule coréenne Le Japon Le Golfe Dans l’océan Indien L’Australie Les petits États insulaires du … Lire la suite
L’affaire prend des proportions qui n’apparaissaient pas à ses débuts.
The clash takes on proportions that did not appear initially.
El asunto adquiere proporciones que no aparecieron en sus principios.
O caso toma dimensões que no apareciam no começo.
FAITS
Quelque 275 bateaux des milices navales chinoises sont massés à proximité immédiate de l’île de Thitu, occupée par les Philippins, et font craindre, à un moment qui pourrait être plus proche que l’on pourrait le penser, une tentative de conquête chinoise par la force. À la suite de la récente visite de Mike Pompeo à Manille, le problème est posé aux Américains de savoir s’ils doivent anticiper la possible action chinoise et adopter une attitude préemptive. Celle-ci pourrait se traduire par le positionnement de moyens navals à proximité immédiate de Thitu pour dissuader les Chinois de toute intention de conquête.
Some 275 boats from the Chinese naval militias are massed in the immediate vicinity of Thitu island, occupied by the Philippines. Such a preoccupying situation may lead to consider the potentiality of a violent attack from the Chinese side, possibly at a closer time than one could think, against the island. After Mike Pompeo’s recent visit to Manila the Americans are, in such a present situation, facing the problem to decide or not to adopt a preemptive attitude by prepositioning some naval means in the immediate vicinity of Thitu in order to deter the Chinese side to act.
Au cours de mars 2019 et début avril 2018, en mers de Chine de l’Est et du Sud, autour de Taiwan aussi, un certain nombre d’activités militaires, américaines, chinoises, japonaises, taiwanaises, inquiètent en raison des caractères de vigoureux défis que les uns et les autres se lancent. Cependant, aussi préoccupantes que paraissent être les tensions générées, elles n’ont pas pour autant entraîné d’incidents armés. Même si chacun continue à se toiser, l’heure reste encore à la retenue.
During March and the beginning of April 2019, in the East and South China seas, around Taiwan, a certain number of American, Chinese, Japanese, Taiwanese military activities are raising concern because of the aspects of the vigorous challenges that the different parties are holding up towards each other. Yet, however preoccupying the tensions generated from such activities, they did not derive into any armed clashes. Even if each one continues to show defying attitudes, for the time being everyone seems to opt for restraint.
L’affaire Huawei connaît des évolutions qui méritent d’être relevées.1 L’entreprise elle-même contre-attaque.
The Huawei case is undergoing changes that deserve to be noted. The company itself is counter-attacking.
L’« Affaire Huawei » connaît des rebondissements.
The « Huawei Affair » knows twist. // El «Caso Huawei » todavía reserva sorpresas. // O « Caso Huawei » não deixa de chamar a atenção. // 华为事件层出不穷. // 華為事件層出不窮.
Depuis la mi-décembre 2018, les autorités philippines expriment de plus en plus ouvertement leur souhait de renégocier le traité de défense mutuelle établi avec les États-Unis en 1951. Derrière ce projet se profile le souhait de recueillir davantage de garanties de défense auprès des Américains, soit dans l’hypothèse d’une installation renforcée des Chinois sur les récifs de Scarborough, soit dans celle d’une agression contre les îlots que les Philippins occupent dans les îles Spratleys. Analyse faite, il apparaît autant dans l’intérêt de Manille que de Washington, et même de Hanoï par extension, que soit conservée l’ambiguïté du libellé des articles 4 et 5 du traité quant à leur application à une défense des Philippines en mer de Chine du Sud.
Since the second half of December 2018, the Filipino authorities express more and more openly their wish to renegotiate the 1951’s Mutual Defense Treaty. Behind the project appears the Filipino’ wish to get more defense guarantees from the Americans, either in the hypothesis of a reinforced Chinese settlement on Scarborough reef, or in the hypothesis of a Chinese aggression against the islets occupied by the Philippines in the Spratly islands. One assessment of the present situation suggests, in the Philippines’ interest as well as in the United States’ one, and even Hanoi’s one by extension, that the ambiguity of articles 4 and 5 of the treaty be preserved when applied to a defense of the Philippines in the South China Sea
Exemplaire de la guerre à la fois technologique et commerciale que se livrent les deux principales puissances mondiales, la récente « Affaire Huawei » mérite d’être approfondie.
Being a technological and commercial conflict between the United States and China, the « Huawei Affair » deserves a closer look.